Revue de presse
29 décembre 2020


 
 
 
 
 

 
COVID-19: 275 nouveaux cas et huit décès dans la grande région de Québec
Le Soleil (site web) - 2020/12/28
 

Émilie Pelletier

Le nombre de nouveaux cas rapportés dans la grande région de Québec continue d’augmenter, alors que les dernières données disponibles faisaient état de 275 infections supplémentaires lundi. Pendant ce temps, la vaccination a repris pour les travailleurs de la santé qui travaillent auprès d’aînés de la région.

La propagation du virus demeure élevée du côté de la Capitale-Nationale. Le bilan publié pour les 24 dernières heures montrait une augmentation de 179 nouveaux cas. La région a ainsi franchi la barre des 17 000 cas confirmés depuis le début de la pandémie (17 096).

Par ailleurs, six décès se sont ajoutés aux 641 déjà recensés sur ce territoire.

Le personnel chargé de l’opération vaccination était pour sa part à pied d’œuvre lundi matin pour continuer d’administrer le deuxième arrivage des vaccins Pfizer/BioNtech reçu par le CIUSSS de la Capitale-Nationale le 21 décembre dernier.

La Santé publique régionale prenait une pause de quatre jours pour les Fêtes, du 24 au 27 décembre.

Avec cinq plateaux de 975 doses réparties entre le CHSLD Saint-Antoine et l’Institut universitaire de santé mentale de Québec (IUSMQ), la centaine d’usagers du CHSLD et de l’Unité psycho-gériatrique de même que les travailleurs de la santé qui œuvre auprès d’eux s’est conclue le 23 décembre.

Le CIUSSS prévoit désormais «poursuivre la vaccination des travailleurs en CHSLD, ressources intermédiaires et ressources familiales de la Capitale-Nationale qui travaillent directement auprès des résidents, ce qui se fait aujourd’hui [lundi] et demain [mardi] à l’IUSMQ», précise la porte-parole Mélanie Otis.

Les personnes vaccinées une première fois au CHSLD Saint-Antoine pourront recevoir la deuxième dose à partir de la semaine du 4 janvier.

«Une fois exclu le nombre de ‘’deuxièmes doses’’, on peut projeter près de 2000 doses additionnelles, ce qui permettra de vacciner 1000 nouvelles personnes», mentionne Mme Otis.

Depuis que la vaccination a débuté le 14 décembre dans la Capitale-Nationale, 3460 personnes ont été vaccinées.

Chaudière-Appalaches

L’augmentation des cas est également présente en Chaudière-Appalaches. Lundi, 96 nouvelles infections ont été rapportées, contre seulement 19 la veille.

Un total de 7905 personnes ont été infectées dans cette région depuis le mois de mars et on y signale 179 décès.

Là aussi la vaccination, entamée mercredi dernier, se poursuit. Jusqu’à 727 personnes ont reçu la première dose du sérum contre la COVID-19 au CHSLD Paul-Gilbert et à l’Hôpital de Saint-Georges.

 
 
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Encore 146 éclosions de COVID-19 dans la Capitale-Nationale
Radio-Canada (site web) - 2020/12/28
 

Audrey Paris

Même si le nombre d’éclosions a légèrement diminué depuis Noël, la région doit encore jongler avec 146 éclosions actives sur le territoire.

À titre de comparaison, lors du bilan des dernières 24 heures publié le 24 décembre, il y avait 157 éclosions actives dans la Capitale-Nationale.

Les milieux de travail sont encore au sommet du nombre d’éclosions avec 65 (-4), suivis par les CHSLD et les RPA où 34 éclosions (-1) sont comptabilisées.

On recense aussi 17 éclosions dans les milieux de soins hospitaliers, alors qu’il y en avait 19 le 24 décembre.

Reprise de la vaccination

Les employés des CHSLD, des ressources intermédiaires (RI) et des ressources de type familial peuvent se faire vacciner lundi et mardi à l'Institut universitaire en santé mentale de Québec. La campagne de vaccination était sur pause depuis le 23 décembre.

Dans son bilan, la santé publique précise que 3460 doses du vaccin ont été administrées dans la région jusqu’à maintenant.

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale estime être en mesure d'administrer les deuxièmes doses du vaccin à compter du 4 janvier.

Une fois exclu le nombre de vaccins nécessaires pour les deuxièmes doses, on peut projeter près de 2000 doses additionnelles, ce qui permettra de vacciner 1000 nouvelles personnes, précise la porte-parole du CIUSSS, Mélanie Otis.

15 personnes aux soins intensifs

Actuellement, 121 personnes sont hospitalisées pour la COVID-19 dans la Capitale-Nationale, mais rappelons que la région accueille aussi des patients des autres régions dans l’Est-du-Québec.

Les soins intensifs des hôpitaux consacrés au nouveau coronavirus accueillent présentement 15 personnes. Une hausse d’un cas depuis le 24 décembre.

Au cours des dernières 24 heures, 223 nouveaux cas s’ajoutent au bilan, ainsi que 13 nouveaux décès.

Dimanche, on dénombrait 167 nouveaux cas et 23 décès. Par contre, nous ne connaissons pas encore le nombre de nouveaux cas enregistrés pour les 24 et 25 décembre.

Depuis le début de la pandémie, au moins 618 personnes ont succombé à la COVID-19 dans la Capitale-Nationale.

727 doses du vaccin dans Chaudière-Appalaches

Lundi, il est possible de confirmer que 727 doses du vaccin ont été administrées dans Chaudière-Appalaches.

Après avoir vécu un automne très chaud sur le plan de la contamination communautaire, la situation se stabilise dans cette région.

Au cours des dernières 24 heures, 96 nouveaux cas ont été confirmés, alors que le bilan de dimanche faisait état de 19 nouveaux cas.

Cette région cumule 179 décès liés à la COVID-19 depuis le début de la pandémie.

 
 
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8 nouveaux décès et 1752 cas actifs de COVID-19 à Laval
Le Courrier de Laval (site web) - 2020/12/28
 

Par Benoit LeBlanc

Au lendemain du week-end de Noël, Laval compte 1752 personnes atteintes actuellement par la COVID-19, une hausse de 209 cas actifs en 4 jours sur son territoire.

La Direction de santé publique de Laval a dévoilé ces nouveaux chiffres en début d’après-midi, le lundi 28 décembre.

Malheureusement, la région enregistre désormais 746 décès reliés au coronavirus, soit 8 de plus que mercredi dernier.

Par contre, 826 personnes supplémentaires se sont rétablies de la COVID-19 durant la même séquence, portant ce bilan à 13 482 guérisons.

La région de Laval cumule à ce jour 15 980 cas validés de COVID-19, soit 195 autres cas confirmés en 4 jours, ce qui représente un taux de contamination de 3609 cas par tranche de 100 000 habitants, tous secteurs confondus.

Tour des quartiers

Duvernay, Saint-Vincent-de-Paul et Saint-François recensent 2817 personnes testées positives à ce jour, soit un ratio de 4502 cas par 100 000 habitants.

À Sainte-Dorothée, Laval-Ouest, Les Îles-Laval et Fabreville-Ouest, on dénombre désormais 2409 personnes infectées à la COVID-19, soit 3509 cas par 100 000 habitants.

Par ailleurs, Fabreville-Est et Sainte-Rose ont maintenant un bilan de 2377 citoyens affectés, un taux de 3167 cas par 100 000 habitants.

Du côté de Vimont et Auteuil, on atteint les 1868 cas confirmés jusqu’ici, une proportion de 2971 cas par 100 000 habitants.

Dans Pont-Viau, Renaud-Coursol et Laval-des-Rapides, la hausse de personnes infectées touche les 2629 tests positifs, soit 3304 cas par 100 000 habitants.

Finalement, Chomedey reste le secteur le plus atteint de Laval, enregistrant 3830 cas validés, un ratio de gens testés positifs qui a augmenté de 4073 cas par 100 000 habitants.

Méthodologie

Prendre note que tel qu’indiqué sur le site Web du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, ces chiffres par secteur incluent l’ensemble des cas des citoyens testés positifs à la COVID-19, qu’ils résident dans des milieux fermés ou ailleurs dans la communauté.

Les milieux fermés incluent des milieux de vie comme les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), les résidences privées pour aînés (RPA), les ressources intermédiaires (RI), ainsi que les centres correctionnels.

Les données présentées sont calculées en fonction du lieu de résidence. Le CISSS tente toujours de déterminer le foyer de 50 cas jusqu’ici.

 
 
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Un bon départ pour l’opération vaccination dans la région
Le Nouvelliste, p. 9 - 2020/12/26
 

SÉBASTIEN LACROIX

TROIS-RIVIÈRES — La vaccination va bon train dans la région. Lors de la toute première journée, mardi, ce sont 386 doses de vaccin qui ont été administrées, soit 207 à Trois-Rivières et 179 à Drummondville.

L’opération s’est déroulée rondement, puisqu’il s’agissait de 20 % des doses qui avaient été administrées au Québec cette journée-là. «Ç’a bien été. La fluidité était super bonne. Les gens l’attendaient. Ils ont pris leur rendez-vous. Ils se sont présentés sur place. Ils ont eu leur vaccin», raconte l’agent d’information du CIUSSS de la Mauricie-Centredu-Québec, Guillaume Cliche.

Au total, ce sont 288 membres du personnel qui sont en contact direct avec les patients des CHSLD qui se sont rendus sur place pour avoir la vaccination. Il y a aussi eu 97 résidents du Centre d’hébergement Cloutier-du Rivage qui avaient reçu la première dose du vaccin de Pfizer. À la fin de la journée, mercredi, on prévoyait que 152 résidents allaient être vaccinés, ce qui représente 92 % des résidents qui étaient ciblés au départ.

Comme les résultats officiels ne sont divulgués que le lendemain, à 11 h, sur quebec.ca, il ne nous a pas été possible de connaître le nombre de doses de vaccin qui avaient été administrées mercredi.

L’opération prendra une pause pour Noël et reprendra la semaine prochaine, pour trois journées de vaccination pour continuer d’écouler les 3000 doses reçues le 21 décembre.

Il y a également 3000 autres doses qui sont attendues à compter du 4 janvier. Ce qui permettra de donner la deuxième dose du vaccin de Pfizer qui est nécessaire pour être immunisé contre la COVID-19.

Une discussion s’est aussi tenue, mercredi, concernant le vaccin de Moderna dont l’homologation par Santé Canada avait été rendue publique depuis quelques heures. «Nous n’avons pas de date et nous n’avons pas le nombre de doses.

(…) Ça risque d’aller assez rapidement, mais on n’a pas de date de fixée, admet Guillaume Cliche. Ça va nous permettre plus de latitude parce qu’on va pouvoir se déplacer au lieu de rassembler ça sur un site. On pourra aller vers les CHSLD prioritairement.»Par ailleurs, le CIUSSS a tenu à rappeler à la population que les groupes de personnes à vacciner seront ajustés et élargis au fur et à mesure que les vaccins seront reçus. Dans un reportage présenté par TVA Trois-Rivières, on a pu voir des personnes âgées se présenter sur le site de Drummondville pour recevoir le vaccin et qui ont dû rebrousser chemin.

LE NOMBRE DE CAS DEMEURE STABLE, MAIS ÉLEVÉ La moyenne de nouveaux cas de la COVID-19 est stable, mais demeure élevée dans la région. La semaine dernière, elle oscillait un peu en bas de la barre des 100 nouveaux cas chaque jour.

Mercredi, encore 98 nouveaux cas avaient été confirmés dans la région, soit 23 en Mauricie et 75 au Centre-du-Québec. Les MRC de Drummond et d’Arthabaska étaient encore les plus problématiques avec respectivement 38 et 27 nouveaux cas. Trois-Rivières (+11) et Shawinigan (+7), ainsi que les MRC de l’Érable (+5), de Maskinongé (+4), de Bécancour (+3), de Nicolet-Yamaska (+2) et des Chenaux (+1) complétaient le tableau.

Au cours des jours précédents, les bilans quotidiens avaient été en montagne russe, avec 76 cas, mardi, 42, lundi, 81, dimanche, 104, samedi, et 93, vendredi. «La situation générale demeure stable, mais élevée pour ce qui est du nombre de cas, dans la région. Ça rappelle l’importance de respecter les mesures et de poursuivre nos efforts pour que ça puisse baisser un petit peu pour que nous puissions envisager un retour à la baisse pour le niveau d’alerte.»

La moyenne du nombre de cas est au-dessus de 80 depuis une semaine. Pour pouvoir changer de palier, il faudrait que la région enregistre une moyenne de 50 nouveaux cas pendant plusieurs jours et qu’il y ait une baisse en ce qui concerne les hospitalisations.

Les signes sont encourageants en ce qui concerne les hospitalisations régulières. Il y a deux semaines, 95 % des lits en hospitalisation régulière étaient occupés, contre 57 %, mercredi, avec 32 personnes sur les 56 places disponibles.

Une autre personne avait toutefois été transférée aux soins intensifs qui sont sollicités de façon importante depuis une semaine. «Ça fait plusieurs journées que nous sommes à 9 ou 10 lits d’occupés et là, nous sommes à 11 sur une capacité de 12», indique l’agent d’information du CIUSSS de la Mauricie-Centredu-Québec, Guillaume Cliche. Si on devient en surcapacité, nous pourrions interpeller une autre région.»Le centre désigné d’hébergement temporaire de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet, est également assez sollicité avec 36 personnes qui occupent les 43 lits disponibles pour les résidents provenant des Ressources Intermédiaires (RI) et les résidences privées pour aînés (RPA) de la région.

LA TRANSMISSION COMMUNAUTAIRE EN HAUSSE Mercredi, on comptait 106 éclosions actives, soit 30 en Mauricie et 76 au Centre-du-Québec.

Ce sont surtout les milieux de travail qui sont touchés étant la cause de 55 éclosions dans la région. Les écoles et les garderies comptent pour 29 éclosions tandis que les autres proviennent des RI/RPA et des milieux de soins.

Malgré la fermeture des écoles depuis jeudi, il y a eu quelques cas de plus provenant des établissements scolaires dans la dernière semaine. «Ça s’était stabilisé beaucoup, mais on a eu une recrudescence. On ne sait pas comment ça s’explique. On ose espérer que la fermeture dans les prochains jours aura un effet positif.»«Il y a aussi beaucoup de transmission communautaire actuellement, ajoute-t-il, puisque plusieurs cas ne sont pas associés à des éclosions connues.»

Mercredi, encore 98 nouveaux cas avaient été confirmés dans la région, soit 23 en Mauricie et 75 au Centre-du-Québec.

 
 
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COVID-19 : la campagne de vaccination est lancée en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada (site web) - 2020/12/27
 

La campagne de vaccination contre la COVID-19 a été lancée à 6 h 30 samedi en Abitibi-Témiscamingue.

Le premier à recevoir le vaccin est Mark Burke résident du CHSLD Pie-XII de Rouyn-Noranda.

En ce début de campagne de vaccination dans la région, trois catégories de la population seront priorisées.

Il s'agit des personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les CHSLD ou dans les ressources intermédiaires et de type familial ainsi que les travailleurs des CHSLD, indique le Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue.

Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers ainsi que les proches aidants âgés de 70 ans et plus, présents 3 jours par semaine ou plus en soutien de leur proche en CHSLD auront également les premières doses du vaccin.

 
 
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La vaccination reprend à Québec
Journal de Québec (site web, aussi paru à TVA Nouvelles) - 2020/12/28
 

Des travailleurs de la santé reçoivent leur dose après une pause

JÉRÉMY BERNIER

Après qu’on a vacciné l’ensemble des usagers et du personnel du CHSLD de l’Institut universitaire de santé mentale du Québec (IUSMQ), c’est au tour des autres travailleurs de la santé qui œuvrent auprès des aînés de recevoir le précieux sérum dans la région.

Les toutes dernières personnes du CHSLD et de l’Unité psychogériatrique de l’IUSMQ ont été vaccinées le 23 décembre, juste avant une pause de quatre jours pour les Fêtes, explique Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Depuis lundi matin et jusqu’à ce soir, la vaccination est donc offerte au personnel des autres centres d’hébergement, des ressources intermédiaires et des ressources familiales de Québec.

Livraison

L’opération sera ensuite mise à nouveau sur pause jusqu’au 4 janvier, où les résidents et les employés du CHSLD Saint-Antoine recevront leur deuxième dose du sérum. C’est à ce moment qu’ils obtiendront la protection maximale contre le coronavirus.

Le 21 décembre, le CIUSSS a pris possession de cinq nouveaux plateaux de 975 doses du vaccin, mais une autre livraison devrait arriver à partir de la semaine prochaine, au début du mois de janvier. La date exacte et le nombre de doses sont toutefois inconnus pour l’instant, mais les personnes qui doivent recevoir leur deuxième injection au CHSLD Saint-Antoine ne doivent pas s’inquiéter.

« Nous avons toutes les doses nécessaires pour [les secondes inoculations au] CHSLD Saint-Antoine. Elles ont été réservées dans des livraisons précédentes », affirme Mme Otis. Le tout a été fait dans le but de respecter le protocole mis en place par Pfizer/BioNTech.

Bilan

En date de lundi, 3460 individus avaient reçu leur première inoculation dans la région. Du côté de Chaudière-Appalaches, on parle de 727 personnes vaccinées au Centre Paul-Gilbert ou à l’hôpital de Saint-Georges.

Cette reprise de l’opération de vaccination à Québec survient alors que la Santé publique régionale annonce avoir franchi la barre des 17 000 personnes infectées à la COVID-19.

Avec 179 nouveaux cas, la Capitale-Nationale compte désormais exactement 17 096 individus qui ont été porteurs du virus depuis le début de la pandémie. On déplore également six décès supplémentaires, pour un total de 647 victimes du coronavirus.

Le nombre de nouveaux cas rapportés lundi est un peu en deçà de la moyenne quotidienne de 188 de la semaine passée, mais mentionnons que les données du 24 et du 25 décembre n’ont pas encore été comptabilisées.

De l’autre côté du fleuve Saint-Laurent, on enregistre 96 malades de plus, ainsi que deux autres décès.

Au niveau provincial, le Québec rapporte 2265 nouvelles infections et 37 morts de plus liées au virus. Un total de 1124 personnes sont hospitalisées, alors qu’un total de 19 643 personnes ont été vaccinées jusqu’à présent. Le Canada a pour sa part franchi le cap des 15 000 décès lundi, et recense désormais 15 002 personnes ayant perdu la vie.

OPÉRATION DE VACCINATION À QUÉBEC

3460 personnes vaccinées jusqu’à présent

Tous les usagers et employés volontaires du CHSLD Saint-Antoine ainsi que du CHSLD et de l’unité psychogériatrique de l’IUSMQ ont reçu leur première inoculation

La seconde injection du vaccin pour les résidents et le personnel du CHSLD Saint-Antoine est prévue dès le 4 janvier

Cinq plateaux de 975 doses du vaccin de Pfizer/BioNTech ont été livrés à Québec le 21 décembre

Une autre livraison de doses est prévue au début janvier. La date et le nombre de doses demeurent toutefois inconnus pour le moment

 
 
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Lent décollage pour la vaccination au Québec
Le Devoir (site web) - 2020/12/29
 

Boris Proulx et Mylène Crête

Le Québec n’a vacciné que 19 643 personnes contre la COVID-19, deux semaines après la réception du premier vaccin de Pfizer. À un rythme de 1403 doses administrées par jour, en moyenne, cela prendrait plus de 16 ans et demi pour inoculer toute la population de la province. Une cadence que promet d’accélérer le gouvernement Legault.

À court terme, le système de santé devra mettre les bouchées doubles s’il veut atteindre son objectif de 57 000 personnes vaccinées au 4 janvier. Alors que le Canada a dépassé lundi le cap des 15 000 décès liés à la pandémie de COVID-19, un nouveau vaccin s’est ajouté à son arsenal. Le vaccin de Moderna, qui peut être administré à partir d’un plus grand nombre de sites, devrait accélérer considérablement le rythme de vaccination.

Malgré ce départ de tortue, le Québec est bien en selle pour devenir le champion canadien de la vaccination, selon les données consultées par Le Devoir qui ont été compilées par le COVID-19 Canada Open Data Working Group, mené par des doctorants de l’Université de Toronto. La province surpasse ainsi les 13 200 doses administrées en Ontario, en date de lundi, ainsi que les 8178 en Colombie-Britannique et les 4711 en Alberta, selon des données préliminaires datant de dimanche.

Accélération en vue

Le gouvernement québécois compte bien augmenter sa cadence de vaccination, confirme l’attachée de presse du ministre de la Santé, Christian Dubé. « Comme prévu, les opérations s’accélèrent grâce aux 21 nouveaux sites de vaccination qui sont en déploiement depuis la semaine dernière et elles continueront de s’accélérer dans les prochains jours et semaines, a indiqué Marjaurie Côté-Boileau. L’ajout du vaccin Moderna permettra certainement de recevoir plus de doses afin de vacciner plus de personnes, toujours selon la priorisation des groupes recommandés par le Comité sur l’immunisation du Québec. »

« Ça dépend toujours de si on a les ressources, a avancé Benoît Mâsse, professeur et chercheur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Ça prend quand même du personnel médical avec de la formation. » Or, avec le nombre de cas quotidiens qui ne donne aucun signe d’essoufflement, le personnel de la santé en a déjà plein les bras. « Tout ça devient ambitieux, a-t-il ajouté. Est-ce qu’ils ont les ressources humaines pour couvrir tout ça ? »

Le gouvernement a « tout le personnel en place, et disponible, nécessaire à l’opération de la vaccination contre la COVID-19 », a indiqué Mme Côté-Boileau, en rappelant qu’il avait fait appel à 30 ordres et associations professionnelles pour « élargir le bassin de vaccinateurs ».

Vitesse variable

Rendu disponible le 14 décembre au pays, le vaccin de Pfizer était initialement livré par boîtes de 975 doses directement aux quelques sites de vaccination. Les données fournies par Québec montrent qu’au total, 292 doses ont été administrées cette première journée médiatique, avant qu’une vitesse de croisière qui fluctue énormément d’une journée à l’autre soit atteinte. Hormis la pause du jour de Noël (aucune vaccination), le système de santé québécois a inoculé chaque jour un nombre de personnes variant entre 115 (le dimanche 20 décembre) et 3942 (le jeudi 24 décembre).

Les trois régions où le plus grand nombre de doses ont été administrées sont Montréal (4353), la Montérégie (4230) et la Capitale-Nationale (3460). Cette dernière a reçu en tout 4875 doses réparties entre deux établissements : le CHSLD Saint-Antoine et l’Institut universitaire de santé mentale de Québec. Les résidents et le personnel ont déjà été vaccinés. Les autres doses iront au personnel des CHSLD, des ressources intermédiaires et des ressources de type familial. On commencera à administrer les secondes doses à compter du 4 janvier.

« C’est sûr que la tâche devient un peu plus lourde plus on avance, parce que les trois semaines [avant l’injection de la deuxième dose] vont arriver » à échéance, a constaté Benoît Mâsse. Les personnes qui ont reçu une première dose du vaccin doivent en effet en recevoir une deuxième 21 jours plus tard, pour maximiser l’efficacité de l’inoculation.

Le gériatre David Lussier, qui a reçu son vaccin lundi à Montréal, a déjà son prochain rendez-vous. « On nous donne tout de suite le rendez-vous pour la deuxième dose dans trois semaines, donc, comme ça, il y a un contrôle qui est fait, a-t-il remarqué. C’était un peu mon inquiétude de savoir comment on va gérer ça pour la deuxième dose : est-ce qu’il va falloir appeler, est-ce qu’on va avoir de la difficulté à avoir le rendez-vous au bon moment ? » Le médecin de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal s’est porté volontaire pour aller travailler en zone chaude à l’Hôtel-Dieu de Montréal durant la période des Fêtes.

Le système de santé du Québec et ceux des autres provinces devront accélérer le pas pour suivre la vitesse à laquelle le Canada s’attend à recevoir ses cargaisons de vaccins en 2021. En comptant les doses déjà arrivées au pays, dont quelque 168 000 doses livrées par Moderna le 24 décembre et une livraison identique prévue d’ici deux semaines, les provinces se partageront un total de 1,2 million de doses des compagnies Pfizer et Moderna d’ici la fin du mois de janvier.

Si tout se déroule comme prévu, et que les vaccins sont administrés à un rythme beaucoup plus soutenu qu’en ce moment, la population générale peut s’attendre à recevoir le vaccin dès avril, une fois les populations prioritaires vaccinées. La plus vaste opération d’inoculation de l’histoire du pays doit se dérouler jusqu’à la fin de l’année 2021.

 
 
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Une année ponctuée d’importants projets en santé
La Voix de l'Est (site web) - 2020/12/29
 

Jean-François Guillet

Malgré le caractère particulier que lui a conféré la pandémie, l’année 2020 a aussi été marquée par divers événements d’importance. Que ce soit dans chacune des villes qui forment la grande région couverte par La Voix de l’Est où encore dans le monde de l’économie, des arts, de la justice ou de l’éducation. Voici les moments forts de la dernière année. Aujourd’hui, abordons le domaine de la santé.

Un mot a été sur toutes les lèvres durant 2020 : COVID-19. La pandémie qui en découle a engendré des turbulences dans pratiquement toutes les sphères de la société. La dernière année a tout de même été marquée par l’aboutissement de plusieurs projets importants en santé dans la région. Voici un résumé de ces faits saillants.

La fin pour le CHSLD Horace-Boivin

La saga entourant la sauvegarde du CHSLD Horace-Boivin de Waterloo s’est terminée en juillet dernier. Après avoir eu gain de cause auprès de l’ex-ministre de la Santé, Gaétan Barrette, au terme d’un long bras de fer, les militants pour le maintien du centre d’hébergement ont dû se résigner à une volte-face de Québec. La ténacité du président du CHSLD Santé Courville de Waterloo, Kenneth Courville, a été récompensée. Après des années à marteler que la sauvegarde du centre d’hébergement Horace-Boivin, situé juste en face, n’est pas justifiée, l’homme d’affaires a eu gain de cause.

Son établissement a finalement été agrandi pour ajouter 22 places privées conventionnées. Un projet subventionné par le gouvernement provincial à la hauteur de 10,3 millions $. Le CHSLD Santé Courville devient ainsi le premier établissement entièrement privé conventionné à voir le jour au Québec depuis des décennies. Outre les 22 nouvelles places, le centre d’hébergement, enraciné à Waterloo depuis 1935, comptait déjà 24 lits conventionnés et 20 autres dans une aile privée. On parle donc d’un total de 66 places financées par Québec.

Le CIUSSS de l’Estrie rapatrie tous les services de santé

Les irritants sont nombreux dans la gestion et l’obtention des services de santé dans la région. La majorité de ces services sont dans le giron du CIUSSS de l’Estrie. Or, une partie d’entre eux, notamment en réadaptation, sont pris en charge en Montérégie. Bien que cet épineux dossier soit sur la glace en raison de la pandémie, Québec s’est avancé en autorisant le transfert d’une série de services spécialisés vers l’Estrie. L’ensemble des services de santé dans les réseaux locaux de services (RLS) de la Haute-Yamaska et La Pommeraie seront donc sous la gouverne du CIUSSS. Des actions concrètes doivent être posées en ce sens au cours des mois à venir.

Granby aura une maison des aînés

Le gouvernement Legault créera 228 places dans des maisons des aînés en Estrie. La ministre des Aînés, Marguerite Blais, a annoncé à Granby cette nouvelle dès le début de 2020. Son passage dans la région n’était pas le fruit du hasard, car un de ces établissements, qui doit compter 48 chambres, doit être érigé à Granby. En fait, Québec veut créer 156 places en maisons des aînés dans la région. Ces établissements accueilleront une clientèle en perte d’autonomie modérée. À cela doivent se greffer 72 places en maisons alternatives, dédiées à « une clientèle adulte ayant des besoins spécifiques ». Rappelons que le vaste chantier des maisons des aînés prévoit l’ajout de 2600 places à travers le Québec d’ici 2022.

Les critères d’accès à l’aide médicale à mourir élargis

Il s’agit d’une grande victoire pour Chantal Bessette, qui milite depuis des années pour l’élargissement de l’admissibilité à l’aide médicale à mourir. Sa croisade n’aura pas été vaine. C’est avec sérénité qu’elle a accueilli la décision du gouvernement Legault de retirer le critère de « fin de vie », auparavant inscrit dans la loi provinciale. La résidente de Béthanie avait notamment lancé une pétition après que son père, Yves, ait mis fin à ses jours, en décembre 2018, au terme d’une longue agonie. Les souffrances causées par la dystrophie musculaire, dont il était atteint, étaient devenues invivables. Après une première tentative de suicide en août 2018, le septuagénaire avait demandé en vain l’aide médicale à mourir. Il avait finalement mis un terme à ses souffrances à sa quatrième tentative quelques mois plus tard. La mort « violente » de l’homme a laissé une plaie béante chez ses proches.

Agrandissement des soins intensifs à Granby

Québec a donné le feu vert cette année au projet de mise à niveau de l’unité de soins intensifs de l’Hôpital de Granby. La nouvelle aile doit être érigée au-dessus de l’urgence d’ici février 2021. Un projet, dont le budget s’élève à 10,2 millions $, devenu incontournable à Granby. Selon l’ex-ministre de la Santé, Danielle McCann, « l’unité n’est plus en mesure de répondre adéquatement aux besoins présents et à venir des usagers de la région. Le personnel pourra bénéficier d’un environnement de travail encore mieux adapté au contexte clinique actuel, de manière à optimiser à la fois la qualité et la sécurité des soins offerts aux patients. »

La nouvelle unité aura une superficie de 1158 mètres carrés (plus de 12 000 pieds carrés), soit plus du triple de l’unité actuelle. On y maintiendra le nombre de chambres à huit. Elles seront toutefois beaucoup plus vastes, climatisées, conviviales pour les proches et le personnel et dotées d’équipements à la fine pointe. Sa proximité avec le bloc opératoire permettra également d’accroître l’efficacité des effectifs médicaux. On y aménagera aussi des locaux destinés aux professionnels ainsi qu’aux étudiants, de même qu’un poste de garde central.

La COVID frappe fort dans la région

Il est impossible de faire un bilan de l’année en santé sans évoquer la pandémie. Après avoir été passablement épargnée lors de la première vague, la région a été frappée de plein fouet dans la seconde. Le passage de la zone orange au palier d’alerte maximal en santé publique, le rouge, fut lourde de conséquences, tant pour la population, qui doit se soumettre à de nombreuses restrictions, qu’à plusieurs commerçants qui voient leur chiffre d’affaires fondre comme neige au soleil. Ou qui doivent carrément mettre un terme à leurs opérations.

La région de Granby est par ailleurs un des territoires où le nombre de cas de COVID-19 a connu une ascension constante depuis le début de la pandémie. La croisade du maire de Granby, Pascal Bonin, pour obtenir un centre permanent de dépistage, est intimement liée à cette réalité. Ce long bras de fer avec le CIUSSS a finalement culminé il y a à peine quelques jours, avec l’ouverture d’un centre de dépistage offrant des plages avec et sans rendez-vous au coeur de la ville.

Les éclosions se sont également succédé dans plusieurs CHSLD de Granby. Celle qui se poursuit toujours au centre d’hébergement Villa-Bonheur est particulièrement intense. Une poignée de la centaine de résidents de l’endroit a été épargnée par le coronavirus, qui a décimé 28 personnes en date du 21 décembre. Près de 90 employés sont également tombés au combat après avoir été infectés par le sournois virus. Des mesures exceptionnelles ont d’ailleurs dû être mises en place par le CIUSSS, de concert avec la Santé publique, pour tenter de stopper la propagation du virus au sein de l’établissement. Le bilan en Estrie fait état de plus de 7537 cas positifs depuis le début de la pandémie et on dénombre 160 décès à ce jour.

 
 
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Revue 2020 : Maison des aînés projetée à Châteauguay
Le Soleil de Châteauguay (site web) - 2020/12/29
 

Par Michel Thibault

Le gouvernement du Québec a annoncé cet été qu’une maison des aînés verra le jour à Châteauguay.

Située rue Principale, l’endroit offrira 120 places en chambre individuelle avec toilette et douche adaptée. La formule se veut «à dimension humaine ». « Elle s’inscrit dans une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée », font part la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, et la députée de Châteauguay, MarieChantal Chassé dans un communiqué.

« Ce nouveau type d’hébergement a été entièrement repensé pour rappeler davantage un domicile et favoriser les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à un accès à des espaces extérieurs aménagés et à des installations intérieures mieux adaptées aux besoins des résidents et de leurs proches. Soulignons également l’aspect sécuritaire des lieux, notamment sur le plan de l’application des mesures de prévention et de contrôle des infections en cas d’éclosion », détaillent-elles.

Dix « unités de vie » de 12 places chacune composeront la maison. 96 places seront réservées aux aînés et 24 autres seront destinées aux adultes ayant des besoins spécifiques.

« Le nombre de places a été déterminé selon une démarche rigoureuse, par un croisement des plus récentes données de la liste d’attente en hébergement avec les projections du nombre de places supplémentaires qui seront requises dans les prochaines années en raison du vieillissement de la population », assurent les deux élues.

Le projet représente un investissement de 61,6 M$, assumé en totalité par le gouvernement du Québec. Les travaux devraient être complétés d’ici l’automne 2022. La Société québécoise des infrastructures agit à titre de gestionnaire du projet.

Les travaux menant à la réalisation du projet ont débuté en décembre.

 
 
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Ils se livrent depuis des mois à une guerre sans merci
Le Journal de Québec (site web) - 2020/12/29
 

Les travailleurs de la santé du Québec ont été confrontés à la maladie et à la mort comme jamais

ELISA CLOUTIER , JÉRÉMY BERNIER et CLARA LOISEAU

Les travailleurs du domaine de la santé se souviendront longtemps de l’année 2020, qui a été particulièrement marquante en raison des «grands bouleversements» occasionnés par le virus de la COVID-19 hautement contagieux.

Le Journal a rencontré une dizaine «d’anges gardiens» qui, comme jamais auparavant, ont été confrontés à cette crise sanitaire sans précédent, lors de laquelle la mort et la maladie ont pris une trop grande place. Pour toutes ces raisons, le personnel du milieu de la santé se mérite le titre de Personnalité de l’année 2020.

LA VOCATION DE SOIGNER

Attristée d’avoir dû appeler des familles pour leur annoncer la mort d’un proche, une infirmière en gériatrie admet que c’est la vocation de soigner qui l’a gardée au combat. «La pandémie nous a montré qu’on devait être là pour les bonnes raisons. C’est un métier qu’on fait par vocation», affirme Marie-Margareth Itacy, assistante-infirmière cheffe à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) depuis 12 ans. «Quand j’appelais les familles, vers 10 h le soir, je pleurais parce que je n’aurais pas aimé que ma mère soit décédée et que je ne sois pas à côté d’elle, ça m’a vraiment touchée», raconte-t-elle. Elle se remémore aussi une soirée où elle devait s’occuper à elle seule de 50 patients atteints de la COVID-19. «Tout le monde avait déserté cette unité-là. Même si j’avais le goût de pleurer, fallait que je me reprenne parce que c’était moi la personne-ressource sur l’étage», dit-elle.

UNE ANNÉE À S’ADAPTER

Contraint à s’ajuster sans cesse aux nouvelles consignes, à travailler en sous-effectif et à réagir rapidement à chaque éclosion, le responsable du dépistage et des escouades mobiles de Charlevoix fait état d’une année particulièrement éreintante. «Ça fait 15 ans que je suis gestionnaire. On en a vécu [des années intenses], avec la H1N1 par exemple, mais jamais comme celle-là», raconte Marc Sévigny, qui travaille aussi au soutien à domicile pour le CIUSSS de la Capitale-Nationale. Les journées où lui et ses équipes devaient se «revirer sur un 10 cennes» et laisser en plan tout ce qu’ils avaient prévu n’étaient pas rares en raison des nombreuses éclosions. «Le désir de faire la différence pour protéger les plus vulnérables, je crois que c’est ça qui nous a permis de passer à travers les 10 derniers mois», affirme l’homme de 54 ans.

ÉCRIRE L’HISTOIRE

Personne n’avait de livre d’instructions pour gérer la pandémie de COVID-19. Une infirmière de l’hôpital de Verdun admet d’ailleurs que les nombreux changements et «essais-erreurs» qui ont permis «d’écrire l’histoire» ont été les plus difficiles à gérer. «On donnait des informations aux employés, puis 30 minutes après, ça changeait. [...] C’est sûr qu’il y a eu une grande discipline, une grande rigueur au travail», explique Marie-Claude Dubé, infirmière en hémodialyse depuis 28 ans. Selon elle, c’est l’esprit d’équipe au sein du personnel de son étage qui a permis à tous de tenir le coup. «Les gens ont tous eu leurs vacances coupées et ils sont tous restés avec le sourire», témoigne-t-elle.

LES PREMIÈRES INFECTIONS AU QUÉBEC

Un préposé aux bénéficiaires qui a assisté aux tout premiers chamboulements liés aux cas de COVID-19 au Québec demeure confiant que «nous gagnerons la bataille». «Avec mes collègues, nous étions les premiers à avoir été placés en isolement préventif. C’étaient les pires 14 jours de ma vie. Je prenais ma température 40 fois par jour», raconte Thami Haraket, préposé aux bénéficiaires aux urgences de l’hôpital Notre-Dame depuis 15 ans. M. Haraket affirme que ces premiers cas lui ont rapidement fait réaliser l’importance de bien «protéger» les urgences. «C’est la porte d’entrée du domaine de la santé [...] on doit être très vigilants parce que ce n’est pas tous les patients qui t’avisent qu’ils ont été en contact avec un cas positif», insiste-t-il.

MARQUÉ À VIE PAR LA MORT

Le préposé aux bénéficiaires Reynold Bouchard sera marqué à vie par 2020, alors qu’il a tristement assisté à la mort d’une quarantaine de résidents du CHSLD Saint-Augustin. «En 23 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. Je n’aurais jamais pensé vivre ça un jour, une guerre contre un virus», affirme M. Bouchard, âgé de 56 ans. « Le personnel tombait parce qu’il l’attrapait, c’était de l’imprévu tous les jours », poursuit-il. Malgré tout, il demeure «extrêmement reconnaissant» de l’aide des étudiants en médecine venus prêter main-forte au CHSLD lors de la première vague. «Si nous n’avions pas eu ces gens-là à la première vague, on aurait été à bout de souffle pour la deuxième», dit-il.

AIDER SON PROCHAIN COÛTE QUE COÛTE

Incapable d’observer la COVID-19 emporter les plus vulnérables sans réagir, une infirmière de la Beauce a repoussé sa propre santé et sa famille au second plan pour soigner les malades. «Le plus dur, c’est d’être un peu impuissant face à la COVID, on développe une aversion féroce contre cette maladie», explique Nadia Fortier. Depuis le début de la pandémie, la femme de 41 ans a travaillé dans cinq lieux d’éclosion, dont le Centre Paul-Gilbert de Charny. En septembre, elle a elle-même contracté le virus. Une épreuve difficile qui l’a «maganée». Mais son désir de s’impliquer l’a poussée à retourner au combat dès la fin de son isolement.

RETRACER LES PREMIERS CAS

Une infirmière de la Direction régionale de santé publique de Montréal raconte que le traçage des personnes infectées n’a pas été une mince tâche, alors que les membres du personnel en apprenaient chaque jour sur le virus. «Lorsqu’on a eu le premier cas, ici, à Montréal, c’était aussi le premier cas au Québec. Ma gestionnaire m’a mis sur un bout de papier le numéro de la famille de la personne malade et m’a dit “appelle-les”. [...] Les premiers cas arrivaient et on construisait toutes nos façons de faire», raconte Valérie Auclair-Raîche, infirmière et conseillère en soins infirmiers. La charge de travail est rapidement devenue exponentielle, engendrant de nombreuses heures supplémentaires, dit-elle.

UNE ANNÉE FORTE EN ÉMOTIONS

L’année 2020 aura été «forte en émotions» pour Sophie Tremblay, infirmière de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus qui a été envoyée en renfort dans plusieurs unités affectées par la COVID-19, entre autres aux soins intensifs, en raison des épisodes de délestage au CHU de Québec. L’infirmière de 38 ans a été marquée par ce qu’elle a vu. «Il y a vraiment de grands malades aux soins intensifs. C’est un peu freakant, parce que le virus fait réellement des gros dommages», souligne-t-elle. En 2021, elle souhaite voir une baisse des cas d’hospitalisation. «On souhaite que les autres patients qui consultent pour un cancer ou une chirurgie puissent reprendre leur place», conclut-elle.

 
 
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Foyers pour aînés: les restrictions sur les visites font augmenter la dépression
Le Soleil (site web, aussi paru dans Le Quotidien, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l'Est, Le Droit) - 2020/12/27
 

Camille Bains

VANCOUVER - Une barrière en plexiglas sépare Debbie Drew de son père lors de ses visites dans la salle d'accueil du foyer de soins de longue durée où est décédé le premier Canadien des suites de la COVID-19.

Neuf mois plus tard, Mme Drew estime que les restrictions sur les visites font maintenant plus de mal que de bien.

Elle craint que Graham Drew, 96 ans, ne meure seul au Lynn Valley Care Center, où la plupart des résidents sont confinés dans leur chambre.

« C'est très difficile parce qu'il devient déprimé. Il est triste. Il a besoin de socialiser parce qu'il a été une personne très sociale toute sa vie » , explique-t-elle à propos de son père connu pour son sens de l'humour et son amour de chansons comme « Take Me Out to Ball Game » .

Selon l'Institut national sur le vieillissement de l'Université Ryerson à Toronto, les familles de la Colombie-Britannique composent avec les restrictions les plus sévères au pays par rapport aux visites dans les centres de soins de longue durée. L'institut a préparé des lignes directrices pour soutenir la réouverture des foyers aux aidants naturels et aux visiteurs, même pendant des éclosions.

Debbie Drew affirme que sa soeur, son frère et elle rendaient régulièrement visite à leur père depuis qu'il a été placé dans le foyer il y a trois ans. Pendant la crise, ils ont décidé qu'elle serait la visiteuse désignée admise dans une salle commune à raison de 30 minutes, une fois par semaine.

La protectrice des aînés en Colombie-Britannique, Isobel Mackenzie, constate une flambée de solitude et de dépression parmi les résidents. Selon un sondage mené par son équipe auprès de 15 000 résidents, parents et membres du public, l'utilisation d'antipsychotiques a augmenté de 7% et celle d'antidépresseurs, de 3 % entre les mois de mars et de septembre pour les résidents en manque de contacts avec leurs proches aidants.

L'absence d'une association pour représenter les résidents et leurs familles à travers les 300 foyers de soins de la Colombie-Britannique signifie qu'ils n'ont pas voix au chapitre dans les discussions entre le gouvernement, les exploitants d'établissements et les syndicats de personnel, relève Mme Mackenzie.

Elle demande au gouvernement de créer une telle association, semblable à celle de l'Ontario, pour inclure les familles dans les futures consultations.

Questionné sur cette possibilité, le ministère de la Santé n'a pas répondu directement, disant seulement reconnaitre le rôle important des conseils de familles déjà en place dans les établissements agréés.

Mme Mackenzie signale que les exploitants de foyers de soins déterminent arbitrairement qui est admissible comme visiteur essentiel ou désigné.

Environ 80% des résidents n'ont eu aucune visite entre mars et juin, signale-t-elle.

Le Dr Samir Sinha, directeur de la gériatrie au Sinai Health System et University Health Network de Toronto, estime que les répercussions sur les résidents sont passées sous le radar pendant que les bilans d'infections quotidiennes retiennent l'attention.

« Combien de familles place-t-on en situation de détresse et de perturbations extrêmes? Combien de résidents fait-on encore plus souffrir en raison de restrictions draconiennes? »

Le Dr Sinha avance que les risques de contagion n'ont pas toujours été soupesés par rapport aux risques posés par l'isolement social.

C'est d'autant plus important en raison des pénuries chroniques de main-d'oeuvre qui ont été mises en évidence pendant la pandémie, expose-t-il.

« Si on le fait de certaines manières, on devrait être en mesure de faciliter beaucoup plus de visites et un niveau de socialisation beaucoup plus élevé parce que beaucoup de personnes âgées meurent littéralement de solitude, et c'est la plus grande aberration de toutes. »

 
 
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Soins aux aînés: un ministre venu prêter main-forte
Le Journal de Montréal, p. 14 (aussi paru dans Le Journal de Québec) - 2020/12/28
 

PATRICK BELLEROSE

Pendant deux semaines, lors de la première vague, Lionel Carmant a rempli ses fonctions de ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, le jour, avant d'aller travailler en CHSLD, le soir. Ce passage sur le terrain lui a permis d'identifier des lacunes à corriger pour mieux soigner nos aînés.

LIONEL CARMANT N'A PAS HÉSITÉ À TRAVAILLER DANS UN CHSLD AU PLUS FORT DE LA PREMIÈRE VAGUE

Quand Lionel Carmant arrive au CHSLD Les Floralies Lasalle, en avril dernier, le personnel a largement déserté l'endroit, où de nombreux patients sont infectés par la COVID-19.

L'infirmière-cheffe Guylaine Lapierre - dont le ministre ne tarit pas d'éloges en entrevue - tient l'endroit à bout de bras.

«Le premier soir, elle et moi, on a donné les médicaments à tous les résidents », soit environ 150 personnes, raconte-t-il.

Et la tâche est plus ardue qu'on ne le croit : sans le personnel habituel, il faut parfois deviner qui est le bon résident. D'autres aînés sont endormis au moment de la tournée.

Mais tout comme son collègue à l'Environnement, Benoit Charrette, M. Carmant tenait à répondre à l'appel du premier ministre pour venir prêter main-forte en CHSLD.

«Les premières journées ont été assez éreintantes », raconte-t-il. Son travail de ministre commençait vers 5 h 30 le matin, alors que son quart de travail au CHSLD se terminait à 23 h.

MAL ADAPTÉS

Dès son arrivée, cet ex-directeur du service de neurologie du CHU Sainte-Justine a été frappé de voir à quel point le personnel était peu formé pour prévenir et contrôler les infections face à un virus aussi puissant.

«Par exemple, il y en a qui se mettaient du Purell par-dessus les gants », illustre M. Carmant. De la même façon, le personnel se protégeait sur les étages, mais dînait ensuite en groupe à la cafétéria ou faisait du covoiturage.

En plus de corriger les lacunes dans son établissement, le ministre en a tiré des leçons pour mieux gérer la pandémie. «Ce sont toutes des choses sur lesquelles nous avons beaucoup travaillé pour la deuxième vague », raconte-t-il.

De la même façon, Lionel Carmant a pu constater de visu la tendance à surmédicamenter nos aînés en établissement. Trop souvent, expliquet- il, un médecin à distance va prescrire un médicament sans réévaluer le patient.

«Mais sérieusement, quand tu donnes une pilule pour dormir à 22 h, ça ne vaut pas la peine et ça a juste des effets néfastes », déplore-t-il.

Avec trois autres médecins, le ministre s'est donc attelé à alléger la médication de certains résidents. «Juste le fait de réduire la médication, ça a beaucoup aidé à réveiller les gens qui étaient dans la place », lance-t-il.

DOCTEUR TEAMS ET ABANDON D'AÎNÉS

Pendant ses quarts de travail, le ministre était aussi parfois responsable d'aider les résidents à communiquer avec leurs proches, ce qu'il appelle son travail de «DocteurTeams », en référence à la plateforme de visioconférence.

Toutefois, trop d'aînés sont encore abandonnés par leurs familles. Même hors pandémie, environ 90 % des résidents n'ont pas de visite de leurs proches. «Malheureusement, il y a des gens qui n'avaient aucun contact mentionné dans leurs dossiers », déplore Lionel Carmant.

 
 
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Rétro 2020: les «Quatre-Fourches» toujours populaires
Le Reflet du Lac (site web) - 2020/12/27
 

Par Pierre-Olivier Girard

RÉTRO. Déjà le théâtre d’importants investissements ces dernières années avec le Carrefour Santé Globale (CSG) et l’école Montessori notamment, le secteur des «Quatre-Fourches» demeure est pleine ébullition avec d’autres développements à venir.

Le plus important est sans contredit celui de la maison des aînés, un projet piloté par le gouvernement du Québec. Magog figure parmi les premières municipalités dans la province qui accueilleront ce type d’hébergement moderne, qui vise à réinventer le modèle même des résidences pour personnes âgées du secteur public.

Le terrain ciblé est celui situé au coin du chemin Southière et de la route 112. Avec un budget de 30 M$, on prévoit construire quatre unités d’hébergement distinctes, pour un total de 48 places.

Si ce projet a été accueilli à bras ouverts par les élus, certains d’entre eux ont moins bien réagi par rapport à la demande d’un autre promoteur, qui souhaite construire un commerce de restauration rapide face au Carrefour. L’élément principal qui a divisé le conseil municipal portait sur le service à l’auto, un élément qui a finalement été retiré du concept. Au moment de mettre sous presse, on ne connaissait pas la bannière derrière ce projet.

À la fin d’automne, on a appris également que le Centre Jeunesse Famille du CIUSSS de l’Estrie – CHUS déménagera au CSG. Ce service délaissera ses bureaux de l’hôpital de Magog pour faire place aux 31 nouveaux lits du Centre d’hébergement et de soins de longue durée.

Rappelons aussi l’arrivée de Bleu Lavande non loin des «Quatre-Fourches».

 
 
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Six résidences pour aînés et un CHSLD de l’Estrie en «situation critique»
La Tribune (site web, aussi paru dans La Voix de l'Est) - 2020/12/28
 

Marie-Christine Bouchard

Sherbrooke - La COVID-19 a fauché la vie de cinq Estriens supplémentaires dans le dernier bilan présenté par la Santé publique de l’Estrie lundi, soit deux au CHSLD Argyll de Sherbrooke, un à la Résidence Haut-Bois de Sherbrooke, un au CHSLD de la MRC-de-Coaticook (secteur CHSLD) et un à la Résidence Sélection de Granby.

Pendant ce temps, des éclosions continuent de faire mal dans les résidences privées pour aînés (RPA) de l’Estrie.

En effet, six résidences privées pour aînés et un CHSLD de l’Estrie se trouvent sur la liste des CHSLD en situation critique.

La RPA Place Sanborn d’Ayer’s Cliff (une nouvelle éclosion), le Pavillon du parc de Granby, la Résidence Sérénité de Saint-Ludger (RLS du Granit), la Résidence Haut-Bois à Sherbrooke, la Maison familiale de Coaticook (une nouvelle éclosion), la Résidence Duhamel de Notre-Dame-de-Stanbridge (une nouvelle éclosion dans le RLS de la Haute-Yamaska) ainsi que le CHSLD Centre Marie-Berthe Couture de Granby comptent en ce moment plus de 50% des résidents qui sont toujours atteints de la COVID-19.

La Résidence Brooks de Sherbrooke et la RPA Sélection Granby suivent sur la liste des RPA en « situation sous haute surveillance », tout comme le CHSLD d’Youville de Sherbrooke (secteur 4).

C’est au CHSLD Villa-Bonheur de Granby que l’on rapporte toutefois le plus grand nombre de décès avec 33 décès sur la centaine de résidents. On retrouve ensuite le CHSLD Argyll de Sherbrooke où l’on déplore 24 aînés décédés des complications de la COVID-19.

Le nombre d’hospitalisations demeure toutefois stable dans les hôpitaux de Sherbrooke depuis près d’une semaine avec 41 hospitalisations rapportées lundi, dont quatre aux soins intensifs.

73 nouveaux cas positifs

Par ailleurs, 73 Estriens ont été déclarés positifs à la COVID-19, un bilan positif quand on le compare aux 99 nouveaux cas déclarés dimanche et aux 118, 122 et 123 nouveaux cas des bilans du 24, 25 et 26 décembre.

La moyenne mobile des sept derniers jours en Estrie est de 101 nouveaux cas par jour.

Depuis le 23 décembre, 709 Estriens ont reçu une première dose du vaccin de Pfizer-Biontech.

 
 
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COVID-19: l'Outaouais enregistre 49 nouveaux cas
La Voix de l'Est (site web) - 2020/12/29
 

Benoit Sabourin

Alors que le bilan de la pandémie continue de s’alourdir au Québec avec 2265 nouvelles personnes infectées à la COVID-19, on rapporte du côté des autorités 49 nouveaux cas du coronavirus en Outaouais, lundi. Des 37 décès supplémentaires liés au coronavirus déplorés à l’échelle de la Belle Province dans la dernière journée, deux sont survenus en Outaouais.

Selon les données fournies par l’Institut national de santé publique du Québec, l’une des personnes décédées de la COVID-19 dans les 24 dernières heures en Outaouais résidait au CHSLD de la Vallée-de-la-Lièvre, dans le secteur Buckingham, alors que l’autre victime demeurait à son domicile.

Ce sont maintenant 107 personnes en Outaouais qui sont mortes des suites du virus depuis le début de la crise en mars. Parmi celles-ci, 74 sont décédées lors de la deuxième vague de la COVID-19.

Légère hausse

Au chapitre des diagnostics, les données révélées lundi représentent une légère hausse en comparaison avec la veille lorsque 33 cas s’étaient ajoutés au bilan régional.

Si on a recensé une hausse de 39 hospitalisations à l’échelle du Québec lundi – pour un total de 1124 –, le nombre de patients alités au centre désigné COVID-19 de l’Hôpital de Hull se chiffrait à 26. Deux personnes se trouvaient aux soins intensifs.

Le nombre d’employés du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) atteint du coronavirus s’élève pour sa part à 73.

On compte maintenant en Outaouais 448 cas actifs de la maladie, dont 230 se retrouvent dans les secteurs Hull, Gatineau et Aylmer. Il s’agit d’un bond considérable observé dans les derniers jours.

Le plus récent bilan des cas actifs, qui remontait au 24 décembre, faisait état de 352 personnes toujours infectées sur le territoire.

Éclosion au Campus 3

Parmi les plus récents foyers d’éclosion, les résidents du Faubourg du Campus 3, situées sur la rue Notre-Dame, à Gatineau, comptabilisent 14 cas toujours actifs et 2 cas rétablis, selon les données dévoilées lundi par le CISSSO.

On ne rapporte heureusement aucun nouveau décès au CHSLD de Gracefield, qui demeure toujours le Centre d’hébergement et de soins de longue durée le plus touché par le virus, à l’échelle de la province, proportionnellement parlant. Ce sont 94% des résidents de l'édifice qui ont été infectés par le virus. On dénombre encore 25 cas de la maladie qui sont toujours actifs à cet endroit.

Le CHSLD de la Petite-Nation, où la COVID-19 a fait 10 victimes depuis mars, compte toujours 29 cas actifs à l’intérieur des installations.

Au total, 4630 personnes ont contracté le virus depuis le début de la pandémie et 4075 sont rétablies dans la région.

Le nombre de doses de vaccins administrées en Outaouais s’élève désormais à 809 dans la région.

 
 
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