Revue de presse
9 décembre 2020


 
 
 
 
 

 
Vaccination : ça commencera le 21 décembre dans la région
La Nouvelle Union (site web) - 2020/12/08
 

La vaccination contre la COVID-19 s'amorcera à compter du 21 décembre prochain en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Il s'agit d'une nouvelle encourageante dans le contexte actuel de pandémie qui perdure depuis maintenant plusieurs mois. Il faudra néanmoins faire preuve de patience puisque la vaccination se fera de manière graduelle en priorisant les groupes les plus vulnérables, en commençant par :

Les personnes en grande perte d'autonomie qui résident dans les CHSLD ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF);

Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers;

Les personnes vivant en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées.

Fort d'une solide expérience en matière de vaccination de masse, la région sera fin prête pour la vaccination contre la COVID-19. Il reste néanmoins certains éléments logistiques à confirmer (nombre de doses par semaine, fonctionnement, lieux, ...). La population sera informée dès que les derniers détails seront connus.

Pour plus de détails sur la vaccination contre la COVID-19 au Québec, cliquez ici.

 
 
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COVID-19 : quatre nouveaux cas à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska
La Nouvelle Union (site web) - 2020/12/08
 

De nouveaux cas de COVID-19 ont été confirmés à l'unité 5e-A de l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska.

Sur cet étage du centre hospitalier régional, un employé et trois patients supplémentaires ont été infectés par le virus au cours des 24 dernières heures.

Depuis le début de l'éclosion à cet endroit, deux employés et six patients ont contracté la maladie.

Par ailleurs, les centres d'hébergement pour personnes âgées et les ressources intermédiaires de la région ont été épargnés par la COVID au cours de la dernière journée.

 
 
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Des vaccins dès le 21 décembre dans la région
Le Nouvelliste (site web) - 2020/12/08
 

L’opération de vaccination contre la COVID-19 pourra bel et bien commencer le 21 décembre en Mauricie et au Centre-du-Québec. C’est ce qu’a confirmé la directrice régionale de la Santé publique, Marie-Josée Godi, lors d’un point de presse tenu mardi, en fin de journée.

Celle-ci n’avait toutefois toujours pas de détails à annoncer concernant le déroulement de l’opération. On sait toujours que deux sites ont été identifiés, soit un en Mauricie et un au Centre-du-Québec, mais on n’a pas pu dévoiler les endroits ni même les villes où la vaccination aura lieu. Puisque des confirmations demeurent à venir de la part du ministère.

On ne connaît toujours pas non plus le nombre de doses que la région pourra recevoir, mais celui-ci devrait être au prorata de la population, a précisé la Dre Marie-Josée Godi, qui a ajouté que d’autres données pourraient entrer en ligne de compte.

Les gens devront tout de même s’armer de patience puisque la vaccination se fera de manière graduelle en priorisant les groupes les plus vulnérables, a-t-elle rappelé. Les personnes en grande perte d’autonomie qui résident dans les CHSLD ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF), seront les premières visés.

Toutefois, comme il faudra se déplacer pour recevoir le vaccin de Pfizer qui doit être conservé dans des congélateurs très puissants, cette clientèle devra attendre celui de Moderna. Puisqu’on ne souhaitera pas déplacer cette clientèle vers les centres de vaccination, mais plutôt les garder dans leurs milieux de vie.

Ce qui pourrait faire en sorte que les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers – qui sont dans la deuxième catégorie - seraient dans les faits les premiers à recevoir le vaccin. «Ce qui permettra de créer une espèce de cocon autour des personnes vulnérables», illustre la directrice régionale de la Santé publique.

Les personnes vivant en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées sont aussi parmi les gens qui seront priorisés. Ils sont dans la troisième catégorie.

Pour ce qui est du personnel qui sera nécessaire pour la première vague de vaccination, qui se déroulera jusqu’au 4 janvier, le CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec assure qu’il aura suffisamment d’employés pour suffire à la tâche.

Par la suite, des étudiants ou du personnel autorisé à vacciner pourraient venir en renfort, tout comme des professionnels d’autres domaines qui pourraient être dépêchés en vertu d’un arrêté ministériel.

Si elle a souligné la bonne nouvelle, la directrice régionale en a appelé à la prudence de la population qui devra continuer les mesures sanitaires telles que le port du masque, le lavage des mains et la distanciation dans les lieux publics.

 
 
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COVID-19: les places pour les hospitalisations sont occupées à 95%
Le Nouvelliste (site web) - 2020/12/08
 

Les unités COVID de Trois-Rivières et de Drummondville sont près de leur pleine capacité si bien que différentes actions pourraient être prises sous peu étant donné que la région s’approche de la surcapacité.

Avec une autre hausse des hospitalisations (+2), mardi, on comptait en effet 95 % des places en hospitalisation régulière qui sont occupées dans les unités COVID, c’est-à-dire 54 des 56 lits, tandis qu’il y avait toujours sept des douze places qui étaient prises aux soins intensifs.

Lors d’un point de presse tenue mardi, en fin d’après-midi, la Dre Marie-Josée Godi a admis que des solutions allaient devoir être prises au cours des prochains jours. Des annonces doivent d’ailleurs avoir lieu jeudi concernant la situation dans les hôpitaux.

«Des travaux sont en cours. Un protocole a été soumis pour approbation au ministère. Il y a des arrimages à faire avec les médecins, les infirmières et tous les gestionnaires des établissements», a-t-elle commenté.

La possibilité de transférer des patients atteints de la COVID-19 advenant une surcapacité est toujours sur la table, nous a fait savoir l’agent d’information du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Guillaume Cliche. Il a toutefois démenti des informations concernant un éventuel transfert de patients atteints du coronavirus vers Shawinigan.

On devrait en savoir un peu plus jeudi, alors qu’un autre point de presse doit se tenir concernant le délestage des chirurgies dans les hôpitaux pour répondre à la directive du ministre Christian Dubé de réduire les activités à 50% dans les blocs opératoires.

Un plan a d’ailleurs été soumis au ministère par le CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec pour approbation. «C’est pour dire on priorise tels services et tels services sont suspendus pour que le personnel puisse venir prêter main-forte aux secteurs priorisés», explique Guillaume Cliche.

55 cas et 3 décès dans la région

Pour une deuxième journée consécutive, le nombre de nouveaux cas de COVID-19 était près de la barre des 50 que s’était fixée la direction régionale de la Santé publique il y a quelques semaines.

On rapportait en effet 56 cas, mardi, soit 29 en Mauricie et 26 au Centre-du-Québec. Les secteurs les plus touchés étaient toujours Trois-Rivières (+16), et les MRC d’Arthabaska (+14) de Drummond (+9), suivis des MRC de Maskinongé (+6), des Chenaux (+2), Mékinac (+2) et de l’Érable (+2), de l’agglomération de La Tuque (+2) et la ville de Shawinigan (+1).

Le total des personnes rétablies était quant à lui en hausse de 71 et le nombre de cas actifs avait diminué de 15.

Malheureusement, trois décès se sont ajoutés, mardi, soit deux dans les ressources intermédiaires et les résidences privées pour aînés, ainsi qu’un autre dans la communauté.

Des éclosions sont toujours actives dans douze installations du CIUSSS, soit centre désigné d’hébergement temporaire de l’ENPQ à Nicolet, dans sept unités du CHAUR de Trois-Rivières, deux unités de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville, une unité de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska à Victoriaville et le Centre d’hébergement Frederick-George-Heriot de Drummondville. Au total, 14 nouveaux cas ont été rapportés dans le dernier bilan, soit 11 employés et 3 usagers.

La situation semblait plutôt stable dans les 11 résidences privées pour aînés, et une ressource intermédiaire, où des éclosions sont actives. Au total, ce sont cinq nouveaux cas qui se sont ajoutés, soit trois employés et deux résidents.

Pour ce qui est des écoles, le dernier rapport dévoilé lundi indique que de nouveaux cas ont été rapportés dans quatorze institutions de la région, soit six en Mauricie et huit au Centre-du-Québec.

 
 
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Vaccination contre la COVID-19 : l'opération s'amorcera le 21 décembre
La Nouvelle Union (site web) - 2020/12/09
 

Les premières doses du vaccin pour lutter contre la COVID-19 seront administrées à compter du 21 décembre dans la grande région Mauricie/Centre-du-Québec de façon graduelle, a annoncé la directrice régionale de la santé publique Marie Josée Godi.

Le vaccin sera disponible gratuitement pour toutes les personnes désireuses de le recevoir. Étant donné le contexte actuel, certaines personnes plus à risque auront priorité en accord avec le Comité d'immunisation du Québec. «À mesure que les vaccins seront disponibles, la vaccination sera élargie à de plus en plus de personnes. [...] Pour le moment, le nombre de doses pour notre région est à venir. Le nombre de doses qui pourrait être attribué sera au prorata. Il faudra administrer deux doses du vaccin par personne. Celles-ci doivent être espacées de trois à quatre semaines», a expliqué la Dre Godi.

Deux installations ont été ciblées pour procéder à la vaccination, soit une en Mauricie et une autre au Centre-du-Québec. L'emplacement de ces installations n'est toutefois pas déterminé pour le moment étant donné qu'elles n'ont pas encore été autorisées. «Les groupes des personnes les plus vulnérables se feront vacciner dans leur milieu de vie. À plus long terme, nous pourrons utiliser le même réseau de vaccination contre l'influenza.»

La Dre Godi a notamment fait valoir que la logistique en lien avec les réfrigérateurs spécialisés nécessaires pour l'administration du vaccin Pfizer complexifiait quelque peu le processus. «Tout l'encadrement nécessaire sera communiqué à l'ensemble des acteurs de la vaccination.»

Cette vaccination à grande échelle demandera également beaucoup de personnel. La Dre Godi s'est cependant montrée en confiance d'avoir les ressources humaines nécessaires pour procéder à cette grande opération. «Pour les premières étapes, nous avons assez de personnel. Il y a cependant un arrêté ministériel qui nous autorise plusieurs types d'emploi qui peuvent vacciner contre la COVID-19. Ça permettra d'avoir les ressources suffisantes pour la campagne à venir.»

La directrice de la santé publique de la Mauricie et du Centre-du-Québec a invité les gens à continuer de suivre les mesures sanitaires mises en place, malgré le début de la vaccination.

Ordre préliminaire des groupes à vacciner

1. Les personnes vulnérables et en grande perte d'autonomie qui résident dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF).

Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers. Les personnes autonomes ou en perte d'autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées. Les communautés isolées et éloignées. Les personnes âgées de 80 ans ou plus. Les personnes âgées de 70 à 79 ans. Les personnes âgées de 60 à 69 ans. Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complications de la COVID-19. Les adultes de moins de 60 ans sans maladies chroniques ou problèmes de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers. Le reste de la population adulte.

 
 
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Toute une équipe du CIUSSS MCQ est sur place
La Nouvelle Union P. 14 - 2020/12/09
 

Lors du point de presse hebdomadaire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux Mauricie-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), la semaine dernière, Isabelle Labrecque, directrice adjointe au programme de soutien à l’autonomie de la personne âgée, a indiqué que toute une équipe avait été dépêchée à la résidence des Jardins du parc linéaire de Victoriaville.

C’est que depuis plus de deux semaines, la résidence privée de personnes âgées (RPA) est aux prises avec plusieurs cas de COVID-19. Lundi, on dénombrait 75 résidents et 28 employés infectés, ainsi qu’un décès. Mme Labrecque a expliqué que dans cette résidence, il y avait eu, en une journée, une trentaine d’usagers atteints, ce qui a nécessité l’envoi d’une équipe de soins sur place afin d’assurer le suivi. Dans cette équipe, présente 24 h par jour et 7 jours par semaine, on retrouve des infirmières, des auxiliaires, aides de services et travailleurs sociaux pour assurer une prise en charge, en collaboration avec les gens du milieu.

«Et bonne nouvelle, la Croix-Rouge sera sur les lieux mardi (8 décembre) afin de stimuler les usagers et éviter leur déconditionnement», a-t-elle indiqué la semaine dernière. Dans cette résidence, il y aurait eu deux flambées. «Malgré la prévention, le virus est extrêmement contagieux», a-t-elle rappelé. On a également appris que tous les employés avaient été testés et qu’une stratégie de dépistage régulière était en place de même que des mesures pour contenir la maladie.

Les éclosions dans les RPA et les ressources intermédiaires sont préoccupantes puisqu’elles créent une pression sur le réseau de la santé. «Pour chaque éclosion, il y a une enquête épidémiologique pour accompagner les milieux et s’assurer qu’ils sont sécuritaires», a mentionné la directrice régionale de la santé publique, Dre Marie Josée Godi. Les éclosions demandent également l’envoi d’équipes dans les résidences ce qui fait en sorte que du délestage doit être fait. Dans la région, plusieurs services et activités ont dû être mis de côté pour répondre à la demande.

 
 
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Sept Estriens succombent et 40 éclosions terminées
La Tribune (site web, aussi paru dans La Voix de l'Est) - 2020/12/09
 

L’Estrie bat encore un triste record dans sa lutte au coronavirus. Cette fois, ce n’est pas l’augmentation quotidienne du nombre de nouveaux cas confirmés. On notait mardi 78 nouveaux cas, la plus faible augmentation depuis une semaine. En revanche, le nombre de décès a bondi à sept personnes victimes de la COVID-19.

Sherbrooke - Quatre de ces personnes habitaient au CHSLD Villa-Bonheur de Granby, deux étaient résidentes du CHSLD Argyll de Sherbrooke et la dernière habitait à la résidence privée pour aînés (RPA) Résidence Brooks de Sherbrooke.

Le nombre total de personnes décédées a donc grimpé à 82 Estriens.

Dans la première vague, 26 aînés sont décédés des complications de la COVID-19 dans la région. C’était alors bien en-deçà de la moyenne provinciale, puisque les CHSLD de l’Estrie avaient tous été épargnés par les éclosions et que peu de RPA avaient été touchées.

Depuis le début de la deuxième vague, au début août, 56 personnes supplémentaires sont décédées en Estrie.

Le nombre d’hospitalisations a aussi passé la barre des 30 personnes pour la première fois depuis le début de la pandémie. En effet, 31 personnes sont hospitalisées lundi, dont trois aux soins intensifs.

Au cours des derniers jours, une personne âgée entre 40 et 49 ans a succombé aux complications de la COVID-19.

Pour les autres personnes décédées en Estrie, 4 % étaient âgées de 60 à 69 ans, 22 % avaient entre 70 et 79 ans, alors que 73 % avaient plus de 80 ans.

Depuis le début de la pandémie, 33 des 82 victimes habitaient en résidences privées pour aînés (RPA), 30 en CHSLD ou à l’hôpital, 16 vivaient à domicile et trois en ressources intermédiaires (RI).

Sherbrooke enregistre encore le plus grand nombre de nouveaux cas déclarés avec 31, suivie du RLS de la Haute-Yamaska avec 17 nouveaux cas. Un seul RLS n’enregistre aucun nouveau cas actif, celui des Sources.

Une quarantaine d’éclosions terminées

La durée des éclosions dans les milieux est passée de 28 à 14 jours, à partir de la date du dernier cas positif recensé dans le milieu. Ce nouveau critère est mis en place à l’échelle provinciale et pour tous les types de milieux.

« Ce changement fait en sorte que nous fermons plusieurs éclosions aujourd’hui », explique le directeur de la Santé publique de l’Estrie, le Dr Alain Poirier.

« Jusqu’ici, nous suivons les éclosions pendant deux cycles d’incubation après le dernier cas positif, soit 28 jours. Maintenant, nous ferons un suivi 14 jours après le dernier cas positif déclaré dans une entreprise ou une école, par exemple », indique le Dr Alain Poirier.

Résultat : il ne reste plus qu’une cinquantaine d’éclosions actives en Estrie alors qu’il y en avait près d’une centaine jusque-là. Onze éclosions sont en CHSLD et neuf en résidences privées pour aînés, douze dans des milieux scolaires, cinq dans des milieux de garde, ainsi que 26 dans des milieux de travail.

L’éclosion au CHSLD Villa-Bonheur de Granby s’est encore amplifiée, alors que 86 des 104 résidents sont maintenant infectés par la COVID-19.

Des éclosions ont aussi été déclarées dans deux autres secteurs du CHSLD Argyll, à Sherbrooke. La première éclosion active touche maintenant 29 résidents, dont deux sont décédés, ainsi que 24 employés. La seconde éclosion dans un autre secteur touche cinq résidents et un employé. La troisième et dernière éclosion concerne moins de cinq résidents.

Trois agrégats sont toujours actifs dans la région : celui de Fleurimont avec 215 cas, celui d’Asbestos et Danville avec 243 cas et celui de Lac-Mégantic et Frontenac avec 159 cas.

 
 
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1564 nouveaux cas et 36 décès
La Presse (site web) - 2020/12/08
 

Le nombre d'hospitalisations continue à grimper au Québec, alors que les autorités de santé publique rapportent mardi 1564 nouvelles infections de COVID-19 et 36 décès supplémentaires.

Ces nouvelles données portent à 154 740 le nombre de personnes qui ont contracté la maladie depuis le début de la pandémie. Au total, 7313 personnes sont décédées des suites du coronavirus à travers la province.

À elles seules, les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l'Estrie totalisent chacune sept décès, suivies de la Capitale-Nationale avec six. Montréal et Lanaudière ajoutent également quatre décès, la Mauricie en compte trois, tandis que Laval en recense deux. L'Outaouais, Chaudière-Appalaches, les Laurentides et la Montérégie déplorent également un décès supplémentaire.

Alors que Québec a demandé lundi aux blocs opératoires de réduire de 50 % leurs activités pour diminuer la pression sur le réseau de la santé, le nombre d'hospitalisations a augmenté mardi de 17 par rapport à la veille, avec 81 entrées et 64 sorties.

On compte maintenant 835 patients qui sont hospitalisés en lien avec la COVID-19. De ce nombre, 114 patients se trouvent toujours aux soins intensifs ; c'est une hausse de neuf cas en seulement 24 heures.

« L'arrivée du vaccin dans les prochains jours est une bonne nouvelle. Par contre, il ne faut pas perdre le focus : ce n'est pas le temps de relâcher nos efforts. On doit continuer de limiter nos contacts. Le virus est encore présent pour plusieurs mois. »

– Christian Dubé, ministre de la Santé

Le nombre de prélèvements, lui, est en baisse par rapport à la moyenne sur sept jours. En date du 6 décembre, le Québec a en effet réalisé un peu plus de 25 000 tests de dépistage, ce qui est bien en deçà des résultats des derniers jours à ce chapitre.

Encore fragile en Ontario

De son côté, l'Ontario a signalé mardi 1676 nouveaux cas de COVID-19 et 10 nouveaux décès dus au virus. Au total, 794 personnes sont hospitalisées en Ontario en raison de la COVID-19, dont 219 aux soins intensifs ; 132 personnes sont sous respirateurs. La province affirme avoir effectué 39 198 tests depuis le dernier rapport quotidien.

Des 1676 nouveaux cas enregistrés mardi, 588 étaient signalés à Toronto, 349 dans la région de Peel et 141 dans la région de York. Par ailleurs, 333 nouveaux cas de COVID-19 ont été liés aux écoles, dont au moins 278 parmi les élèves, ce qui porte le nombre d'écoles avec au moins un cas à 853, sur les 4828 écoles publiques de l'Ontario.

Dans les foyers de soins de longue durée, 673 résidants sont actuellement atteints de la COVID-19 et cinq nouveaux décès ont été signalés mardi. La province affirme que 116 de ses 626 foyers de soins de longue durée connaissent une éclosion. À l'échelle du Canada, 426 294 cas de la COVID-19 et 12 823 décès ont été rapportés depuis l'apparition du virus au pays.

La COVID-19 en graphiques Suivez la progression de la pandémie en temps réel dans notre page de graphiques interactifs.

 
 
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Situation toujours préoccupante au CHSLD Saint-Brigid's
ICI Radio-Canada (site web) - 2020/12/08
 

Près de 50 % des résidents du CHSLD Saint-Brigid's Home, à Québec sont maintenant infectés à la COVID-19. Actuellement, 61 des 134 résidents sont infectés, de même que 31 employés. Dix décès sont aussi répertoriés.

Des chiffres qui ont triplé en une semaine. En effet, il y a sept jours, 47 résidents étaient atteints de la COVID-19, de même que 20 employés.

Dans la Capitale-Nationale, les milieux de soins sont toujours des lieux importants d'éclosion, avec 30.

Mardi, le CIUSSS de la Capitale-Nationale a annoncé 146 nouveaux cas et six décès supplémentaires.

124 personnes sont hospitalisées, dont 13 aux soins intensifs.

La région de Chaudière-Appalaches faisait état de 59 nouveaux cas, dont 28 personnes hospitalisées et six aux soins intensifs.

Une personne de plus est décédée du coronavirus, portant à 147 le nombre de morts depuis le début de la pandémie.

 
 
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Québec conclut un nouvel accord de principe avec la FIQ
ICI Radio-Canada (site web) - 2020/12/08
 

La deuxième fois aura été la bonne : le gouvernement Legault s'est finalement entendu avec la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dans le cadre des négociations entamées avant la pandémie de COVID-19 avec l'ensemble du secteur public.

Un tel accord avait été conclu avec le syndicat le mois dernier, mais il avait été rejeté par les déléguées lors d'un conseil national extraordinaire, quelques heures après avoir été annoncé. Les parties étaient revenues à la table de négociation tout récemment.

La FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec confirme cette fois que l'instance a accepté d'entériner à forte majorité le nouvel accord qui concerne les conditions de travail des membres, comme la charge de travail, le ratio patients/infirmière, les horaires et les congés.

Réunies virtuellement en conseil national mardi, les déléguées [...] ont entériné à 82 % la nouvelle entente de principe conclue dans les dernières heures avec le gouvernement sur les matières sectorielles a fait savoir le syndicat par communiqué, en début de soirée.

Une trêve pour NoëlC'est le premier ministre François Legault lui-même qui avait révélé la conclusion d'un tel accord lors d'une conférence de presse sur un tout autre sujet, en fin d'après-midi, alors que les déléguées de la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec étaient toujours réunies en conseil.

On a trouvé toutes sortes d'incitatifs pour être capables de mieux organiser le travail, a-t-il résumé.

C'est bon pour les Québécois, pour les patients, et puis c'est bon pour les infirmières : il va y avoir plein de changements qui vont faire en sorte qu'elles vont avoir une meilleure qualité de vie, moins de temps supplémentaire obligatoire, donc une meilleure organisation du travail. C'est gagnant-gagnant.

François Legault, premier ministre du Québec L'entente est bien « sectorielle »; elle ne porte donc pas sur les salaires, la retraite, les droits parentaux ni les disparités régionales, qui relèvent des négociations « intersectorielles » menées conjointement avec l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).

Les gains obtenus sont majeurs pour les professionnelles en soins, car ils viendront changer profondément la culture de gestion néfaste des dernières années qui a largement contribué à la dégradation des conditions de travail, a indiqué par communiqué la présidente de la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Nancy Bédard.

Parmi les gains obtenus figurent entre autres :

Des cibles de diminution de ratios patients/infirmière et l'ajout de 1000 équivalents de postes à temps complet dans les CHSLD publics et privés conventionnés;Un engagement du gouvernement à limiter le recours aux travailleurs des agences privées;Une nouvelle prime d'attraction-rétention pour les salariées détenant un poste à temps complet sur le quart de soir, de nuit et de rotation, pouvant atteindre 4 % d'augmentation;La bonification de la prime de fin de semaine, qui passera de 4 % à 8 %;La possibilité pour une professionnelle en soins à temps complet de soir de travailler neuf jours toutes les deux semaines. De nombreuses manifestations s'étaient tenues au cours des derniers mois pour dénoncer les conditions de travail des infirmières, particulièrement sollicitées et épuisées par la pandémie de COVID-19. Certaines s'étaient même enchaînées devant le Conseil du Trésor, le mois dernier.

Outre des changements aux ratios patients/infirmière pour réduire leur charge dans les différents établissements, la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec réclamait notamment la fin des heures supplémentaires obligatoires.

Elle souhaitait aussi de manière générale que le gouvernement offre plus de stabilité à ses membres, afin de rendre la profession plus attrayante.

Le communiqué publié par la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec mardi ne précise pas si l'entente répond de manière satisfaisante à ces demandes. Tout au plus y apprend-on qu'elle prévoit une lettre d'entente avec comme objectif la diminution de l'utilisation du temps supplémentaire.

Le gouvernement Legault est encore plus avare de détails. Dans un bref communiqué, les ministres Sonia LeBel et Christian Dubé se sont simplement dits heureux de la conclusion de l'entente de principe, rappelant que celle-ci demeurera confidentielle tant et aussi longtemps que les syndiquées n'auront pas voté sur son contenu.

La FIQ avait plus tôt cette année attiré l'attention des médias avec une mise en scène élaborée pour illustrer le problème des ratios patients/infirmière.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec compte quelque 76 000 membres infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques travaillant dans les établissements de santé publics du Québec. Près de 90 % sont des femmes.

L'accord de principe entériné par le conseil national de la FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec mardi sera soumis aux membres sous la forme d'une entente globale lorsque les négociations menées conjointement avec l'APTSAlliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux seront terminées.

Pendant ce temps, d'autres syndicats d'importance piaffent d'impatience, notamment ceux des enseignants des écoles primaires et secondaires. Les membres de la CSQ viennent d'ailleurs de commencer à se doter d'un mandat de grève équivalant à cinq jours, qui ne pourrait toutefois être exercé qu'à compter du mois de février

 
 
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Le Canada à deux doigts des premières doses
Le Devoir (site web) - 2020/12/09
 

Les résidents des CHSLD feront partie des tout premiers Canadiens à recevoir le vaccin contre la COVID-19 mis au point par Pfizer et BioNTech. À moins que Santé Canada ne joue les trouble-fêtes, quelque 2000 d'entre eux pourraient se voir administrer une première dose dès la semaine prochaine.

« J'ai un grand degré de certitude que ça va fonctionner pour la semaine prochaine », a souligné le premier ministre fédéral, Justin Trudeau, lors d'un point de presse, lundi.

Le chef du gouvernement a « beaucoup d'espoir » de voir Santé Canada « approuver » le vaccin au cours de la semaine, et ce, sans aucun compromis sur sa sécurité. « On pourrait commencer à livrer la semaine prochaine. [...] Nous pourrons prendre de l'avance dans notre plan de vaccination », s'est-il réjoui, aux côtés du major général Dany Fortin, qui s'est vu confier la mission de gérer la distribution des vaccins au pays.

En vertu de son entente avec Pfizer et BioNTech, le Canada recevra 249 000 doses du candidat-vaccin durant le mois de décembre. Elles seraient prêtes pour vacciner les personnes jugées prioritaires « un jour ou deux » après avoir été livrées au gouvernement fédéral, selon le major général Fortin.

Québec s'attend à recevoir au cours de la semaine prochaine des conteneurs thermiques renfermant quelque 4000 doses. Ces boîtes -- dans lesquels il faut ajouter de la glace sèche de temps en temps -- seront expédiées rapidement dans des CHSLD de Québec et Montréal afin d'y immuniser environ 2000 résidents en leur administrant deux doses en trois semaines, a annoncé le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, lundi.

Québec prévoit la réception de 57 000 doses de plus entre le 21 décembre 2020 et le 4 janvier 2021, grâce auxquelles il a espoir de vacciner entre 22 000 et 28 000 personnes supplémentaires.

Ce vaccin pose un défi logistique particulier, puisqu'il doit être entreposé à une température de -70 °C à -80 °C. Le gouvernement québécois a recensé 20 sites au Québec munis d'« ultra-congélateurs », où le géant pharmaceutique Pzifer livrera des doses de vaccin au cours des prochaines semaines. Chaque région administrative du Québec compte un tel site, sauf Montréal, qui en a quatre, et la Montérégie, qui en a deux. « Non seulement on a l'expertise, mais on a les ressources », a fait remarquer M. Dubé lundi. Le ministère se garde la possibilité de faire appel, au besoin, à des milliers de professionnels supplémentaires -- inhalothérapeutes, acupuncteurs, audiologistes, dentistes, sages-femmes, par exemple -- pour administrer des vaccins contre la COVID-19, a-t-il rappelé.

Hiver 2021

Québec escompte recevoir au total 1,3 million de doses à la fois de Pzifer et de Moderna en janvier, février et mars 2021. « Ça veut dire quand même qu'il faut vacciner 100 000 personnes par semaine pendant les douze semaines des trois premiers mois », a illustré Christian Dubé. « On pourrait monter à beaucoup plus que ça », a-t-il ajouté.

4000 C'est le nombre de doses que s'attend à recevoir Québec au cours de la semaine prochaine, soit assez pour vacciner 2000 personnes.

Cherchant à « rassurer les Québécois [sur le] degré de préparation » de l'État québécois, l'élu caquiste a répété que plus d'un million de personnes ont été vaccinées contre la grippe en un mois, soit 250 000 personnes par semaine.

Le gouvernement québécois s'est mis en tête de couvrir 75 % de la population -- soit plus ou moins 6,4 millions de personnes -- au moyen du vaccin contre la COVID-19. À raison de 250 000 doses par semaine, il lui faudrait environ un an pour atteindre sa cible.

Groupes prioritaires

M. Dubé a par ailleurs « pris acte » lundi de l'avis du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) selon lequel les 40 000 résidents de CHSLD, qui ont été frappés de plein fouet par la COVID-19, devraient être les premiers à recevoir le vaccin.

Les 325 000 travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux suivront, à commencer par ceux qui courent le plus grand risque d'attraper le virus en raison de leurs contacts réguliers avec des patients ou encore de transmettre le virus à des personnes vulnérables, a suggéré le CIQ. Ce faisant, le gouvernement québécois protégerait le système de santé, en prévenant des éclosions de COVID-19 et des infections nosocomiales.

Les 136 000 personnes vivant dans une résidence privée pour aînées (RPA) se verront par la suite inoculer le vaccin contre la COVID-19.

Les 46 000 résidents de communautés « isolées » et « éloignées », y compris autochtones, sont les suivants sur la liste des groupes prioritaires élaborée par le CIQ. Il vaut mieux mettre à l'abri les centres de santé locaux d'un afflux de personnes développant des symptômes graves et nécessitant des soins de pointe offerts dans des grands centres.

Le vaccin contre la COVID-19 sera par la suite réservé, dans l'ordre, aux 418 000 personnes âgées de 80 ans et plus, puis aux 768 000 personnes âgées de 70 à 79 ans... et aux 1 158 000 personnes âgées de 60 à 69 ans.

Environ 2,9 millions de Québécois auront alors eu accès au vaccin.

Le vaccin contre la COVID-19 sera ensuite offert à plus de 1 million d'adultes âgés de moins de 60 ans éprouvant une ou plusieurs maladies ou problèmes chroniques -- problèmes cardiaques, d'hypertension, de diabète ou d'obésité morbide, par exemple.

Les travailleurs des services essentiels âgés de moins de 60 ans pourront par la suite solliciter le vaccin, ce qui permettra notamment de « mitiger les conséquences économiques et sociales » de la COVID-19, estime le ministère de la Santé.

Enfin, le vaccin sera offert au reste de la population, aux jeunes ainsi qu'aux femmes enceintes.

Pour tout savoir sur la COVID-19 Notre tableau de bord sur l'évolution de la pandémie, revu et amélioré La carte des régions à risque au Québec, mise à jour en temps réel Le petit lexique des couleurs de la pandémie La liste des écoles touchées par la COVID-19 Comment le coronavirus a-t-il progressé dans différentes nations? Nos journalistes scientifiques en action

Le Royaume-Uni invite toute personne âgée d'au moins 16 ans à se faire vacciner, soutenant que « les données indiquent une efficacité élevée du vaccin dans tous les groupes d'âge à compter de 16 ans et plus ». De son côté, Québec n'a pas fixé d'âge minimal à partir duquel une personne pourra être vaccinée contre la COVID-19. Des résultats d'études en cours nourriront sa réflexion, explique-t-on.

Le CIQ a inscrit les « femmes enceintes » au dernier rang des groupes prioritaires pour la vaccination par « prudence », les effets secondaires sur le foetus étant méconnus à l'heure actuelle.

Le Comité sur l'immunisation du Québec avait en tête quatre critères -- l'âge, l'existence de maladies ou de problèmes chroniques, la profession ainsi que le milieu de vie de la personne -- ainsi que cinq valeurs -- la bienfaisance, l'équité, la justice, la réciprocité et la non-malfaisance -- tout au long de l'élaboration de sa proposition de plan de vaccination.

Christian Dubé a dit s'attendre à voir l'« avis préliminaire » du CIQ être adapté en fonction de la démographie des lieux de vaccination afin d'éviter toute perte. « Il y a sûrement des mises à jour qui vont devoir être faites au cours des prochaines semaines parce que ça bouge toujours un peu », a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a mis en garde la population québécoise contre les risques d'être gagné par un « faux sentiment de sécurité » après l'arrivée des premiers vaccins en sol canadien. Il a demandé aux Québécois de continuer à faire des « sacrifices » jusqu'à ce qu'une « bonne proportion » de la population soit vaccinée.

Arruda témoignera devant les députés mercredi Le directeur national de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, témoignera mercredi devant les députés de l'Assemblée nationale. Le docteur Arruda avait consenti à aller échanger avec des députés de tous les partis, mais aucune date n'avait encore été fixée. Les partis de l'opposition avaient demandé vendredi à ce que le directeur national de la santé publique se présente en commission parlementaire avant la fin de la session, le 11 décembre. En neuf mois de pandémie, les élus n'ont jamais pu échanger directement avec le docteur Arruda, avaient-ils souligné. Pourtant, il prend des décisions «qui ont eu des impacts concrets sur la vie de tous les Québécois», avait remarqué le coporte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, qui veut notamment le questionner sur la transmission du virus par aérosol.

 
 
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Délestage massif dans les hôpitaux
Le Devoir P. A1,A2 - 2020/12/08
 

Québec se prépare au pire et enclenche le report de 50 % des chirurgies et des rendez-vous non urgents, compte tenu de la hausse constante des cas d'infections. Et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, n'écarte pas que ce délestage puisse atteindre 70 % si la situation ne s'améliore pas à court terme.

« Ça fait très longtemps qu'on dit que ça va finir par avoir un impact sur le système hospitalier, et malheureusement on en a la preuve », a déploré lundi le ministre Dubé, lors d'un point de presse à Montréal.

Devant la montée constante des cas d'hospitalisations dues à la COVID-19, le ministre a ordonné lundi matin aux hôpitaux de déposer dans les 24 heures un plan pour libérer plus de lits destinés aux patients atteints par la COVID-19.

« Jusqu'à maintenant, on était capables dans nos hôpitaux [] de fonctionner à 80 % de notre capacité. [] On abaisse ça à 50 % et on va peut-être être obligés d'aller à 30 %. C'est des chirurgies et des rendez-vous qu'on est obligés de reporter », a souligné le ministre. Et cela, alors que le nombre des malades admis dans les hôpitaux continue sa progression, avec 40 hospitalisations de plus pour un total de 818 au Québec, dont 105 aux soins intensifs.

La directive, envoyée lundi matin aux P.-D.G. d'établissements du réseau de la santé signale que la situation actuelle « est très préoccupante », et enjoint aux hôpitaux d'être prêts à déployer dès vendredi le personnel pour ouvrir 75 % des lits destinés à la COVID-19, et 100 % de leur cible dès le 17 décembre.

« Nous devons prendre des mesures pour éviter que les capacités hospitalières soient atteintes [et] nous préparer à ce que la situation épidémiologique nous montre », indique la missive, rappelant que 6654 travailleurs de la santé manquent au travail.

« C'est un peu la panique au ministère », a indiqué une source ayant reçu lundi la fameuse directive.

Dans plusieurs régions, la capacité d'accueil des urgences était dépassée lundi, atteignant plus de 150 % dans Lanaudière, 140 % en Montérégie, plus de 110 % à Laval et plus de 100 % à Montréal, en Chaudière-Appalaches et sur la Côte-Nord.

« Le week-end a été un désastre pour les cas de COVID-19, il n'y avait plus de lits COVID à Montréal dimanche soir », a confié au Devoir un médecin urgentologue de la région de Montréal.

« Ça commence à ressembler à la première vague. Mais en avril, on pouvait monter les patients aux étages, les lits étaient vides. Mais là, les cas de COVID-19 ont doublé à l'urgence, et c'est difficile de leur trouver des lits », a indiqué hier le Dr Bernard Mathieu, médecin spécialiste en urgence à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Coup de barre à Québec

Dans la région de la Capitale-Nationale, le CHU du Québec-Université Laval a annoncé dès lundi l'annulation immédiate de 3000 rendez-vous ambulatoires et le report de quelque 300 chirurgies. Les blocs opératoires rouleront à 70 % de leur capacité normale pour dégager le personnel nécessaire pour ouvrir de nouveaux lits destinés aux malades de la COVID-19. La région a cumulé 304 nouveaux cas vendredi,

143 samedi, et 160 dimanche.

« Aujourd'hui [4 décembre], il y a 64 patients hospitalisés COVID-19 dans le CHU de Québec », a annoncé vendredi dernier au personnel médical et professionnel le Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels (DSP) du CHU de Québec, dans une vidéo que Le Devoir a pu regarder.

« C'est le plus gros nombre jamais atteint. Nous avons en plus 6 patients COVID positifs à l'intérieur de nos urgences. Il nous faut donc faire face à la musique.»

L'hôpital prévoit d'abord libérer 76 lits à l'Enfant-Jésus et 18 lits en soins intensifs, pour affecter 174 employés de plus au chevet des patients COVID-19. Si nécessaire, jusqu'à 24 lits de plus, 6 lits de soins intensifs et 68 employés supplémentaires viendront s'y ajouter.

Le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal a aussi fait savoir que des salles d'opération seraient fermées à l'Hôpital général juif et que les visites en personnes à l'hôpital sont supprimées à compter de demain et jusqu'au 31 janvier, sauf pour un seul proche aidant par patient. En plus d'autres mesures restrictives, les exigences de dépistage du personnel et des proches aidants viennent aussi d'être renforcées, « pour garder le contrôle de la situation », a indiqué ce CIUSSS en soirée.

Cri du cœur du ministre

« Rendu à 800 [hospitalisations], on n'en a plus, de marge de manœuvre », a dit le ministre Dubé en après-midi, pressant les Québécois de faire un dernier effort pour que le réseau de la santé puisse résister jusqu'à l'arrivée des premiers vaccins. « Les gens peuvent faire une différence », a-t-il dit, inquiet du relâchement observé dans la population.

Il a invité la population à ne pas tarder à se faire dépister et, surtout, « à ne pas perdre le focus », malgré l'arrivée prochaine du vaccin. Pour Christian Dubé, il serait intolérable que des gens succombent de la COVID-19 maintenant en raison de l'insouciance de proches ou de la population, alors qu'une solution est à portée de main.

Malgré la situation difficile, le ministre Dubé écarte pour l'instant l'idée d'un reconfinement suggéré par certains économistes et prévoit plutôt accroître les sanctions prévues pour ceux qui lésinent sur les règles sanitaires.

« Il y a déjà pas mal de mesures, il faut s'assurer de les suivre », a-t-il dit.

Combien de temps devra durer ce délestage massif, appelé à influer sur la santé de milliers de patients ? « Ça va dépendre des Québécois », a tranché le ministre.

 
 
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Le CIUSSS diminue sa capacité d’interventions chirurgicales de 70%
Le Quotidien (site web) - 2020/12/08
 

Le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean va reporter pas moins de 300 chirurgies par semaine, pour une réduction de 70 pour cent des activités dans les blocs opératoires, afin de diriger le personnel vers les soins COVID, ce qui aura comme conséquence d’amplifier la problématique des listes d’attente, au cours des prochaines semaines.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé a demandé aux CIUSSS et CISSS de diminuer les activités dans les blocs opératoires de 50% pour faire face à la crise. La situation est encore plus dramatique au Saguenay-Lac-Saint-Jean, où le CIUSSS doit réduire de 70% les activités chirurgicales et fonctionner avec 4 salles sur 15 au Saguenay.

La présence au point de presse régulier du CIUSSS de la directrice des services professionnels, la docteure Marlène Landry, traduit bien la gravité de la situation. La patronne des médecins est plus que préoccupée par cette situation.

« La capacité dans la région est de 1800 chirurgies par mois. Si l’on se met à 30% de cette capacité, ça signifie que 300 chirurgies par semaine sont délestées. C’est un nombre important et qui nous inquiète. On travaille très fort. On a des équipes d’experts qui regardent chacune des chirurgies reportées et qui s’assurent que l’on priorise les bonnes personnes », a insisté la DSP du CIUSSS.

Le réseau régional de la santé est donc plus que jamais dans une situation précaire, malgré la baisse de tous les indicateurs utilisés pour mesurer l’étendue de la pandémie. La région a occupé pendant cinq semaines la première place au Canada pour la prévalence de la maladie et cette situation a fait des ravages au sein du personnel des hôpitaux.

Marlène Landry ne peut évidemment pas confirmer que ce délestage massif des activités chirurgicales n’aura pas d’impact pour certaines personnes. Le comité formé de plusieurs spécialistes en médecine qui analyse chacun des cas tente d’identifier du mieux possible sur une base clinique les chirurgies essentielles et celles que l’on peut reporter.

Il n’est pas plus facile pour Marlène Landry d’établir un échéancier qui permettra de faire le rattrapage nécessaire pour les activités chirurgicales. Elle a cependant réitéré que le comportement de « chacun d’entre nous » sera déterminant puisqu’il aura un impact à la hausse ou à la baisse sur la pression exercée sur le réseau régional de la santé.

La directrice des services professionnels a admis que le rattrapage en chirurgie deviendra un enjeu québécois, puisque tout le monde sera confronté aux mêmes problématiques que celles prévalant avant le début de la pandémie. La limite à la capacité de récupération est fixée par le personnel nécessaire pour les activités chirurgicales. La pénurie d’infirmières ne sera pas moindre à la fin de la pandémie.

Les chiffres de la Santé publique depuis le début de la pandémie semblent démontrer qu’il existe un phénomène de surmortalité au sein de la population québécoise en plus de la surmortalité provoquée par la COVID-19. Selon Donald Aubin, il faudra un certain temps afin de pouvoir procéder à ce genre d’analyse, mais il admet que la pression sur le système de santé provoquée par la pandémie et les conséquences des hospitalisations liées à la COVID-19 ont définitivement des effets à long terme pour certaines personnes et cette réalité justifie plus que jamais de se protéger contre le virus.

Les chiffres publiés jusqu’à maintenant par la Santé publique permettent de bien comprendre l’ampleur des ravages causés par la maladie au sein du réseau régional de la santé. Depuis mars, la région a enregistré 5909 cas positifs à la COVID-19 pour l’ensemble de la région. Ce nombre comprend 1078 travailleurs de la santé. L’éclosion à l’hôpital de Chicoutimi, qui accueille la majorité des cas de COVID-19, a touché 349 personnes, majoritairement du personnel médical dans les catégories infirmières, infirmières auxiliaires et préposés.

Éclosion à l’urgence

Comme si la situation n’était pas assez précaire, le docteur Donald Aubin a confirmé que le service d’urgence de l’hôpital de Chicoutimi a été déclaré comme milieu d’éclosion officiel. Deux cas positifs de COVID-19 y ont été confirmés avec des liens entre eux. Les différentes équipes d’intervention sont au travail afin de tenter de freiner cette éclosion.

Les deux médecins ont rappelé à plusieurs reprises pendant le point de presse que malgré la baisse des indicateurs, il était toujours nécessaire de respecter les règles de distanciation et de protection. Le directeur de la Santé publique est toutefois demeuré prudent quand il a été interrogé sur la pertinence de procéder à un confinement de 14 jours pendant la période des Fêtes afin de donner un véritable répit au réseau de la santé.

Il a cependant admis qu’il y avait des discussions en ce moment et que différentes possibilités sont analysées, incluant celle d’un confinement de 14 jours. Généralement, ce genre de réponse indique que la Santé publique est tout de même avancée dans son analyse de la situation.

Malgré un ralentissement de la progression de la maladie dans la région, le virus est toujours bien présent dans les résidences privées pour aînés (RPA). Il s’agit d’un indicateur de premier plan dans la gestion du réseau de la santé, car les résidents qui développent la maladie ont de fortes chances de se retrouver à l’hôpital ou aux soins intensifs. À titre d’exemple, le Manoir Champlain pourrait franchir les 200 cas dans les prochaines heures.

 
 
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Les premiers CHSLD qui recevront le vaccin contre la COVID-19 sont identifiés
Le Devoir (site web) - 2020/12/09
 

Les résidents du Centre gériatrique Maimonides Donald Berman, à Côte-Saint-Luc, et du CHSLD Saint-Antoine, à Québec, seront les premiers au Québec à recevoir le vaccin mis au point par Pfizer et BioNTech.

Le gouvernement québécois croise les doigts afin que le vaccin contre la COVID-19 -- jugé « sécuritaire » et « efficace » par l'Agence américaine des médicaments (FDA) -- obtienne l'homologation de Santé Canada dans les prochains jours. Une campagne de vaccination sans précédent pourra alors démarrer. Le ministère de la Santé ambitionne de voir au moins 75 % de la population québécoise vaccinée, c'est-à-dire plus ou moins 6,4 millions de personnes.

Le ministère de la Santé compte désormais vacciner quelque 57 000 Québécois d'ici le 4 janvier 2021.

Précisément, 4000 doses seront expédiées dans deux centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) -- Maimonides à Montréal et Saint-Antoine à Québec -- la semaine prochaine, puis 53 000 doses seront livrées dans 20 sites de vaccination aux quatre coins du Québec, y compris quelques CHSLD, d'ici la fin de l'année 2020.

Selon les dernières projections, 650 000 Québécois pourraient être vaccinés d'ici la fin de mars 2021. À en croire la liste établie par le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ), les 40 000 résidents des CHSLD, les 325 000 travailleurs du réseau de la santé, les 136 000 personnes vivant dans une résidence privée pour aînées (RPA), les 46 000 résidents de communautés « isolées » et « éloignées » ainsi que quelques-unes des 418 000 personnes âgées de 80 ans et plus se seront fait inoculer le vaccin contre la COVID-19 avant l'arrivée du printemps. Attention, « l'ordre de priorisation du Comité d'immunisation du Québec pourrait être adapté selon les contraintes logistiques imposées par le fournisseur Pfizer », a averti le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé, mardi.

Changement à la direction de la campagne de vaccination

Le haut fonctionnaire Jérôme Gagnon a cédé son poste de directeur de la campagne de la vaccination contre la COVID-19 « pour des raisons de santé ». La responsabilité du volet « opérationnel » de la campagne de vaccination pèse désormais sur les épaules du p.-d.g. du CISSS de Chaudière-Appalaches, Daniel Paré.

 
 
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« On dirait qu'on revient dans le temps »
La Presse + P. Actualités 6 - 2020/12/09
 

Devant la hausse des hospitalisations, du nombre d'infections et des morts qui s'est poursuivie mardi au Québec, l'idée d'un reconfinement devient de plus en plus réelle dans la province. Pendant que le gouvernement Legault affirme qu'il « n'exclut rien » et analyse tous les scénarios, des experts pressent les autorités de faire vite pour éviter le pire, à quelques semaines de la période critique du temps des Fêtes.

« On dirait qu'on revient dans le temps, à l'époque de la première vague », lance le Dr Matthew Oughton, spécialiste des maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal, en entrevue avec La Presse.

Alors que Québec a demandé en début de semaine aux blocs opératoires de réduire de 50 % leurs activités pour diminuer la pression sur le réseau de la santé, le nombre d'hospitalisations a augmenté mardi de 17 par rapport à la veille, avec 81 entrées et 64 sorties. « C'est vraiment une situation horrible de devoir dire non à des gens, surtout que ça fait des semaines qu'on est en zone rouge. À ce rythme, c'est prévisible que ça devienne pire, puisqu'avec l'arrivée de l'hiver, les gens vont davantage être à l'intérieur », dit le Dr Oughton.

Non seulement le temps des Fêtes serait le « moment parfait » pour mettre le Québec sur pause, mais il serait aussi le bon temps pour « investir davantage » dans le traçage et optimiser les mesures, croit le médecin. « Si on peut enfin assurer un traçage rapide, on pourrait réellement briser la hausse de la transmission. Une autre mesure avant Noël, ça pourrait être d'imposer le masque pour tous les élèves à l'école, et bien sûr d'améliorer la ventilation », soulève-t-il.

La Dre Élise Boulanger, coprésidente de la Communauté de pratique des médecins dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), abonde dans le même sens. « Ce qui se passe est très inquiétant. La hausse d'hospitalisations continue à mettre le système sous pression, et le délestage également, surtout qu'on avait déjà beaucoup de gens en attente », dit-elle en soupirant.

« L'approche actuelle, on l'essaie depuis plusieurs mois et les cas montent encore. C'est dur de dire si c'est une question de relâchement, mais c'est très probable qu'on s'en va vers un autre confinement. »

— La Dre Élise Boulanger, médecin en CHSLD

Legault reste ouvert

N'excluant pas de remettre la province sur pause, le premier ministre François Legault a de nouveau invité mardi les entreprises qui le peuvent à fermer leurs portes pendant les Fêtes pour réduire la transmission de la COVID-19.

« Est-ce qu'on doit aller plus loin dans nos contraintes ? On suit chaque jour l'évolution de la pandémie, et on n'exclut rien. Mais il n'y a pas de décision prise à ce moment-ci pour en faire plus », a indiqué mardi le premier ministre, en mêlée de presse, en parlant d'un « équilibre » à trouver et à adapter au fil du temps.

Il n'exclut rien non plus pour la fermeture de certains détaillants, si le nombre de cas et de décès continue d'augmenter. M. Legault a réitéré son appel aux entreprises de permettre autant que possible le télétravail pour tous leurs employés pendant les Fêtes, afin de limiter la propagation du virus. « Il faut casser cette deuxième vague qui est très forte partout dans le monde », a-t-il dit. Aux employeurs qui le peuvent, « fermez », a ajouté le premier ministre, en insistant sur le fait qu'il faut collectivement limiter nos contacts au maximum. Au sujet du délestage dans les hôpitaux, le premier ministre s'est aussi montré préoccupé.

« On avait déjà beaucoup de chirurgies reportées. On va en ajouter sur la liste d'attente. Ce n'est pas souhaitable, c'est inquiétant. On suit quotidiennement l'évolution des cas, les hospitalisations, la situation hôpital par hôpital. À un moment donné, on est dans la balance des inconvénients. »

— François Legault, premier ministre du Québec

Québec « espère » la reprise des opérations non urgentes au début du mois de janvier. Lundi, près de 80 experts universitaires en santé, en économie et en sciences sociales ont signé une lettre ouverte pour demander au gouvernement d'imposer un confinement similaire à celui du printemps. Cette proposition survient au moment où le nombre de nouveaux cas dans la province a battu des records au cours de la fin de semaine. Le Québec a fait état de 2031 nouveaux cas samedi et de 1691 dimanche.

Un bilan qui s'alourdit

Pendant que le nombre d'hospitalisations continue de grimper au Québec, les autorités de santé publique ont rapporté mardi 1564 nouvelles infections de COVID-19 et 36 morts supplémentaires. Ces nouvelles données portent à 154 740 le nombre de personnes qui ont contracté la maladie depuis le début de la pandémie. Au total, 7313 personnes sont mortes des suites du coronavirus à travers la province.

Les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de l'Estrie totalisent chacune sept décès, suivies de la Capitale-Nationale avec six. Montréal et Lanaudière ajoutent également quatre morts, la Mauricie en compte trois, tandis que Laval en recense deux. L'Outaouais, Chaudière-Appalaches, les Laurentides et la Montérégie déplorent également un décès supplémentaire.

On compte maintenant 835 patients hospitalisés en lien avec la COVID-19. De ce nombre, 114 patients se trouvent toujours aux soins intensifs ; c'est une hausse de 9 cas en seulement 24 heures.

« L'arrivée du vaccin dans les prochains jours est une bonne nouvelle. Par contre, il ne faut pas perdre le focus : ce n'est pas le temps de relâcher nos efforts. On doit continuer de limiter nos contacts. Le virus est encore présent pour plusieurs mois », a martelé sur Twitter le ministre de la Santé, Christian Dubé.

 
 
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Un CHSLD de Québec se prépare à vacciner contre la COVID-19
ICI Radio-Canada (site web) - 2020/12/08
 

Des résidents du Centre d'hébergement Saint-Antoine, à Québec, seront vaccinés dès le début de la semaine prochaine contre la COVID-19. Ce projet pilote jettera les bases d'une campagne de vaccination sans précédent déployée aux quatre coins du Québec au cours des prochaines semaines.

Les 4000 premières doses du vaccin acheminées par l'entreprise Pfizer vont permettre de vacciner 2000 personnes. Les doses seront d'abord distribuées à Québec et à Montréal dans le cadre d'un projet pilote.

L'autre CHSLD ciblé par la santé publique est le Centre hospitalier gériatrique Maimonides, dans l'ouest de l'île de Montréal.

Ces deux CHSLD auraient été choisis en fonction de la disponibilité des considérants logistiques pour accueillir et stocker le vaccin à ultra-basse température (congélateur, espace sécuritaire, etc.) et de la volonté de Pfizer d'effectuer le projet pilote dans les grands centres urbains.

Déjà à pied d'oeuvre dans la Capitale-NationaleDéjà, des travailleurs du CIUSSS de la Capitale-Nationale sont à pied d'oeuvre mardi pour que la toute première séance de vaccination dans la région de Québec se déroule sans anicroche.

Nous sommes heureux de faire partie, avec Montréal, des premières villes au Québec à recevoir des doses du vaccin de Pfizer. Sans entrer dans les détails pour l'instant, nous sommes à planifier avec nos équipes et celles du MSSS la distribution des premières doses dès la semaine prochaine, a réagi Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale, mardi matin.

Mais attention, il s'agit d'un petit échantillon de doses, destinées à un nombre restreint de résidents et employés de CHSLD.

Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale Campagne de vaccination sans précédentPar la suite, le gouvernement Legault s'attend à pouvoir vacciner jusqu'à 28 000 personnes d'ici le 4 janvier et 650 000 personnes d'ici le 31 mars.

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale est optimiste malgré le défi colossal. Des leçons ont été tirées des expériences passées, comme la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en 2009.

Dans la Capitale-Nationale, nous serons prêts à procéder à la vaccination dès que les doses de vaccins nous seront acheminées. Nos équipes se préparent et planifient la logistique de cette opération d'envergure, que nous attendons tous. Vous savez, il s'agit de vaccins différents, mais notre grande expérience avec la vaccination de la grippe nous aide grandement, souligne Mélanie Otis.

Nous comptons dans nos rangs de nombreux employés et gestionnaires avec une expertise solide dans le processus de vaccination.

Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale Avec les informations de Hadi Hassin et Jérôme Labbé

 
 
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COVID-19 : une docteure fait le point sur la situation dans la région
La Nouvelle Union (site web) - 2020/12/08
 

Dre Manon Henri, de l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska, a partagé de nombreuses données sur sa page Facebook personnelle afin de mettre en lumière l'impact de la COVID-19 en Mauricie/Centre-du-Québec.

«Pour ceux qui pensent que la COVID-19 n'occasionne pas tant de décès ou d'hospitalisations dans notre région. Voici les vraies données en date de ce jour : Éclosion à HDA et cinq patients COVID dans notre hôpital (avant le bilan d'aujourd'hui), 38 patients sur capacité de 40 lits COVID au CHRTR, 7 patients sur capacité de 10 lits aux USI du CHRTR, dont 6 patients intubés, 13 patients COVID sur 16 lits à Drummondville, tous les lits (32) au centre de confinement à Nicolet occupés et 73 patients COVID+ dans la RPA des Jardins du parc linéaire à Victo avec environ 15 décès! Nous sommes rendus à transférer des patients à Sherbrooke.

Donc merci de continuer à suivre les consignes sanitaires afin de protéger nos aînés et notre système de santé sur le bord de craquer.»

En date du 7 décembre, le CIUSSS MCQ faisait état d'un seul décès aux Jardins du parc linéaire de Victoriaville, mais aujourd'hui, à l'instar de la docteure Henri, la directrice générale de l'établissement a plutôt confirmé à Radio-Canada qu'une quinzaine de résidents de l'endroit avaient succombé au virus au cours des deux dernières semaines.

 
 
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Plus de décès dans les RPA que dans les CHSLD lors de la 2 e vague
ICI Radio-Canada (site web) - 2020/12/08
 

Au cours de la deuxième vague de COVID-19, le Saguenay-Lac-Saint-Jean compte désormais plus de décès dans les résidences privées pour aînés (RPA) que dans les CHSLD.

Selon les données comprises dans les états de situation dans les CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée et RPArésidence privée pour aînés publiés par Québec, on note jusqu'à maintenant 42 décès liés au coronavirus survenus parmi des résidents de 13 RPArésidence privée pour aînés différentes, contre 39 dans les CHLSDCHLSD.

C'est le Manoir Champlain, à Chicoutimi, qui est le plus touché avec 11 décès. Viennent ensuite le Domaine des aînés à Alma, avec 9, et la Villa des Sables, à Jonquière, avec 6.

Du côté des CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée, le total pour la seconde vague s'établit à 39, soit 30 à Jacques-Cartier (Chicoutimi), sept à Isidore-Gauthier (Saint-Coeur-de-Marie) et deux à Georges-Hébert (Jonquière).

Lors de la première vague au printemps, il y avait eu 21 morts au CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée de la Colline, à Chicoutimi-Nord, et cinq à la congrégation des Antoniennes de Marie.

Depuis le début de la pandémie, 147 Saguenéens et Jeannois sont décédés des suites de la COVID-19.

 
 
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Chronique - Entre urgence et patience
Le Devoir (aussi paru dans Web) P. A3 - 2020/12/09
 

Les premiers ministres fédéral et provinciaux vont se rencontrer (virtuellement) jeudi pour discuter, pour une énième fois, des transferts fédéraux en santé. Ottawa ne promet rien pour l'instant, tandis que les provinces ont déjà fait connaître leurs attentes, soit une première hausse de 67 % des transferts en santé, suivie d'une indexation annuelle de 6 %. L'écart est si vaste qu'une entente, surtout rapide, serait un vrai miracle.

Invoquant les besoins financiers immédiats entraînés par la pandémie, le gouvernement Trudeau a clairement dit qu'il ne souhaite pas prendre d'engagements financiers récurrents. Trop d'inconnues demeurent. Ottawa s'en tient donc à des investissements importants, mais ponctuels, depuis le début de la crise sanitaire. Dans le dernier énoncé économique, il n'a rien prévu pour bonifier les transferts en santé, mais a annoncé un investissement d'un milliard de dollars sur deux ans pour améliorer les soins de longue durée. Cette aide serait toutefois assortie de conditions, ce que refusent les provinces. À Québec, l'Assemblée nationale a unanimement dénoncé la chose.

Les soins de santé sont une compétence exclusive des provinces et celles-ci la gardent jalousement. Elles ont toutefois cédé du terrain dans les années 1960 quand, pour étendre l'assurance maladie au-delà de la Saskatchewan, le gouvernement fédéral avait délié ses goussets. Il s'était alors engagé à financer une partie du programme. À l'époque, on parlait de la moitié de la facture des hôpitaux et du salaire des médecins.

Mais Ottawa effectuait des vérifications pour s'assurer que les fonds servaient aux dépenses prévues, raconte André Juneau, un ancien haut fonctionnaire fédéral qui a travaillé entre autres au ministère des Finances et à celui de la Santé. Ottawa en a eu marre de cette bureaucratie, les provinces aussi. Pour en finir avec celle-ci, le gouvernement fédéral a proposé, en 1977, d'offrir son financement sous deux formes, la moitié serait en espèces et l'autre, en points d'impôt. Cette dernière méthode signifiait qu'Ottawa cédait aux provinces une portion de son assiette fiscale. Ce ne serait plus lui, mais les provinces qui percevraient ces impôts et qui en disposeraient comme elles l'entendent. Elles ont accepté.

Peu de gens prennent encore en considération la valeur des points d'impôt cédés dans le calcul de la contribution fédérale. Même le gouvernement fédéral ne les intègre plus à ses calculs, bien qu'il continue d'estimer ce qu'il aurait dans ses coffres s'il les avait conservés. Selon le dernier Rapport sur les dépenses fiscales fédérales, la valeur estimée de ces points d'impôt était de 29,5 milliards de dollars en 2019 et, n'eût été la pandémie, elle atteindrait 30,4 milliards en 2020.

André Juneau est l'un de ceux qui pensent qu'on ne devrait pas ignorer la valeur de cette forme de compensation financière puisque les provinces l'ont elles-mêmes acceptée. Il reconnaît toutefois que le fédéral a, de son côté, modifié à quelques reprises sa part en espèces, et ce, de façon unilatérale.

Même en ignorant la valeur des points d'impôt, la part exacte de la contribution fédérale au financement des soins de santé ne fait pas consensus. Les provinces, qui réclament qu'Ottawa paie jusqu'à 35 % de la facture, affirment qu'il n'éponge que 22 % de l'ensemble de leurs dépenses en santé. Mais si on ne tient pas compte de ce que couvre la Loi canadienne sur la santé, la proportion change. Selon un rapport récent du Directeur parlementaire du budget (DPB), « le soutien fédéral aux provinces et territoires au titre du TCS [Transfert canadien en matière de santé] est passé de 27,7 à 32,3 % de leurs dépenses de santé dans les catégories visées ».

Et voilà le noeud. La liste des « catégories visées » a évolué, mais pas au même rythme que les percées et pratiques médicales. On n'hospitalise plus autant qu'auparavant. La technologie progresse rapidement et son prix explose. Les médicaments représentent une part de plus en plus importante des protocoles de soin et, bien sûr, de la facture.

L'absence d'engagement fédéral à la veille de la rencontre des premiers ministres n'a pas fait sursauter le ministre québécois des Finances, Eric Girard. « La négociation s'amorce, il y a une demande et les discussions vont avoir lieu », a-t-il déclaré. Avec raison.

La pandémie fait rage et la campagne de vaccination à venir accapare toute l'attention. Pour voir loin, il faut voir clair. La COVID-19 a exposé au grand jour les failles du système de santé. L'argent ne suffira pas à les combler, mais il en faudra. L'équation à résoudre n'est pas simple alors que les citoyens s'attendent à une remise à niveau des services et demandent des comptes à leurs gouvernements provinciaux. Le fédéral ne peut ni faire ni dicter les réformes nécessaires. Il demeure cependant le gouvernement doté de la plus grande marge de manoeuvre financière, ce qui lui interdit d'opposer une fin de non-recevoir aux provinces une fois le pire de la crise sanitaire passé.

 
 
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Des cadeaux pour redonner le sourire en CHSLD
La Voix de l'Est P. 27 - 2020/12/09
 

À l’approche du temps des Fêtes, la Fondation de l’Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins (BMP) veut à sa façon amener un peu de lumière dans des CHSLD de la région en cette période de pandémie. Pour ce faire, l’organisation distribuera des sacs cadeaux aux résidents de ces établissements.

Par ailleurs, la Fondation BMP a misé sur des produits locaux pour concocter ses sacs, qui seront distribués dans les centres d’hébergement de Bedford, Farnham, Sutton ainsi que dans la partie dédiée à la clientèle en CHSLD au centre hospitalier de Cowansville.

On parle entre autres «d’une boîte de biscuits du Club des Lions de Cowansville, d’un sachet de lavande Le Grand Héron, de lavande biologique cultivée à Bolton-Ouest et utilisée en aromathérapie ainsi que de cartes de voeux», a énuméré la Fondation.

Notons que les cartes destinées aux aînés ont été fabriquées par les élèves des écoles Saint-Léon et Heroes Memorial Elementary School de Cowansville, puis Saint-Vincent-Ferrier de Bromont.

 
 
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