Revue de presse
1 décembre 2020


 
 
 
 
 

 
COVID-19: 74 nouveaux cas et six décès dans la région
Le Nouvelliste (site web) - 2020/11/30
 

Une autre dure journée pour le bilan de la situation de la COVID-19 en Mauricie et au Centre-du-Québec. En plus de rapporter 74 nouveaux cas dans la région, la Santé publique déplore six autres décès en lien avec la pandémie.

On compte en effet cinq nouveaux décès dans les ressources intermédiaires et les résidences pour aînés où quelques éclosions se sont déclarées au cours des dernières semaines. Une autre personne est décédée en milieu hospitalier. Ce qui porte le total de personne décédée de la COVID-19 à 274 depuis le début de la pandémie, dont 63 dans le cadre de la deuxième vague.

Le secteur le plus touché par le nombre de cas est celui de la MRC d’Arthabaska où 43 nouveaux cas se sont déclarés. La ville de Trois-Rivières, avec 14 nouveaux cas, la MRC de Nicolet-Yamaska, avec 6 et la MRC de Drummond avec 5 sont les autres secteurs où il y a le plus de cas. La MRC de Mékinac, la ville de Shawinigan, la MRC de Maskinongé, la MRC des Chenaux, la MRC de Bécancour et la MRC de l’Érable ont respectivement un cas supplémentaire.

La situation a continué de s’empirer dans deux résidences pour aînés qui sont d’importants foyers d’éclosion. La résidence Les Jardins du parc linéaire de Victoriaville, a enregistré 37 nouveaux cas, soit 14 employés et 23 résidents. Ce qui porte le total à 92 personnes infectées, soit 23 employés et 69 résidents.

Au Centre l’Assomption de Saint-Léonard-d’Aston, ce sont 18 nouveaux cas qui se sont ajoutés, soit neuf employés et neuf résidents. Le nombre de cas cumulatif s’élève à 13 employés et 35 résidents infectés depuis un peu plus d’une semaine.

La Villa Le Reflet de Victoriaville a fait son apparition sur les milieux en éclosion, avec cinq cas de coronavirus chez des résidents.

La résidence Laliberté de Trois-Rivières (+3), la résidence Laveault de Louiseville (+3), le centre désigné d’hébergement temporaire de l’ENPQ (+3), la résidence Myosotis de Trois-Rivières (+2), la RI de l’amitié de Plessisville (+1) sont les autres milieux en éclosion.

Avec 63 personnes rétablies, le nombre de cas actifs est en hausse de 10 dans la région pour s’établir à 774.

Au chapitre des hospitalisations, six personnes supplémentaires ont été admises pour un total de 44.

 
 
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Plus de mordant pour en finir avec les ratés de la DPJ
Le Journal de Montréal (aussi paru dans Le journal de Québec) P. 9 - 2020/12/01
 

La commission formée par le gouvernement à la suite de la mort d'une fillette maltraitée à Granby l'an dernier réclame la nomination rapide d'un directeur national pour donner le coup de barre nécessaire à la DPJ.

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a besoin de plus d'imputabilité et de leadership, conclut la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, à la suite des ratés qui ont fait la manchette ces derniers mois.

La présidente, Régine Laurent, a présenté hier une recommandation au gouvernement, estimant qu'il y a «urgence d'agir », dans l'attente du dépôt du rapport final, reporté au mois d'avril.

Le directeur national que propose la commission aurait les pouvoirs d'un sousministre, pour freiner ce qu'elle appelle une «hémorragie du leadership ». Servant d'« ange gardien et de chien de garde », il aurait la tâche d'assurer la qualité des services et de les uniformiser d'une région à l'autre.

DIFFÉRENT SELON LES RÉGIONS

Mme Laurent a souligné que la commission avait mis en lumière des «disparités incroyables au niveau des régions », d'où le besoin d'un directeur national pour s'assurer notamment que la loi soit interprétée de la même façon partout au Québec.

Les premiers constats livrés hier par la commission Laurent font aussi état de familles et d'intervenants en détresse par manque de services de qualité d'un côté, et par manque de temps et par épuisement de l'autre.

Les Autochtones sont aussi surreprésentés à la DPJ, qui ne tient pas compte des enjeux culturels et de leurs valeurs.

La réforme Barrette de 2015, créant les centres intégrés (et universitaires) de santé et de services sociaux (CISSS et CIUSSS), a aussi fragilisé les services à la jeunesse, les noyant «sous une cascade de décideurs ».

Mais surtout, la commission spéciale rappelle que les décisions de la DPJ devraient toujours prendre en compte d'abord l'intérêt de l'enfant, ce qui n'est pas toujours le cas.

«La parole des enfants doit être sollicitée, écoutée et protégée », a soutenu Mme Laurent, disant avoir entendu «tellement d'exemples où la voix, la volonté et les droits [de l'enfant] ne sont pas respectés » lors des audiences.

«BAROUETTER LES ENFANTS»

Elle a souligné que la commission avait aussi écouté des experts pressant la DPJ d'« arrêter de barouetter les enfants et de faire des essais et erreurs avec la famille d'origine », par exemple.

La recommandation d'instaurer rapidement un directeur national à la DPJ a été bien reçue par les syndicats d'employés et la Fédération des familles d'accueil et ressources intermédiaires.

«Oui, ça pourrait aider, mais ce ne sera pas suffisant », indique d'emblée Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Il réclame d'abord et avant tout la sortie des services à la jeunesse des CISSS et CIUSSS, surtout axés sur la santé, selon lui.

DIRECTEUR DE L'EXTERNE

Le psychologue et ancien employé de la DPJ, Paul Langevin, espère quant à lui que ce poste sera pourvu par quelqu'un provenant de l'extérieur de l'organisation.

«Sinon, ça ne marchera pas », dit-il, si un responsable déjà en place est nommé, recréant selon lui les mêmes failles.

Pour sa part, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a dit accueillir avec intérêt les constats de la commission, promettant de les analyser en profondeur pour améliorer les services.

 
 
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Commission Laurent: plus de mordant pour en finir avec les ratés de la DPJ
Le Journal de Montréal (site web) - 2020/11/30
 

La commission formée par le gouvernement à la suite de la mort d’une fillette maltraitée à Granby l’an dernier réclame la nomination rapide d’un directeur national pour donner le coup de barre nécessaire à la DPJ.

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a besoin de plus d’imputabilité et de leadership, conclut la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, à la suite des ratés qui ont fait la manchette ces derniers mois.

La présidente, Régine Laurent, a présenté lundi une recommandation au gouvernement, estimant qu’il y a « urgence d’agir », dans l’attente du dépôt du rapport final, reporté au mois d’avril.

Le directeur national que propose la commission aurait les pouvoirs d’un sous-ministre, pour freiner ce qu’elle appelle une « hémorragie du leadership ». Servant d’« ange gardien et de chien de garde », il aurait la tâche d’assurer la qualité des services et de les uniformiser d’une région à l’autre.

Écoutez la professeure et chercheuse à l'École de travail social de l'Université du Québec à Montréal Jade Bourdages:

Différent selon les régions

Mme Laurent a souligné que la commission avait mis en lumière des « disparités incroyables au niveau des régions », d’où le besoin d’un directeur national pour s’assurer notamment que la loi soit interprétée de la même façon partout au Québec.

Les premiers constats livrés lundi par la commission Laurent font aussi état de familles et d’intervenants en détresse par manque de services de qualité d’un côté, et par manque de temps et par épuisement de l’autre.

Les Autochtones sont aussi surreprésentés à la DPJ, qui ne tient pas compte des enjeux culturels et de leurs valeurs.

La réforme Barrette de 2015, créant les centres intégrés (et universitaires) de santé et de services sociaux (CISSS et CIUSSS), a aussi fragilisé les services à la jeunesse, les noyant « sous une cascade de décideurs ».

Mais surtout, la commission spéciale rappelle que les décisions de la DPJ devraient toujours prendre en compte d’abord l’intérêt de l’enfant, ce qui n’est pas toujours le cas.

« La parole des enfants doit être sollicitée, écoutée et protégée », a soutenu Mme Laurent, disant avoir entendu « tellement d’exemples où la voix, la volonté et les droits [de l’enfant] ne sont pas respectés » lors des audiences.

La présidente de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, Régine Laurent, a livré ses premiers constats hier à Montréal.

« Barouetter les enfants »

Elle a souligné que la commission avait aussi écouté des experts pressant la DPJ d’« arrêter de barouetter les enfants et de faire des essais et erreurs avec la famille d’origine », par exemple.

La recommandation d’instaurer rapidement un directeur national à la DPJ a été bien reçue par les syndicats d’employés et la Fédération des familles d’accueil et ressources intermédiaires.

« Oui, ça pourrait aider, mais ce ne sera pas suffisant », indique d’emblée Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Il réclame d’abord et avant tout la sortie des services à la jeunesse des CISSS et CIUSSS, surtout axés sur la santé, selon lui.

Directeur de l’externe

Le psychologue et ancien employé de la DPJ, Paul Langevin, espère quant à lui que ce poste sera pourvu par quelqu’un provenant de l’extérieur de l’organisation.

« Sinon, ça ne marchera pas », dit-il, si un responsable déjà en place est nommé, recréant selon lui les mêmes failles.

Pour sa part, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a dit accueillir avec intérêt les constats de la commission, promettant de les analyser en profondeur pour améliorer les services.

 
 
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Un CHSLD de Montréal envoie 20 de ses résidents à l'hôpital
Le Devoir (aussi paru sur le web) P. A3 - 2020/11/30
 

Le centre gériatrique Maimonides a envoyé dimanche 20 résidents dans deux hôpitaux montréalais après qu'une éclosion de COVID-19 eut fait 10 morts jusqu'ici et suscité l'inquiétude des responsables et des familles.

« Ce que nous voulons, c'est la sûreté de nos résidents. C'est pourquoi nous avons pris cette décision », a indiqué en entrevue la présidente-directrice générale adjointe du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal, France Dupuis.

Dix-huit résidents du Centre gériatrique Maimonides ont été envoyés à l'hôpital Hôtel-Dieu alors que deux autres ont été transférés à l'Hôpital général juif de Montréal. Dix résidents infectés sur la voie de la guérison sont demeurés dans leurs chambres du CHSLD après avoir été vus par un médecin.

Ces transferts sont intervenus un jour après que le CIUSSS a annoncé son intention de fermer une zone chaude dans l'établissement, qui comptait 30 résidents atteints de la COVID-19, pour essayer d'endiguer la propagation du virus.

L'éclosion a éclaté après qu'un soignant asymptomatique fut entré dans l'établissement. Il a ensuite été déclaré positif à la COVID-19, a fait savoir Mme Dupuis. « Même s'il n'y a qu'une personne, c'est comme un incendie : ça va très vite, les gens sont infectés très vite », a-t-elle souligné.

La situation a suscité de vives inquiétudes parmi les proches des résidents, qui ont organisé jeudi une manifestation devant l'établissement pour exiger plus de soutien. Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a déclaré le jour même qu'il avait demandé un rapport sur la situation et sur la nécessité de disposer de personnel supplémentaire.

Les CHSLD et les résidences pour aînés ont été durement touchés par la COVID-19 au printemps dernier. De nombreux établissements manquaient de personnel et, dans certains cas, le personnel se déplaçait d'un centre à l'autre, ce qui permettait au virus de se propager plus facilement.

Mme Dupuis a indiqué que son CIUSSS avait maintenant l'intention de rendre obligatoire pour les soignants l'obtention d'un résultat négatif au virus avant d'entrer dans les établissements de soins de longue durée.

« Le gouvernement nous permet également maintenant de le rendre obligatoire pour le personnel, ce qui n'était pas le cas auparavant », a-t-elle dit, ajoutant que les lacunes sont encore inévitables. « Mais au moins, nous serons plus sévères dans notre système de contrôle. »

 
 
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COVID-19: après des records, une légère baisse des nouveaux cas au Québec
Métro (site web) - 2020/11/30
 

Après une fin de semaine marqué par un nouveau record, le Québec enregistre une légère baisse des nouveaux cas de COVID-19 dans les dernières 24 heures, avec 1333 nouvelles infections. Au niveau de la répartition des nouveaux cas, c'est Montréal qui enregistre le plus gros de ce bilan avec 400 infections en 24 heures, suivi de la Montérégie avec 165, la Capitale-Nationale avec 162. Près de 142 371 personnes ont été infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie au Québec.

À lire aussi: Le CHSLD le plus infecté à Montréal ferme ses «zones chaudes» COVID-19: des demandes d'autorisations du vaccin de Moderna pour les États-Unis et l'Europe Des militants antimasques veulent entrer de force dans les hôpitaux

Le bilan humain s'alourdit avec 23 décès supplémentaires, dont 8 sont survenus dans les dernières 24 heures, 14 entre le 23 et le 28 novembre et 1 à une date inconnue. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec passe à 7056 décès.

Les hospitalisations sont en augmentation de 28 au cours de la dernière journée pour un cumul atteignant 693. Le nombre de personnes aux soins intensifs augmente de 2 et passe à 94 personnes.

Quant aux prélèvements pour la date du 28 novembre, ceux-ci s'élèvent à 27 115 pour un total de 3 897 373 tests.

1026 écoles avec cas actifs de COVID-19 au Québec

La dernière mise à jour du Ministère de l'Éducation à la date du 26 novembre faisait état d'une baisse des cas positifs actifs dans le réseau scolaire de la province avec près de 3283 cas (2626 élèves et 657 membres du personnel).

13 602 personnes ont été testées positives dans le réseau scolaire depuis le début de l'année scolaire au Québec. Parmi ces personnes, le ministère en dénombre 10 319, soit une augmentation de 317, considérées comme rétablis et de retour à l'école (dont 8404 élèves et 1915 membres du personnel).

Le nombre de classes fermées à cause d'une infection de COVID-19 a baissé de 34 pour un total de 1029. Trois écoles restent fermées ou partiellement fermées selon le ministère.

Si ce sont près de 2052 écoles qui ont été touchées par des infections de COVID-19 depuis la rentrée de septembre, 1026 ne présentent plus de cas actifs depuis 14 jours et sont retirés du compte. Le nombre d'écoles ayant au moins un cas positif actif augmente légèrement de 6 et repasse à 1026 écoles.

 
 
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La ventilation est «satisfaisante» dans les hôpitaux selon des tests gouvernementaux
TVA Nouvelles (site web, aussi paru dans Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec et 24 heures Montréal) - 2020/11/30
 

Des tests de la qualité de l’air menés dans les derniers jours dans différents hôpitaux et des CHSLD du Québec ont montré des résultats « satisfaisants ».

Ainsi, plus de 70 mesures du taux de dioxyde de carbone (Co2) ont été effectuées dans des CHSLD et des hôpitaux des régions de la Capitale-Nationale et de la Mauricie-et-Centre-du-Québec, indique le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), par voie de communiqué, lundi.

Elles montrent des moyennes de 651 et 707 parties par millions (ppm), respectivement, dans ces régions, soit moins que le seuil maximal de 1100 ppm recommandé par l'American Society of Heating, Refrigerating and Air-conditioning Engineers (ASHRAE).

Elles ont été réalisées à plusieurs endroits dans les hôpitaux (salle de repos, salle d’attente, poste de garde, vestiaire, chambre, etc.), principalement dans des zones froides (sans COVID), mais aussi dans quelques zones chaudes (avec COVID). Les endroits mesurés avaient différentes caractéristiques, soit différents types de systèmes de ventilation, incluant une ventilation par les fenêtres, et une occupation faible ou achalandée des espaces, précise-t-on également.

Ces résultats sont publiés alors qu’un groupe d’experts sous la supervision du ministère doit présenter au gouvernement des recommandations dans les prochaines semaines concernant la ventilation dans les établissements de santé.

 
 
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Une première victime de la COVID-19 au CHSLD Villa-Bonheur de Granby
ICI Radio-Canada (site web) - 2020/12/01
 

La santé publique en Estrie indique qu'un premier résident du CHSLD Villa-Bonheur de Granby a succombé à la COVID-19. La mort d'une personne dans la communauté de l'Estrie est aussi rapportée lundi.

Au CHSLD Villa-Bonheur, trois éclosions sont en cours. En tout, plus de 27 résidents et six employés ont été infectés.

L'établissement a dû se réorganiser dans les derniers jours, puisqu'il ne peut plus déplacer ses résidents infectés vers le centre de confinement de Sherbrooke qui affiche complet. Dans le CHSLD, une unité est maintenant réservée aux personnes atteintes de la COVID-19.

Le CHSLD Villa-Bonheur de Granby a réorganisé ses unités afin de créer une zone chaude comprenant les patients infectés.

Lundi, l'Estrie compte 96 nouveaux cas de COVID-19, dont 47 ont été recensés à Sherbrooke et 22 dans la Haute-Yamaska.

Les hospitalisations demeurent toutefois relativement stables. 24 personnes sont admises dans les hôpitaux et 6 sont traitées aux soins intensifs.

 
 
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COVID-19: Des signes encourageants pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean malgré deux morts
Le Quotidien (site web) - 2020/11/30
 

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean enregistre 116 nouveaux cas de COVID-19 et deux décès supplémentaires lundi. Malgré les pertes de vies qui continuent de s’accumuler, certaines données sèment l’espoir que la situation s’améliore tranquillement.

La région affiche maintenant un bilan de 5208 personnes infectées par le coronavirus et 127 décès depuis le début de la pandémie. Les deux personnes décédées au cours des dernières heures habitaient une résidence privée pour aînés (RPA). Soixante-quatre personnes sont actuellement hospitalisées, dont cinq aux soins intensifs.

Certaines données sont tout de même encourageantes. En plus du nombre de cas qui est moins élevé depuis quelques jours, pour une première fois depuis un moment, le nombre de nouveaux cas (116) est inférieur au nombre de nouvelles personnes guéries (180). La région compte également 1071 cas actifs, ce qui représente 385,8 cas actifs par 100 000 habitants, une baisse de 23,7 par rapport à la veille.

Quant aux nouveaux cas confirmés, plusieurs sont des contacts de cas connus qui étaient en isolement préventif.

Onze des nouveaux cas sont reliés à l’éclosion à l’hôpital de Chicoutimi. On compte un total de 259 personnes infectées (234 employés et 25 usagers) dans cet établissement depuis le début de l’éclosion.

Trois cas sont reliés à l’hôpital de Jonquière, pour un total de 27 personnes infectées (26 employés et un usager).

Deux cas sont pour leur part reliés à l’hôpital d’Alma où on répertorie un total de 165 personnes atteintes (122 employés et 43 usagers).

Deux cas sont également reliés au CHSLD Jacques-Cartier, portant à 142 le nombre de personnes atteintes (67 employés et 75 usagers).

Le CHLSD Georges-Hébert compte également un nouveau cas pour un total de 13 (cinq employés et huit usagers).

Le CLSC de Jonquière est également touché avec l’ajout de deux cas pour un total de 10 employés touchés depuis le début de l’éclosion.

Un total de 167 éclosions sont répertoriées sur le territoire régional.

Du nombre, 39 touchent des milieux scolaires, 92 des entreprises et milieux de travail, 13 des installations du CIUSSS, 15 des milieux d’hébergement et huit des milieux de garde.

Le Manoir Champlain, résidence privée pour personnes âgées de Chicoutimi, compte maintenant 178 cas.

 
 
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COVID-19: un CHSLD accueille des personnes au diagnostic positif
Le Journal de Montréal (site web) - 2020/11/30
 

Le CHSLD Jacques-Cartier de Chicoutimi, aux prises avec une importante éclosion de COVID-19, accueille des personnes infectées en provenance d'autres établissements de santé.

TVA Nouvelles a appris qu'une quinzaine de patients y ont été transférés dans les derniers jours.

Il s'agit de personnes en provenance de l'Hôpital de Chicoutimi ou d'autres CHSLD de la région qui ont obtenu un résultat positif à la COVID-19 et dont l'état de santé nécessite une hospitalisation.

Ce type de transferts est possible, selon la Santé publique, lorsqu'une personne est diagnostiquée positive et qu'il n'y a pas d'autres cas dans son milieu.

Le transfert d'un patient vers un milieu déjà en éclosion est alors privilégié pour limiter la propagation du virus ainsi que le risque d'engendrer une éclosion dans un milieu où le virus ne s'est pas encore introduit.

Cette approche permet aussi de diminuer la pression sur l'occupation des lits en milieu hospitalier.

Selon le plus récent bilan, 64 personnes atteintes de la COVID-19 occupent des lits au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dont cinq aux soins intensifs.

Il s'agit cependant de relocalisations temporaires. Ces personnes retourneront dans leur milieu d'origine lorsqu'elles seront rétablies.

Les autorités de la santé assurent que le CHSLD Jacques-Cartier conserve sa vocation, mais que des lits étaient disponibles pour accueillir ces personnes.

Les équipes en place peuvent aussi compter sur de l'aide supplémentaire, selon le CIUSSS.

Entre-temps, le Saguenay–Lac-Saint-Jean a enregistré 116 nouveaux cas ce lundi. La région continue de faire piètre figure dans la province, avec 167 foyers d'éclosion actifs.

L’on note toutefois une légère baisse du nombre de cas actifs depuis quatre jours.

Le virus poursuit sa progression dans les résidences privées pour aînés, alors qu'un nouvel établissement s'ajoute au tableau des éclosions. Il s'agit de la Villa des Pins de Dolbeau-Mistassini, où une trentaine de cas ont été confirmés au cours de la fin de semaine.

La situation revient peu à peu à la normale à la Villa Goyette de La Baie, où tous les résidents, sans exception, avaient été déclarés positifs. Il n’y reste qu'un seul cas positif. Le propriétaire, Philippe Dufour, a confirmé à TVA Nouvelles que l'avis d'éclosion est sur le point d'être levé. Trois résidents de cet établissement ont succombé à la COVID-19.

 
 
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«C’est le chaos à Villa-Bonheur»
La voix de l'Est (tablette) - 2020/12/01
 

La situation s’envenime au CHSLD Villa-Bonheur à Granby, en pleine éclosion de COVID-19. Les cas positifs se multiplient de jour en jour, tant chez les usagers que les membres du personnel. «Les filles tombent comme des mouches», a imagé une employée. «Pendant ce temps, a-t-elle renchéri, la mauvaise gestion fait en sorte que de pauvres résidents écopent.»

Granby - En date de samedi, la Santé publique faisait état d’un sombre bilan au centre d’hébergement. À ce jour, près de 40 personnes, dont une trentaine de résidents répartis sur trois étages, ont été infectées par le coronavirus entre les murs du CHSLD.

«Quand l’éclosion a commencé, il y a quelques jours, on avait un certain contrôle pour éviter que le virus se propage. Mais là, ça dérape. C’est de la pure improvisation», a confié notre source, préférant que l’on taise son identité par peur de représailles de l’employeur.

Une employée du CHSLD Villa-Bonheur à Granby

Des résidents pleurent. Ils n’en peuvent plus de vivre dans le chaos. Les filles sont découragées. Quand tu vois tes collègues attraper la COVID et tomber autour de toi, ça fait peur.

Une consoeur décrit le «chaos» dans lequel vivent les résidents et évolue le personnel. Elle cite en exemple une série d’événements survenus la semaine dernière.

«Six patients du cinquième étage sont dompés au troisième étage, car ils n’ont pas encore la COVID. Et le mot est faible. Une équipe à été dédiée à cette tâche par la CPI (prévention des infections) sans aucune planification. Ils ont transféré les patients sans les avoir avisé au préalable, ni explications. Les pauvres ont vu plein de gens entrer dans leurs chambres et mettre tous leurs articles personnels dans des sacs en plastique. Ordre de la direction. Ces sacs gisaient par terre autour d’eux. Leurs regards étaient remplis d’inquiétude, de peur.»

«Les préposées qui les ont reçus au troisième étage, en pleine heure de dîner, n’étaient même pas au courant qu’ils arrivaient. Aucune information concernant les besoins médicaux, l’hygiène. C’était déchirant», a-t-elle confié à La Voix de l’Est .

Des patients du troisième étage, amenés vers le cinquième, ont goûté à la même médecine. «Et aucune famille pour les aider à passer cette étape inhumaine», déplore notre source. «Des employées ont essayé de stopper ces transferts, en vain», souligne-t-elle.

Détresse

Alors que la COVID se propage à Villa-Bonheur, les membres du personnel qui ne sont pas tombés au combat tentent de garder la tête hors de l’eau. «Le cinquième étage est plein maintenant. Vingt-et-un patients positifs et trois autres employés, dont neuf de plus dimanche. Un vrai désastre, confie une de nos sources. On va avoir besoin de l’armée si ça continue. Il faut que ça sorte au grand jour, ça presse.»

Rappelons que le centre d’hébergement est un des établissements où la pénurie de personnel est la plus marquée en Estrie. Chaque jour, la pression monte d’un cran.

«Des résidents pleurent. Ils n’en peuvent plus de vivre dans le chaos. Les filles sont découragées. Quand tu vois tes collègues attraper la COVID et tomber autour de toi, ça fait peur. On vit une grande détresse. C’est sans compter toutes les heures supplémentaires qu’on doit faire. On peut travailler sept jours en ligne. On est au bout du rouleau.»

Le CIUSSS n'a pas donné suite à notre demande d'entrevue.

 
 
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