Revue de presse
6 janvier 2021


 
  • Sommaires
    Notes Radio-Télévision - 2021/01/05
 
 
 
 

 
Reprise de la vaccination en Mauricie et au Centre-du-Québec
ICI Radio-Canada (site web) - 2021/01/05
 

Le nombre de cas de COVID-19 continue à augmenter dans la région, surtout au Centre-du-Québec. La campagne de vaccination a quant à elle repris ce mardi, après quelques jours de pause.

Les autorités régionales de la santé dénombrent 91 nouveaux cas depuis les dernières 24 heures : 74 au Centre-du-Québec et 17 en Mauricie.

Cinq décès supplémentaires sont survenus sur le territoire, dont un dans un CHSLD et quatre dans des ressources intermédiaires ou des résidences privées pour aînés.

Quarante-sept personnes sont toujours hospitalisées en raison de la COVID-19, ce qui est cinq de moins. Parmi elles, deux se trouvent aux soins intensifs.

Le nombre de cas actifs est de 1027, une baisse de six. Les trois quarts des cas actifs se trouvent au Centre-du-Québec.

La MRC de Drummond nous préoccupe particulièrement, a déclaré la Dr Godi, mardi, en conférence de presse virtuelle. Elle affirme que la transmission communautaire est très importante dans ce secteur.

Il y a présentement des éclosions à l'hôpital Sainte-Croix, à Drummondville, ainsi qu'au Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR), à Trois-Rivières.

Deux premiers CHSLD touchés dans cette 2e vagueDans leur premier point de presse de 2021, les autorités de la santé ont aussi annoncé que deux des 27 CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée de la région sociosanitaire ont font face ou ont eu à faire face à des éclosions de COVID-19 récemment.

Il s'agit des premières éclosions répertoriées dans ce type d'établissement dans la région, depuis le début de la deuxième vague.

Au Centre d'hébergement Frederick-George-Heriot, à Drummondville, quatre unités de vie ont été touchées. Des éclosions perdurent actuellement dans deux unités. Soixante résidents sur 309 ont été infectés.

Le défi est plus grand puisque le secteur touché a plusieurs résidents en chambre à occupation double et plusieurs résidents ayant des problématiques cognitives, ce qui amène de l'errance, ce qui pose un défi dans le contrôle de cette éclosion, a déclaré la présidente-directrice générale adjointe au CIUSSS MCQCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Nathalie Boisvert.

Trois résident ont aussi été atteints du virus au Centre d'hébergement Saint-Maurice à Shawinigan. L'éclosion a pris fin le 30 décembre.

Reprise de la vaccinationLa vaccination a repris mardi sur le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), après une pause de quelques jours entre le 31 décembre et le 4 janvier, notamment pour donner du répit aux travailleurs de la santé.

Environ 1400 personnes ont été vaccinées jusqu'à maintenant.

Les doses du vaccin de Pfizer-BioNTech que le CIUSSS MCQCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a reçues devraient toutes être administrées d'ici la fin de la semaine prochaine, selon la directrice de la santé publique au CIUSSS MCQCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Dre Marie-Josée Godi.

Deux nouveaux sites de vaccination pourraient d'ailleurs bientôt voir le jour à Trois-Rivières et Victoriaville. Des congélateurs pour conserver le vaccin de Pfizer-BioNTech sont attendus prochainement.

Arrivée du vaccin de ModernaLes autorités régionales de la santé vont bientôt recevoir 1230 doses du vaccin de Moderna.

Avec l'arrivée de ce vaccin, la santé publique régionale a espoir de pouvoir vacciner rapidement les 2500 résidents de CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée sur le territoire, indique la présidente-directrice générale adjointe au CIUSSS MCQCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Nathalie Boisvert.

Pour l'instant, parmi les doses du vaccin de Moderna que le CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux recevra, 500 seront envoyées dans la communauté de Wemotaci et 730 seront réservées aux résidents de CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée.

Ce vaccin n'exige pas d'être maintenu à des températures aussi basses que celui de Pfizer-BioNTech, ce qui rend sa manutention plus simple.

La communauté atikamekw d'Opitciwan a déjà reçu des doses, en collaboration avec le CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

 
 
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Où en est rendue la vaccination contre la COVID-19 au Québec?
La Voix de l'Est (site web, aussi paru dans La Tribune, Le Droit et plusieurs autres) - 2021/01/05
 

La vaccination contre la COVID-19 a débuté au Québec le 14 décembre dernier. Depuis, trois semaines se sont écoulées et une importante règle a changé. Où est donc rendue la vaccination dans la province?

Ottawa - Le coup de départ de l’inoculation a retenti dans la grande majorité des régions du Québec et la récente décision du gouvernement d’utiliser les deuxièmes doses (initialement mises de côté pour ceux qui avaient reçu la première) permet, depuis le 1er janvier, de vacciner encore plus de personnel soignant.

Après les premières personnes inoculées à Québec et Montréal le 14 décembre, la campagne de vaccination a démarré dans les autres régions, à différentes dates. Seules les régions nordiques - le Nord-du-Québec, le Nunavik et Terres-Cries-de-la-Baie-James - n’ont pas encore eu leur premier vacciné.

Au total, 32 763 doses de vaccin avaient été administrées en date de lundi, soit environ le tiers des doses livrées dans la province.

Pour l’instant, le Québec a reçu 87 500 doses, soit 55 000 du vaccin de Pfizer-BioNTech et 32 500 du vaccin de Moderna. D’autres livraisons sont prévues dans les prochaines semaines, répète le gouvernement de François Legault.

Le rythme actuel de vaccination ressemble à ce qui suit : lundi, 2529 doses ont été administrées et la journée la plus productive a été le 30 décembre, alors que 3942 aiguilles ont été introduites dans des bras québécois. Évidemment, les Fêtes de fin d’année ont ralenti quelque peu la cadence.

Jusqu’à maintenant, les doses ont servi à vacciner ceux qui se trouvent dans les deux premières catégories prioritaires identifiées par le gouvernement : les résidants des CHSLD et ceux des ressources intermédiaires et de type familial (RI et RTF), ainsi que les travailleurs de la santé en contact avec des patients, soit dans les résidences pour aînés ou en milieu hospitalier. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) estime le nombre de résidants en CHSLD à vacciner à 40 000, et les travailleurs de la santé à 325 000.

Il était prévu qu’ils reçoivent deux doses, à un minimum de 21 jours d’intervalle pour le vaccin de Pfizer-BioNTech, contre 28 jours minimum pour celui de Moderna.

La libération des deuxièmes doses (réservées à l’origine pour ceux qui avaient reçu la première et qui patientaient alors pour quelques semaines dans le congélateur) a permis à plusieurs régions de vacciner encore plus de travailleurs de la santé. Cette décision a été rendue publique le 31 décembre, après un avis de l’INSPQ, afin de maximiser l’inoculation dans un contexte où les doses de vaccin sont livrées graduellement. Le Royaume-Uni a récemment adopté la même stratégie que le Québec en utilisant toutes ses doses, sans plus attendre.

Le gouvernement du Canada a signé des accords d’achats anticipés pour sept vaccins prometteurs contre la COVID-19, le tout conditionnel à l’approbation par Santé Canada. Jusqu’à ce jour, les vaccins des compagnies Pfizer et Moderna ont reçu son aval.

L’effet du changement

Les régions du Québec se sont rapidement adaptées à ce revirement.

Par exemple, les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont commencé ce mardi à utiliser les deuxièmes doses qui avaient été précieusement mises de côté.

À Montréal, le CIUSSS du Centre-Sud, par exemple, en a profité pour commencer à vacciner dans son secteur les travailleurs des centres hospitaliers et des sites d’hébergement des usagers positifs à la COVID-19. «Avec l’annonce de l’utilisation de la deuxième dose, nous allons intensifier la cadence de la vaccination», a fait savoir de son côté le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Sur la Côte-Nord, la vaccination a débuté à Sept-Îles dans les CHSLD et au sein de l’hôpital de la ville. En libérant les deuxièmes doses, là aussi la vaccination de plus de personnel soignant a pu être réalisée, et des doses sont aussi offertes à certains proches aidants. La vaccination à Baie-Comeau va par ailleurs débuter cette semaine, a indiqué mardi le CISSS de la Côte-Nord.

En Abitibi-Témiscamingue, encore plus de travailleurs de la santé seront vaccinés cette semaine, et même des personnes habitant dans des résidences privées pour aînés (RPA), a-t-on confirmé mardi.

En Gaspésie, les premières doses ont été livrées fin décembre dans un CHSLD de New Carlisle, et les groupes priorisés dans la région de la Baie-des-Chaleurs ont commencé à en profiter.

Quant aux Québécois se trouvant dans les autres catégories, ils doivent patienter : aucune date n’est encore prévue pour le début de ces étapes de vaccination, qui dépendent en bonne partie des livraisons de vaccins au pays.

Le nombre exact de doses qui seront acheminées au Québec d’ici le 31 mars 2021 est inconnu, mais il pourrait vraisemblablement se situer autour de 1,3 million, selon les responsables québécois de la vaccination. Ils ajoutent que les plus grands volumes de doses de vaccin devraient arriver entre avril et juin.

L’Agence de la santé publique du Canada prévoit toutefois obtenir assez de doses pour vacciner tous les Canadiens qui le souhaiteront d’ici la fin du mois de septembre 2021.

Au palmarès des provinces qui ont administré la plus grande proportion de leurs doses de vaccin reçues, le Québec arrive en troisième place (il a administré 37 % de ses doses obtenues), derrière l’Alberta (49 %) et la Colombie-Britannique (47 %), selon les données de l’outil COVID-19 Tracker Canada, une initiative d’un étudiant de l’Université de la Saskatchewan, Noah Little, mises à jour de façon quotidienne.

Au Québec, le vaccin contre la COVID-19 sera gratuit pour toutes les personnes qui voudront le recevoir, et distribué par le Programme québécois d’immunisation. Il ne sera pas possible de se procurer des doses sur le marché privé, prévient le gouvernement du Québec.

 
 
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COVID-19 : de nouvelles habitudes et un vocabulaire récurrent
La Nouvelle Union P. 6 - 2021/01/06
 

Dans l’édition du 2 décembre, une psychologue d’expérience qui exerce à Victoriaville, Diane Mercier, partage ses trucs grâce à un groupe Facebook qui connaît beaucoup de succès. Des parents viennent y puiser des trucs faciles pour aider leurs enfants à passer à travers la crise sanitaire actuelle qui bouscule toutes les habitudes.

Toujours en lien avec la pandémie, Innotex (qui a une usine à Warwick) a ajouté à la fabrication de vêtements de protection pour les pompiers, celle de blouses médicales. Quelques mois après la rentrée collégiale, au Cégep de Victoriaville, on fait le constat que le tout à distance a un effet catastrophique. Le nombre de demandes «d’incomplet»de cours, qui est passé à 121 alors qu’il est habituellement à 20 ou 25, démontre qu’il faudra apporter des ajustements pour la session d’hiver.

Une éclosion aux Jardins du parc linéaire de Victoriaville est évoquée dans cette édition. Du côté du CIUSSS MCQ, on indique que des mesures ont été mises en place. Au 30 novembre, 23 employés et 69 résidents avaient été infectés par le virus.

Le 9 décembre, suivi des Jardins du parc linéaire. Toute une équipe est sur place où on dénombre désormais 75 résidents et 28 employés infectés, ainsi qu’un décès. La Croix-Rouge a également été appelée en renfort. Puis le 16 décembre, un long texte permet de faire le point sur la dernière année (2019-2020 terminée le 31 mars) du côté du CIUSSS MCQ. Un portrait qui s’est modifié, bien entendu, depuis le début du nouvel exercice et l’arrivée du virus.

Et lueur d’espoir, la Dre Marie-Josée Godi de la santé publique du CIUSSS MCQ annonce que l’opération vaccination contre la COVID-19 pour la région s’amorcera le 21 décembre, selon un ordre de priorité de groupes déjà établi. La pandémie se poursuit quand même puisque le texte suivant porte sur la mise en place, toujours dans les établissements du CIUSSS MCQ, du plan de délestage, en raison de cette deuxième vague de plus en plus dévastatrice.

En faisant le compte, à partir du 18 mars, la première page du journal papier de La Nouvelle Union a traité d’un sujet se rapportant directement ou par la bande à la COVID-19 à 15 reprises. Les répercussions et les occasions apportées par ce virus ont également été mises en lumière à maintes occasions.

TOUT UN VOCABULAIRE La pandémie a apporté avec elle tout un vocabulaire que la majorité n’était pas habituée d’entendre. Des mots peu ou pas utilisés qui le sont désormais trop. Sont ainsi apparus dans les conversations (à 2 mètres de distance svp), le nom de ce coronavirus, la COVID-19 (au féminin et en majuscules), la distanciation sociale, le terme confinement, suivi quelques semaines plus tard par son contraire, le déconfinement (qui ne semble pas encore accepté par le logiciel de correction qui le souligne encore en rouge).

On a inventé le mot «quatorzaine»(une quarantaine de 14 jours) pour qualifier ces deux semaines d’isolement obligatoire au retour de l’extérieur du pays et «covidiots»pour nommer ceux qui ne croient pas à l’existence du virus. Plusieurs ont découvert aussi les EPI (équipements de protection individuelle) désormais nécessaires pour contrer le fléau.

Tout le monde a dû s’adapter à cette nouvelle réalité qui a amené la fermeture des commerces et industries (non essentiels) qui ont dû ensuite reprendre un semblant de normalité en se… réinventant (un autre mot surutilisé depuis mars 2020). Le télétravail s’est imposé, amenant avec lui aussi un vocabulaire moins connu comme visioconférence et les logiciels s’y rattachant (Zoom, Teams, etc.), mais aussi a annoncé l’apparition du mot «présentiel», le contraire de virtuel, il va sans dire.

DE NOUVELLES HABITUDES Étant excessivement contagieux, le virus a provoqué de nouvelles habitudes, mais aussi la fin de vieux gestes répétitifs, ancrés dans les moeurs depuis longtemps. On parle ici des poignées de mains (certains initient encore le cogne-coude, mais pas tout le monde), les bisous de bonjour polis et les accolades, de même que tout ce qui implique un contact physique (petite tape dans le dos ou «bine»sur l’épaule par exemple). Il a aussi fallu faire le deuil de la spontanéité devant réserver sa place pour différentes activités (dont dans les restaurants lorsqu’ils étaient encore ouverts).

Du côté des habitudes qu’il a fallu prendre, il y a celle de la file à l’épicerie, le lavage des mains chaque fois qu’on entre quelque part (avec le désinfectant qui sent toutes sortes de choses, mais rarement le savon), le nettoyage des poignées des paniers, les pastilles et les flèches au sol à respecter ou encore les plexiglas qui ont poussé comme de la mauvaise herbe un peu partout.

Du côté de l’apprentissage, c’est le reste de l’année scolaire 2019-2020 que plusieurs enfants ont dû délaisser. Les écoles ont fermé leurs portes le 13 mars, pour deux semaines initialement qui se sont finalement étirées. C’est donc de la présence (en vrai) dans les cours, bref de la proximité avec le reste de la société dont il a fallu faire le deuil. Cela est sans parler, bien sûr, de l’imposition à partir du 18 juillet du port du masque (ou couvre-visage) obligatoire dans les lieux publics fermés, qui ont annoncé la disparition des sourires et l’augmentation de la difficulté à lire les expressions faciales de ses interlocuteurs. Achats impulsifs de papier de toilette, de désinfectant ou de lingettes humides, pénurie de farine ou de levure (parce que plusieurs se sont mis, en confinement, à cuisiner et à faire du pain) sont aussi à retenir de cette année.

L’ANNÉE DES BONNES AFFAIRES Si certaines entreprises ou commerces auront de la difficulté à se relever de cette pandémie, d’autres ont paradoxalement fait (et font encore) des affaires d’or. Plusieurs ont pris la balle au bond et vu l’opportunité et le besoin de matériel de protection et ont ainsi diversifié leur production. Pour d’autres, la pandémie a demandé une augmentation fulgurante de leur production. Même chose pour les vendeurs de vélo qui ont eu de la difficulté à suffire à la demande (il y avait des files d’attente chez les commerces pour cet achat), ceux de piscines ou de spas qui ont fait des affaires d’or (le nombre de permis pour procéder à ces installations à la Ville de Victoriaville a atteint 96 pour le mois de juin seulement).

UNE PREMIÈRE VAGUELETTE, MAIS UNE DEUXIÈME DÉFERLANTE Si les Bois-Francs ont relativement été épargnés lors de la première vague, en ce qui concerne le nombre de personnes contaminées par le virus, la deuxième vague aura été beaucoup plus intense. Au 1er juillet, on dénombrait seulement une trentaine de cas d’infection dans la MRC d’Arthabaska alors que ce nombre s’élevait à 398 pour le Centre-du-Québec (qui inclut Arthabaska) et 1648 pour la Mauricie. À ce moment, plus aucune hospitalisation (alors qu’on en dénombrait 55 le 15 mai) dans la région Mauricie/Centre-du-Québec et un total de 211 décès.

À la fin du mois de décembre 2020, à cause d’éclosions dans des ressources intermédiaires et des résidences de personnes âgées dans la région (ressource intermédiaire L’Amitié à Plessisville, Le Verger, Pavillon Marchand, les Jardins du Parc linéaire, Villa Le Reflet, Sélection Retraite et Villa St-Georges de Victoriaville), il y avait désormais, en date du 30 décembre, 4203 cas au Centre-du-Québec, dont 1460 dans Arthabaska et 393 dans L’Érable. On dénombrait 43 hospitalisations en Mauricie/Centre-du-Québec et un total de 153 décès depuis le 12 juillet, toujours en date du 30 décembre. La région, comme la majorité du Québec, était toujours en zone rouge à la fin de 2020. Souhaitons que 2021 et la vaccination permettront à tous de reprendre une vie un peu semblable à celle d’avant la COVID-19.

 
 
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COVID-19: moins d’éclosions et plus de vaccins dans la région
Le Nouvelliste (site web) - 2021/01/06
 

Alors que la situation épidémiologique s’améliore quelque peu dans la région, l’opération vaccination est sur le point de passer en deuxième vitesse au cours des prochaines semaines.

Si le nombre de cas demeure élevé, avec 91 nouveaux qui ont été confirmés, mardi, on note tout de même une baisse des éclosions en Mauricie-Centre-du-Québec. Celles-ci sont en effet passées de 106 à 78 au cours des dernières semaines. Une baisse qui est attribuable en partie à la fermeture des écoles. «Nous constatons aussi une diminution [des éclosions] dans les résidences privées pour aînés et de façon globale les éclosions se contrôlent assez rapidement», a fait savoir la directrice régionale de la Santé publique, Dre Marie-Josée Godi.

À ce jour, la région a reçu 4875 doses du vaccin de Pfizer. Au départ, ce sont environ 5850 doses que devaient recevoir la Mauricie et le Centre-du-Québec. Pour des raisons d'approvisionnement, un plateau de 975 doses n'a pas été livré.

Dès la semaine prochaine, ce sont 975 doses supplémentaires qui seront acheminées au site de Cloutier-Du Rivage, à Trois-Rivières, et 1950 doses au centre communautaire sud de Drummondville.

Dans les deux premières semaines, ce sont 97% des 1500 premières doses qui avaient été réservées pour la première dose qui ont été utilisés. Le CIUSSS aurait pu continuer de donner les 1500 autres doses, mais a préféré donner du répit à son personnel contrairement à d'autres régions qui ont recommencé plus rapidement.

L'opération a d'ailleurs repris mardi avec plus de plages horaires pour permettre d'administrer les vaccins qui avaient été réservées au départ pour administrer la deuxième dose. Ce qui devrait permettre de protéger l'ensemble des travailleurs de la santé prioritaires dès cette semaine.

Au cours des dernières semaines, ce sont un peu plus de la moitié des travailleurs des CHSLD de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui sont en lien direct avec les patients qui ont reçu le vaccin de Pfizer.

Le CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec s’attend également à recevoir 1230 doses du vaccin de Moderna, dont 500 qui prendront la direction de Wemotaci, et 730 qui pourront être administrées dans les CHSLD au plus tard dans la semaine du 11 janvier.

Des équipes mobiles doivent être mobilisées afin de vacciner de 45 à 50 résidents par jour. L’exercice de priorisation des CHSLD a déjà été effectué et le CIUSSS est en attente des autorisations du ministère. Il restera également à recueillir les autorisations des familles avant de se déplacer sur place.

Dans les prochaines semaines, selon le volume de doses que recevra la région, le CIUSSS prévoit ouvrir deux sites supplémentaires avec la présence de congélateurs pouvant entreposer des vaccins de Pfizer à très basse température.

Un premier sera ouvert à Victoriaville, dans un endroit qui demeure à déterminer. Un deuxième site sera aussi ouvert à Trois-Rivières à la bâtisse du Nouvelliste , où s’est déroulée la vaccination contre l’influenza.

D'ici la fin du mois de janvier, les doses de vaccin seront distribuées au prorata de la population. Ce qui devrait permettre à la Mauricie-Centre-du-Québec d'accélérer le taux de vaccination qui est actuellement plus faible que dans certaines régions. «C'est à ce moment-là qu'il faudra juger de notre capacité de vacciner», estime la Dre Godi.

À compter du mois de février, la directrice régionale de la Santé publique estime que la région devrait recevoir cinq plateaux du vaccin de Pfizer par semaine, soit 4875 doses. En plus des doses de Moderna dont le nombre demeure à être déterminé.

«Le rythme va s'accélérer à partir du mois de février jusqu'à la fin mars et par la suite on verra les doses disponibles pour l'ensemble de la population qui est ciblée pour la vaccination», a-t-elle fait savoir.

La situation est préoccupante dans Drummond

Par ailleurs, la Santé publique est préoccupée par le nombre de cas qui est élevé de jour en jour dans la MRC de Drummond. Encore mardi, plus de la moitié des cas rapportés en Mauricie-Centre-du-Québec (91) l'avait été dans Drummond (51).

«La dynamique de transmission est différente dans Drummond. Parce que la transmission communautaire est plus importante et se traduit par différentes éclosions, autant des grandes que des petites, et ça se répercute dans les maisons», a indiqué la Dre Godi.

Celle-ci a également indiqué qu'elle observe une tendance à la hausse dans le Haut Saint-Maurice, alors que la situation est stable ou en légère baisse dans les autres régions sociosanitaires.

Moins d'éclosions en milieu hospitalier

Pour ce qui est des éclosions dans les installations du CIUSSS, il y a bien entendu de la transmission qui se fait dans les unités COVID de Trois-Rivières et de Victoriaville.

Au CHAUR de Trois-Rivières, deux autres éclosions sont en cours à la salle d'urgence et à l'unité de médecine (2N). L'unité de médecine (6e) et l'unité de chirurgie (5e) de l'Hôpital Sainte-Croix de Drummondville sont également touchées.

L'éclosion qui a touché trois personnes au CHSLD Saint-Maurice de Shawinigan est maintenant levée.

La situation est également rentrée dans l'ordre dans le bloc Ouest du CHSLD Frederic-George-Heriot, mais deux nouvelles éclosions se sont déclarées dans le bloc Nord. Ce qui présente un défi supplémentaire à cet endroit, puisque les chambres sont en occupation double et que plusieurs résidents présentent des difficultés cognitives amenant à de l'errance, a fait savoir la PDG adjointe du CIUSSS, Nathalie Boisvert, qui a indiqué que ce sont 60 résidents sur 309 qui ont été déclarés positifs dans ce CHSLD de Drummondville jusqu'à maintenant.

Pour ce qui est des éclosions dans les résidences privées pour aînés (RPA) et les ressources intermédiaires (RI), des erreurs ont été identifiées dans la saisie automatique. Si bien que la variation des nouveaux cas n'était pas disponible, mardi.

Il y a actuellement 49 usagers de ces milieux qui ont été transférés à l'École nationale de police du Québec, à Nicolet, où l'on prévoit augmenter la capacité à 55 dans les prochains jours. «C'est un site crucial pour nous, a admis Nathalie Boisvert. Ça permet de mettre des gens dans un milieu qui les protège et qui protège les gens qui les entourent en plus d'éviter d'ajouter de la pression dans le réseau hospitalier.»

Le nombre d'hospitalisations dans les unités COVID de la région a diminué, alors que ce sont cinq places qui se sont libérées. Le taux d'occupation des lits réguliers est tout de même élevé à 80%. On compte également une personne de moins aux soins intensifs si bien que deux patients occupent les douze places disponibles.

Enfin, cinq nouveaux décès se sont ajoutés au bilan régional, mardi, soit un en CHSLD et quatre dans les RI/RPA. Ce qui porte le total de victimes à 172 depuis le début de la deuxième vague et à 383 depuis le début de la pandémie.

 
 
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Sommaires
Notes Radio-Télévision - 2021/01/05
 
1 18:03:00
TROIS-RIVIÈRES - APRÈS UNE PAUSE DE QUELQUES JOURS, LA VACCINATION VA S'ACCÉLÉRER CES PROCHAINS JOURS AUPRÈS DES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ QUI OEUVRENT EN CHSLD ET EN RESSOURCES INTERMÉDIAIRES. LA RÉGION VA RECEVOIR DE NOUVELLES CARGAISONS DU VACCIN PFIZER CETTE SEMAINE. À CE JOUR, 1414 PERSONNES ONT ÉTÉ VACCINÉES CONTRE LA COVID-19 DANS LA RÉGION.

Intervenant(s):NATHALIE PERRON, SYNDICAT DES PROFESSIONNELLES EN SOINS FIQ
Émission TELE :LE TÉLÉJOURNAL MAURICIE
Station:CKTM (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MAURICIE-CENTRE-DU-QUÉBEC
Animateur:
Co-animateur:
Lecteur:JEAN-PHILIPPE NADEAU
Journaliste:CAMILLE CARPENTIER, EN DIRECT
Durée:00:02:30
Date:2021-01-04
Code nouvelle: 9-CKTM1-11930811
 
 
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Coronavirus : des renforts à l’École nationale de police
La Nouvelle Union (site web) - 2021/01/05
 

Le Pavillon P de l’École nationale de police de Nicolet héberge actuellement 49 usagers atteints de la COVID-19. On se rappelle que l’endroit a rouvert comme lieu d’hébergement temporaire en octobre.

«La situation y évolue quotidiennement. On attendait neuf admissions aujourd’hui, mais on attend des congés dans les prochains jours», note Nathalie Boisvert, président-directrice générale adjointe du CIUSSS MCQ. «On souhaite augmenter la capacité d’accueil.»

Le CIUSSS MCQ prévoit mobiliser suffisamment de personnel pour héberger 55 résidents dans ce milieu. La suspension des activités de l’unité de courte durée de gériatrie de Nicolet a d’ailleurs permis de rapatrier du personnel à l’École nationale de police pour soutenir les équipes en place, ainsi que dans les CHSLD.

Ce lieu d’hébergement temporaire accueille des personnes de 18 ans et plus atteintes de la COVID-19 résidant à l’intérieur de résidences privées pour aînées, ressources intermédiaires, ressources de type familial ou autres qui ne sont pas en mesure de respecter les mesures de confinement dans leurs milieux de vie. Ce faisant, «on limite la contagion à l’intérieur des ressources d’hébergement dans la communauté et permet le confinement sécuritaire des usagers», fait valoir le CIUSSS MCQ.

Lors de la première vague de COVID-19, le pavillon avait accueilli 78 patients. Il avait ouvert de la mi-avril jusqu’à la mi-juillet

 
 
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Ralentissement et vaccination à deux vitesses au Québec
Le Journal de Montréal (site web, aussi paru dans Le Journal de Québec, 24 heures Montréal et TVA Nouvelles) - 2021/01/05
 

L’entrée en vigueur d’une nouvelle directive a entraîné un important ralentissement dans la campagne de vaccination contre la COVID-19 ces derniers jours, tandis qu’on note des écarts quant au nombre de gens inoculés selon les régions.

Ainsi, depuis le 31 décembre, à peine 2851 Québécois ont été vaccinés contre la COVID-19, montrent les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé et des Services sociaux lundi. Et toutes les régions ne vaccinent pas au même rythme.

Pourtant, Québec était parvenue à vacciner 2739 et 3942 personnes les 29 et 30 décembre respectivement, soit avant la veille de l’entrée en vigueur d’une nouvelle directive au sujet du vaccin de Pfizer-BioNTech.

Le gouvernement a annoncé le 31 décembre qu'il utiliserait désormais toutes les doses de vaccin en sa possession afin d'immuniser le plus grand nombre de personnes possible parmi les groupes prioritaires. Depuis le début de la campagne de vaccination au Québec, une réserve était conservée afin d'offrir une deuxième dose aux personnes ayant déjà reçu la première.

Or, le rythme de la vaccination a considérablement ralenti depuis cette annonce en raison des délais de livraison des doses.

Pour le moment, seulement 30 473 personnes ont pu être inoculées, alors que le gouvernement possède pourtant 88 075 doses de vaccins (55 575 de la compagnie Pfizer-BioNTech et 32 500 de son concurrent Moderna).

«Les vaccins sont sur place et nous sommes confiants que le rythme soutenu que nous avons maintenu dès le départ de l’opération sera au rendez-vous cette semaine», a réagi l’attachée de presse du ministre de la Santé, Marjaurie Côté-Boileau.

À Montréal, la campagne de vaccination semble connaître un lent départ puisqu’à peine 0,34 dose par 100 habitants ont été distribuées, soit près de la moitié moins que dans certaines régions telles la Capitale-Nationale, le Bas-Saint-Laurent ou la Gaspésie et les Îles de la Madeleine.

 
 
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Réseau de la santé: des bourses pour attirer les étudiants en soins infirmiers
TVA Nouvelles (site web, aussi paru dans Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec et 24 heures Montréal) - 2021/01/05
 

Québec instaure une bourse pour inciter les étudiants en soins infirmiers inscrits au baccalauréat à venir prêter main-forte au réseau de la santé, submergé par la pandémie de la COVID-19.

La mesure proposée vise à permettre aux étudiants de ralentir leurs études et de suspendre leurs stages pour la session d'hiver 2021, sur une base volontaire, pour venir travailler dans le réseau de la santé.

Jusqu’à 2000 étudiants pourraient bénéficier de cette mesure, dont l’objectif est d’augmenter la disponibilité des futurs infirmiers à aider le réseau de la santé, dès janvier.

«Avec cette nouvelle mesure, nous faisons appel aux étudiants en sciences infirmières, pour les inviter à venir soutenir nos équipes en place», a indiqué dans un communiqué le ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé, lundi.

«Les volontaires seront les bienvenus: leur aide précieuse au cours des mois à venir nous aidera à mieux répondre aux besoins des patients, qu'ils soient atteints de la COVID-19 ou d'autres problèmes de santé», a ajouté M. Dubé.

«Le réseau de l'enseignement supérieur doit faire front commun avec celui de la santé et des services sociaux pour amener davantage de main-d'œuvre infirmière sur le terrain, tout en faisant le nécessaire pour faciliter le parcours d'études de ces personnes lorsqu'elles le reprendront», a dit pour sa part la ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann.

L’investissement coûtera 35 millions $ au ministère de la Santé et des Services sociaux, dont 27 millions $ seront injectés dans le programme boursier. Les étudiants inscrits à temps plein bénéficieront d’une bourse de 13 500 $ et les étudiants à temps partiel, la moitié du montant.

Les bénéficiaires de cette mesure doivent s’engager à travailler à temps plein dans un établissement public ou privé conventionné entre le 17 janvier et le 8 mai 2021.

 
 
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Soins infirmiers : Québec offrira 13 500 $ aux étudiants appelés en renfort
ICI Radio-Canada (site web) - 2021/01/05
 

Ceux qui accepteront de suspendre temporairement leur baccalauréat en sciences infirmières pour venir prêter main-forte au réseau de la santé afin de lutter contre la pandémie de COVID-19 se verront dûment récompensés par le gouvernement Legault.

Non seulement seront-ils rémunérés pour leur travail, mais ils pourront en outre toucher une bourse lorsqu'ils reprendront leurs études, à l'automne 2021 ou à l'hiver 2022.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, ont dévoilé lundi par communiqué les détails d'un programme annoncé la semaine dernière.

Ainsi, les étudiants à temps plein en sciences infirmières auront droit à une bourse imposable de 13 500 $ s'ils se portent volontaires, tandis que ceux qui sont inscrits à temps partiel pourront toucher 6750 $ de la même façon.

En échange, ils devront s'engager à travailler à temps complet dans un établissement public ou privé conventionné du réseau de la santé du 17 janvier au 8 mai.

Un choix à faire rapidementLes étudiants intéressés devront se manifester avant le 11 janvier 2021, soit lundi prochain. Un maximum de 2000 candidatures seront acceptées. Seules celles des personnes ayant déjà obtenu un diplôme collégial en soins infirmiers seront sélectionnées.

Les bourses seront attribuées en priorité aux personnes inscrites à temps complet, selon le principe « premier arrivé, premier servi », jusqu'à l'atteinte du nombre de bourses prévues pour chacune des universités, explique le gouvernement dans son communiqué.

Le nombre de bourses allouées à chaque université, lui, sera établi au prorata du nombre d'étudiants inscrits à temps plein, précise-t-il encore.

La mesure détaillée lundi représente un investissement de 35 M$ de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), dont 27 M$ serviront à financer les bourses offertes. La différence - 8 M$ - servira notamment à couvrir la perte de revenus des universités.

 
 
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La vaccination contre la COVID-19 reprend mardi à Rouyn-Noranda
ICI Radio-Canada (site web) - 2021/01/05
 

La campagne de vaccination contre la COVID-19 reprend aujourd'hui en Abitibi-Témiscamingue.

Déjà, 510 personnes ont reçu une première dose du vaccin, soit des résidents et le personnel du CHSLD Pie-XII de Rouyn-Noranda.

On avait arrêté parce qu'on avait la consigne de garder la deuxième dose pour les personnes vaccinées, explique Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la Santé publique en Abitibi-Témiscamingue. Mais maintenant que Québec a pris la décision de maximiser le nombre de personnes vaccinées, on reprend l'opération. On aura plus de 100 personnes par jour à compter d'aujourd'hui, ce qui fait qu'à la fin de la semaine, on aura beaucoup plus de monde vacciné.

Le CHSLD Pie-XII de Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Ouellette

À l'émission Des matins en or, Dre Sobanjo ajoutait que la logistique du vaccin force les autorités à ajuster le tir pour pouvoir utiliser rapidement toutes les doses.

C'est un vaccin assez fragile qu'on ne peut pas déplacer, précise-t-elle. Il nous reste des doses et on ne peut pas les laisser dans le congélateur. On va donc ouvrir au personnel qui travaille à l'hôpital en contact direct avec la clientèle. Si on a une transmission plus importante et que le personnel tombe malade, on n'a pas de renfort. C'est important de pouvoir prévenir l'absentéisme et des éclosions dans notre centre hospitalier désigné.

La Santé publique est entrée en contact directement avec ce personnel, en plus de lancer l'appel à des résidences de personnes âgées de Rouyn-Noranda, qui pourront se déplacer à Pie-XII pour recevoir le vaccin.

La CSN se réjouitLa Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) accueille avec joie la reprise de la vaccination auprès de membres de son personnel. Même si la vaccination demeure volontaire, la vice-présidente régionale Annick Trottier dit sentir une bonne réponse de la part des travailleurs.

C'est une super bonne nouvelle, lance-t-elle. On sait que les travailleurs de la santé arrivaient au deuxième rang des priorités, après les patients des CHSLD. On est bien contents de voir qu'on est encore sur la mappe. Ce sont des gens qui tiennent le système à bout de bras et on va avoir des problèmes s'ils tombent au combat. La vaccination demeure un libre choix, mais on le priorise et l'encourage. Jusqu'à maintenant, nos travailleurs de Rouyn-Noranda répondent bien à l'appel du vaccin.

Annick Trottier ajoute que le vaccin de Moderna, moins compliqué à manipuler, doit arriver dès cette semaine dans la région et qu'il permettra d'étendre la campagne. Elle affirme que les secteurs d'Amos, Senneterre et Val-d'Or ont été visés pour la distribution de ces doses, à compter des deux prochaines semaines.

 
 
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Les premiers vaccins Moderna administrés à Montréal
La Presse (site web) - 2021/01/05
 

Les premières doses du vaccin Moderna ont été administrées mardi matin à des résidants et des membres du personnel de deux centres d'hébergement de Montréal.

C'est au CHSLD juif Donald-Berman et au Centre d'hébergement Father Dowd dans la quartier Côte-des-Neiges qu'a commencé la campagne de vaccination du deuxième vaccin à être homologué au Canada.

Des images publiées par le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal montrent deux résidantes du CHSLD Donald-Berman qui reçoivent leur dose.

« Ça fait pas mal du tout, déclare Simone Loeub dans la vidéo. Je suis soulagée, parce que j'ai ma famille en Floride que j'ai l'habitude de voir trois ou quatre fois par an. Depuis le virus, je ne suis pas sortie. »

La vaccination se poursuivra demain dans ces deux centres d'hébergement.

Le Québec a reçu 32 500 doses du vaccin de Moderna jusqu'à maintenant qui s'ajoutent aux 55 000 doses de l'injection conçue par Pfizer BioNTech, dont l'inoculation a débuté le 14 décembre dernier.

Au total, 32 763 doses de vaccin ont été administrées au Québec, dont 7531 à Montréal et 5020 dans la Capitale-Nationale.

 
 
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Un préposé aux bénéficiaires succombe à la COVID-19
TVA Nouvelles (site web) - 2021/01/05
 

Un préposé aux bénéficiaires qui travaillait au CHSLD Saint-Antoine, à Québec, et qui n'avait pas été vacciné contre la COVID-19, a succombé à la maladie le 2 janvier dernier.

Oscar Anibal Rodriguez, un homme dans la cinquantaine, avait répondu à l’appel du gouvernement Legault à aller aider en CHSLD au mois de juin 2020. Il avait changé de carrière et suivi la formation accélérée.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale assure offrir tout le soutien nécessaire aux travailleurs de cet établissement qui sont sous le choc.

C’est au CHSLD Saint-Antoine qu’a débuté, il y a trois semaines, la campagne de vaccination au Québec.

Le porte-parole du CIUSSS Mathieu Boivin a confirmé au Journal que l'employé n'avait pas reçu la première dose du vaccin Pfizer/BioNtech, et ce, en raison de considérations de santé.

Le CHSLD a été le théâtre de la première opération de vaccination, alors qu'une éclosion y avait éclaté simultanément. Selon les derniers chiffres, 98 patients et 53 employés de Saint-Antoine ont été infectés par la maladie. Douze usagers en sont décédés.

 
 
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Un préposé aux bénéficiaires du CHSLD Saint-Antoine meurt de la COVID-19
ICI Radio-Canada (site web) - 2021/01/05
 

Un préposé aux bénéficiaires qui travaillait depuis peu au CHSLD Saint-Antoine, à Québec, est décédé le 2 janvier après avoir contracté la COVID-19.

Oscar Anibal Rodriguez travaillait au CIUSSS de la Capitale-Nationale depuis le 15 juin dernier.

L'homme, qui était dans la fin de la cinquantaine, avait suivi la formation accélérée de trois mois au centre Fierbourg afin de devenir préposé aux bénéficiaires. Il était originaire de l'Argentine.

Collègues sous le chocSes collègues, eux aussi préposés aux bénéficiaires au CHSLD Saint-Antoine, se disent sous le choc.

Ça nous a vraiment touchés. Ce n'est pas évident, c'est triste et stressant , affirme Denis Olivier.

C'est sûr que c'est toujours stressant. C'est désolant. On vit beaucoup de fatigue et de stress , ajoute Karine Fournier.

Tout le personnel du CIUSSS est profondément attristé par cette nouvelle, et tout particulièrement ses collègues de travail du CHSLD Saint-Antoine. Nous nous sommes assurés d'offrir tout le soutien psychosocial et l'aide nécessaire aux personnes touchées de près ou de loin par ce triste événement, affirme la porte-parole du CIUSSS, Mélanie Otis.

Message à la populationLe président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CIUSSS de la Capitale-Nationale tenait à lancer ce message à la population.

J'aimerais ça que tout le monde prenne ce virus-là au sérieux. On a des morts dans le réseau de la santé. On en a eu ce printemps et malheureusement, on a un préposé aux bénéficiaires qui est venu nous aider et qui en a payé de sa vie. Faites votre effort pour nous aider, martèle Richard Boissinot.

Premier site de vaccinationLe CHSLD Saint-Antoine est le premier endroit au Québec où le vaccin contre la COVID-19 a été administré.

M. Rodriguez ne l'avait pas reçu, selon le CIUSSS.

Pour l'instant, 98 usagers et 53 employés de l'établissement ont contracté le virus. Au total, 12 résidents en sont décédés.

 
 
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La situation s'améliore dans les RPA malgré un nombre élevé de décès
ICI Radio-Canada (site web) - 2021/01/06
 

La situation s'est grandement améliorée dans les résidences privées pour aînés (RPA) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors que le nombre de cas actifs de COVID-19 chez les résidents s'est réduit de 90 % depuis le sommet atteint. Cependant, le bilan des décès s'élève maintenant à 68.

Après avoir atteint 468 cas actifs le 6 décembre dernier, il ne reste plus que 43 cas actifs dans 11 résidences différentes. Jusqu'à maintenant, 24 RPArésidence privée pour aînés ont été touchées dans la région. C'est donc dire que 13 d'entre elles ont été retirées des compilations quotidiennes fournies par Québec, car elles ne comptent plus de cas actifs.

Selon ces données, il n'y a eu que deux nouveaux cas rapportés dans les bilans de lundi et mardi.

À titre de comparaison, la baisse des cas actifs est beaucoup plus marquée dans les RPArésidence privée pour aînés que dans la population en général. Il y a eu jusqu'à 1352 cas actifs au Saguenay-Lac-Saint-Jean, un sommet atteint le 16 novembre. Ce nombre était de 587 mardi.

Beaucoup de décèsMalgré la statistique encourageante des cas actifs en baisse, au final, le nombre de décès est assez élevé avec un total de 68 personnes qui ont succombé des suites de la COVID-19, dont 17 au Manoir Champlain, au centre-ville de Chicoutimi.

C'est d'ailleurs cet endroit qui a connu le plus grand nombre d'infections avec 151 résidents touchés le 6 décembre. Il ne restait mardi que huit cas actifs. Au total, selon les chiffres publiés par le CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en ajoutant les membres du personnel, le nombre d'infections a atteint 275. Actuellement, c'est la Maison du Bel-Âge, à Dolbeau-Mistassini, qui compte le plus de résidents atteints avec 15.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean affiche 200 décès liés à la COVID-19 au cours de la deuxième vague. Rappelons que les RPArésidence privée pour aînés avaient été épargnées lors de la première vague au printemps.

Lundi, le directeur régional de la santé publique, Donald Aubin, a annoncé que les RPA seraient les prochains lieux visités par la campagne de vaccination après les CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée. Les résidents et les employés des CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée devraient tous être vaccinés d'ici le milieu de la semaine prochaine.

 
 
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Un autre décès au CHSLD Marie-Berthe-Couture
La Voix de l'Est (site web) - 2021/01/06
 

La COVID-19 a fait une autre victime au CHSLD Marie-Berthe-Couture de Granby, a dévoilé la santé publique dans son bilan de mardi. L’établissement situé à côté de l’hôpital est d’ailleurs considéré comme étant en «situation critique».

Granby - Outre ce décès au CHSLD Marie-Berthe-Couture, on rapporte aussi trois nouveaux cas de COVID-19 à l’intérieur des murs de l’établissement de santé de la rue Davignon, pour un total de 33. Pas moins de 45 % des résidents sont touchés par le virus. Trois décès ont également été rapportés entre le 30 et le 2 janvier.

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS concède que l’éclosion dans ce CHSLD est «?préoccupante?» et assure suivre la situation de près.

Une liste de mesures a d’ailleurs été mise en place rapidement afin d’endiguer le virus, fait savoir Félix Massé, conseiller aux communications au CIUSSS de l’Estrie.

Les membres du personnel testés positifs sont d'abord retirés immédiatement de leur milieu de travail. Dès le premier cas positif, un dépistage massif s’enclenche autant chez les employés que les résidents. Entre les dépistages massifs, des dépistages individuels ont lieu dès l’apparition de symptômes.

Tous les résidents déclarés positifs sont transférés au centre de confinement communautaire de Sherbrooke. Les résidents sont aussi isolés de manière préventive durant 14 jours. Finalement, on s’attarde à appliquer l’ensemble des bonnes pratiques en prévention et en contrôle des infections, c’est-à-dire l’hygiène des mains et le port d’équipement de protection individuelle. Puis, les visites sont restreintes aux proches aidants.

Le mouvement de personnel en cause?

La hausse fulgurante des cas dans le CHSLD Marie-Berthe-Couture serait-elle attribuable à un mouvement de personnel entre diverses installations? Sans répondre directement à la question, M. Massé indique que le premier choix est toujours de favoriser qu’il n’y ait aucune mobilité de personnel entre les installations. «?La décision de mobiliser des ressources pour soutenir un autre milieu que celui dans lequel elles travaillent habituellement ne se produit que lors d’un bris de service et doit préalablement être autorisée par le président-directeur général de notre établissement?», précise-t-il.

Il poursuit en expliquant que si tel est le cas, un registre d’exception est rempli et que différentes principes de prévention et de contrôle des infections sont appliqués. De plus, lorsque les effectifs sont de retour d’une unité éclosion, un dépistage aux jours 0, 5 et 14 est ajouté lors du retour en zone froide. «?Le gestionnaire de l’employé doit s’assurer que l’employé effectue les dépistages.?»

Du côté de la Résidence Soleil Manoir Granby, l'éclosion se poursuit, alors que 7 nouveaux cas ont été rapportés mardi. Un total de 56 résidents ont été contaminés par le virus. Depuis le début de l’éclosion, trois résidents sont décédés suite aux complications de la COVID-19.

Cas actifs

Mis ensemble, les réseaux locaux de santé (RLS) de La Pommeraie et de la Haute-Yamaska affichent le plus grand nombre de nouveaux cas pour mardi, soit 49, à égalité avec Sherbrooke.

Selon les données du 4 janvier, 13 personnes ont contracté la COVID-19 dans le RLS de La Pommeraie (excluant Bromont). Il y a toujours 81 actifs.

En Haute-Yamaska (incluant Bromont), 36 personnes ont été testées positives au coronavirus. Au prorata de la population, c’est dans le RLS de Coaticook que l’on retrouve le plus de cas actifs (378), mais le RLS de la Haute-Yamaska n’est pas loin derrière avec 357 cas actifs.

Par ailleurs, 1438 doses de vaccins ont été administrées en Estrie jusqu’à maintenant. Seuls les travailleurs de la santé ciblés y ont actuellement accès.

 
 
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