Revue de presse
22 février 2021


 
  • Sommaires
    Notes Radio-Télévision - 2021/02/19
 
 
 
 

 
Sommaires
Notes Radio-Télévision - 2021/02/19
 
1 15:35:00
LÉVIS - ENTREVUE - LA DIRECTION DU MANOIR LIVERPOOL A DÉPOSÉ UNE INJONCTION DEVANT LA COUR POUR POUVOIR CONTINUER D'OPÉRER. CETTE DÉMARCHE VIENT EN RÉACTION À LA DÉCISION DU CISSS DE CHAUDIÈRE-APPALACHES DE RÉSILIER LES CONTRATS PERMETTANT AU MANOIR D'ACCUEILLIR CERTAINS USAGERS POUR LE VOLET RESSOURCES INTERMÉDIAIRES. LES CONTRATS AVAIENT ÉTÉ OCTROYÉS ILLÉGALEMENT, A DÉTERMINÉ L'AUTORITÉ DES MARCHÉS PUBLICS APRÈS ANALYSE. LE CONSEIL POUR LA PROTECTION DES MALADES ESTIME QU'AVANT DE FERMER UNE PLACE, IL VAUDRAIT MIEUX S'ASSURER DE POUVOIR RELOCALISER LES RÉSIDENTS. IL SERAIT BON, AVANT DE COMMANDER UN TRANSFERT, DE CONSULTER CES DERNIERS ET LEURS FAMILLES. LES DÉMARCHES DES ACTUELS PROPRIÉTAIRES POUR VENDRE N'ONT PAS PERMIS DE CONCLURE UNE ENTENTE AVEC UN ACHETEUR. AVEC LE PASSIF DU MANOIR, LA TRANSACTION POURRAIT ÊTRE DIFFICILE À CONCLURE. UNE ENQUÊTE ADMINISTRATIVE A ÉTÉ LANCÉE AU MANOIR LIVERPOOL. COMME POUR HERRON, LE PROCESSUS POURRAIT ÊTRE ASSEZ LONG. L'ENQUÊTE SUR HERRON, ON LE RAPPELLE, A ÉTÉ SUSPENDUE. TOUTES LES RÉSIDENCES ET RI QUI FONT L'OBJET D'UNE ENQUÊTE DU CORONER RISQUENT DE VOULOIR RETARDER LE PROCESSUS. PENDANT CE TEMPS, ON OUBLIE LES RÉSIDENTS. MENTION: CORONER

Intervenant(s):PAUL BRUNET, CONSEIL POUR LA PROTECTION DES MALADES
Émission RADIO :C'EST ENCORE MIEUX L'APRÈS-MIDI
Station:CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC
Animateur:GUILLAUME DUMAS
Co-animateur:
Lecteur:
Journaliste:
Durée:00:11:00
Date:2021-02-18
Code nouvelle: 1-CBV3-12083881
2 16:32:00
LÉVIS - LES PROPRIÉTAIRE DU MANOIR LIVERPOOL SE TOURNENT VERS LA COUR SUPÉRIEURE DU QUÉBEC POUR CONTESTER LA DÉCISION DU CISSS CHAUDIÈRE-APPALACHES DE METTRE FIN AU CONTRAT QUI LEUR PERMET D'ACCUEILLIR DES USAGERS. LE CONTRAT, ON LE RAPPELLE, AVAIT ÉTÉ ACCORDÉ ILLÉGALEMENT, SELON L'AUTORITÉ DES MARCHÉS PUBLICS. MENTION: RESSOURCES INTERMÉDIAIRES

Intervenant(s):
Émission RADIO :C'EST ENCORE MIEUX L'APRÈS-MIDI
Station:CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC
Animateur:GUILLAUME DUMAS
Co-animateur:
Lecteur:ALEXANDRA DUVAL
Journaliste:
Durée:00:00:45
Date:2021-02-18
Code nouvelle: 1-CBV3-12084007
3 18:00:00
TROIS-RIVIÈRES - LA RÉGION A REÇU PRESQUE 6000 DOSES DE VACCIN, QUI CE PERMIS DE RELANCER L'OPÉRATION DE VACCINATION. LES RPA SERONT PRIVILÉGIÉES. MENTION: RESSOURCES INTERMÉDIAIRES

Intervenant(s):
Émission TELE :LE TÉLÉJOURNAL MAURICIE
Station:CKTM (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MAURICIE-CENTRE-DU-QUÉBEC
Animateur:
Co-animateur:
Lecteur:SOPHIE BERNIER
Journaliste:
Durée:00:00:45
Date:2021-02-18
Code nouvelle: 9-CKTM1-12084951
4 18:05:00
LÉVIS - LE MANOIR LIVERPOOL SE TOURNE VERS LES TRIBUNAUX POUR MAINTENIR SES ACTIVITÉS. LA DIRECTION DÉPOSE UNE INJONCTION EN COUR SUPÉRIEURE POUR EMPÊCHER L'ANNULATION DE CONTRATS AVEC LE CISSS CHAUDIÈRE-APPALACHES. MENTION: RESSOURCES INTERMÉDIAIRES

Intervenant(s):
Émission TELE :LE TVA NOUVELLES
Station:CFCM (TVA), QUEBEC
Animateur:
Co-animateur:
Lecteur:ANDRÉE MARTIN / PIERRE JOBIN
Journaliste:
Durée:00:00:30
Date:2021-02-18
Code nouvelle: 1-CFCM4-12084765
5 18:15:00
LÉVIS - LES PROPRIÉTAIRES DU MANOIR LIVERPOOL POURSUIVENT LE CISSS CHAUDIÈRE-APPALACHES DANS LA FOULÉE DE L'ENQUÊTE VISANT L'ÉTABLISSEMENT. 700 000 DOLLARS SONT RÉCLAMÉS. LE DÉPLACEMENT DE 25 PERSONNES A PAR AILLEURS ÉTÉ ÉVITÉ AUJOURD'HUI AU MANOIR LIVERPOOL. ON EN EST VENU À UNE ENTENTE POUR UN STATU QUO D'UNE DURÉE DE 15 JOURS. MENTION: RESSOURCES INTERMÉDIAIRES

Intervenant(s):
Émission TELE :LE TÉLÉJOURNAL QUÉBEC
Station:CBVT (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), QUÉBEC
Animateur:
Co-animateur:
Lecteur:BRUNO SAVARD
Journaliste:MARIE-PIER BOUCHARD, EN DIRECT
Durée:00:02:30
Date:2021-02-18
Code nouvelle: 1-CBVT1-12084417
 
 
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Plus de doses de vaccin à Montréal : les élus compréhensifs
TVA Nouvelles (site web) - 2021/02/20
 

Les élus du Bas-Saint-Laurent se montrent compréhensifs devant la décision de Québec de prioriser le Grand Montréal pour la suite de la campagne de vaccination.

« Le monde idéal par rapport à la COVID, semble-t-il, n’existe pas », lance d’emblée le président de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent, Michel Lagacé.

La région doit recevoir un peu plus de 3 500 doses d’ici à demain, et 2 340 autres doses la semaine suivante. Mais les livraisons devraient se faire moins nombreuses au mois de mars alors que le gouvernement Legault veut favoriser les zones les plus à risque.

« De voir que le gouvernement met davantage d’emphase là où il y a vraiment une problématique plus importante, bien pour nous je pense que c’est tout à fait normal à ce moment-ci », explique celui qui est aussi préfet de la MRC de Rivière-du-Loup.

Les doses qui doivent arriver d’ici la fin février permettront de donner un grand coup dans les résidences pour personnes âgées et dans les ressources intermédiaires de la région.

« Ça, c’est une bonne nouvelle. C’est les personnes les plus vulnérables au Bas-Saint-Laurent. Donc pour nous ça, ça nous réconforte. » – Michel Lagacé

Les citoyens rencontrés vendredi matin étaient partagés quant à la décision du gouvernement. Plusieurs sont d’avis qu’il est normal que le Grand Montréal reçoive plus de doses en raison de la propagation beaucoup plus rapide du virus. « C’est aussi bien que ce soit à Montréal, parce qu’ils sont portés à sortir de leur région rouge et nous apporter ça ici », explique un homme.

D’autres sont plutôt d’avis que les doses devraient continuer d’être distribuées au prorata de la population. « Envoyer nos doses qu’on serait supposés d’avoir à Montréal parce qu’ils ont plus de cas? Ça non », lance un autre citoyen.

La situation du délestage s’améliore

En attendant les vaccins, le délestage se poursuit dans la région. 110 personnes sont en attente d’une chirurgie depuis plus de six mois à l’hôpital de Rivière-du-Loup.

« Avec la situation qui s’est améliorée dernièrement, les actions qu’on est en train de mettre en place visent justement à faire diminuer le nombre de cas qui attendent depuis plus de 6 mois, et être capable d’ouvrir sur certaines chirurgies qu’on avait été moins en capacité de faire au courant de la dernière année », explique le PDG adjoint du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Dr Jean-Christophe Carvalho.

À un certain moment au début de l’automne, plus de 750 personnes étaient en attente d’une chirurgie depuis plus de 6 mois sur l’ensemble du territoire couvert par le CISSS. Ce chiffre est maintenant passé à 434.

Le CISSS compte maintenant reprendre plusieurs de ses activités dans les blocs opératoires et espère que la situation encourageante de la région se poursuivra. Les chirurgies en ophtalmologie et en orthopédie, de même que les chirurgies générales, tous au ralenti depuis le début de la pandémie, devraient reprendre prochainement.

 
 
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On a tous de bonnes questions sur la vaccination
Le Nouvelliste (tablette, aussi paru dans Le Soleil, Le Droit et plusieurs autres) - 2021/02/20
 

Au Québec, la vaccination contre la COVID?19 s’est amorcée en décembre 2020. Cette opération massive vise à prévenir les complications graves et les décès liés à la COVID?19. Par la vaccination, on cherche à protéger la population vulnérable et notre système de santé, ainsi qu’à permettre un retour à une vie plus normale.

La vaccination en général

Pourquoi doit-on se faire vacciner?

Les raisons de se faire vacciner sont nombreuses. On le fait entre autres pour se protéger des complications et des risques liés à plusieurs maladies infectieuses, mais aussi pour empêcher la réapparition de ces maladies.

À quel point la vaccination est-elle efficace?

La vaccination est l’un des plus grands succès de la médecine. Elle est l’une des interventions les plus efficaces dans le domaine de la santé. Cela dit, comme tout autre médicament, aucun vaccin n’est efficace à 100%. L’efficacité d’un vaccin dépend de plusieurs facteurs, dont :

l’ âge de la personne vaccinée;

sa condition ou son état de santé (ex.: système immunitaire affaibli).

L’effet des vaccins en un coup d’œil

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la vaccination permet d’éviter plus de deux millions de décès dans le monde chaque année.

Depuis l’introduction des programmes de vaccination au Canada en 1920, la poliomyélite a disparu du pays et plusieurs maladies (comme la diphtérie , le tétanos ou la rubéole ) sont presque éliminées.

La variole a été éradiquée à l’échelle planétaire.

La principale bactérie responsable de la méningite bactérienne chez les enfants ( Hæmophilus influenzæ de type b) est maintenant beaucoup plus rare.

L’ hépatite B a pratiquement disparu chez les plus jeunes, car ils ont été vaccinés en bas âge.

La vaccination contre la COVID?19

Le vaccin est-il sécuritaire?

Oui. Les vaccins contre la COVID?19 ont fait l’objet d’études de qualité portant sur un grand nombre de personnes et ont franchi toutes les étapes nécessaires avant d’être approuvés.

Toutes les étapes menant à l’homologation d’un vaccin ont été respectées. Certaines ont été réalisées de façon simultanée, ce qui explique la rapidité du processus. Santé Canada procède toujours à un examen approfondi des vaccins avant de les autoriser, en accordant une attention particulière à l’évaluation de leur sécurité et de leur efficacité.

Quelles sont les personnes ciblées pour la vaccination contre la COVID?19?

On vise à vacciner contre la COVID?19 l’ensemble de la population. Cependant, le vaccin est disponible en quantité limitée pour le moment. C’est pourquoi certains groupes plus à risque de développer des complications de la maladie sont vaccinés en priorité.

Comment les groupes prioritaires ont-ils été déterminés?

La vaccination est recommandée en priorité aux personnes qui courent un risque plus élevé de complications liées à la COVID?19, notamment les personnes vulnérables et en perte d’autonomie résidant dans les CHSLD, les travailleurs de la santé œuvrant auprès de cette clientèle, les personnes vivant en résidence privée pour aînés et les personnes âgées de 70 ans et plus.

À mesure que les vaccins seront disponibles au Canada, la vaccination sera élargie à de plus en plus de personnes.

Ordre de priorité des groupes à vacciner

Les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI?RTF).

Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers.

Les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées.

Les communautés isolées et éloignées.

Les personnes âgées de 80 ans ou plus.

Les personnes âgées de 70 à 79 ans.

Les personnes âgées de 60 à 69 ans.

Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complications de la COVID?19.

Les adultes de moins de 60 ans sans maladie chronique ni problème de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers.

Le reste de la population de 16 ans et plus.

Peut-on cesser d’appliquer les mesures sanitaires recommandées lorsqu’on a reçu le vaccin?

Non. Plusieurs mois seront nécessaires pour protéger une part suffisamment importante de la population. Le début de la vaccination ne signifie pas la fin des mesures sanitaires. La distanciation physique de deux mètres, le port du masque ou du couvre-visage et le lavage fréquent des mains sont des habitudes à conserver jusqu’à nouvel ordre.

Est-ce que je peux développer la maladie même si j’ai reçu le vaccin?

Les vaccins ne peuvent pas causer la COVID?19, car ils ne contiennent pas le virus SRAS-CoV-2 responsable de la maladie. Par contre, une personne qui a été en contact avec le virus durant les jours précédant sa vaccination ou dans les 14 jours suivant sa vaccination pourrait quand même faire la COVID?19.

La vaccination contre la COVID?19 est-elle obligatoire?

Non. Aucun vaccin n’est obligatoire au Québec. Il est toutefois fortement recommandé de vous faire vacciner contre la COVID?19.

Est-ce que le vaccin est gratuit?

Le vaccin contre la COVID?19 est gratuit . Il est distribué uniquement par le Programme québécois d’immunisation. Il n’est pas possible de se procurer des doses sur le marché privé.

Si j’ai déjà eu la COVID?19, dois-je me faire vacciner?

Oui. Le vaccin est indiqué pour les personnes ayant eu un diagnostic de COVID?19 afin d’assurer une protection à long terme. Toutefois, compte tenu du nombre limité de doses de vaccin, les personnes ayant eu la COVID?19 pourraient attendre 90 jours après la maladie pour être vaccinées.

 
 
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Vaccination: soulagement et espoir dans les résidences pour aînés
Le Nouvelliste (site web) - 2021/02/21
 

Trois-Rivières — Après les résidents en CHSLD et les employés de la santé placés en première ligne pour lutter contre la COVID-19, c'est enfin au tour des résidences privées pour aînés et des ressources intermédiaires de la région de vacciner leur clientèle. Plusieurs milliers de doses reçues la semaine dernière par le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec permettront aux responsables et aux employés de ces résidences de souffler un peu et de ne plus craindre constamment de ramener le nouveau coronavirus sur leur lieu de travail.

Trois-Rivières - «Je suis soulagée et heureuse, surtout pour les résidents. Eux aussi sont vraiment contents», confirme Lyne Hébert, directrice générale de la Villa Domaine St-Grégoire, à Bécancour, qui faisait partie des heureux élus qui ont reçu des doses du vaccin, samedi.

Selon elle, le fait de vacciner ses résidents ne dispensera pas ses employés et elle-même de demeurer extrêmement prudents dans leur quotidien pour éviter de contracter la COVID-19. Mais au moins, ils n'auront plus cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, cette crainte de ramener le virus dans la résidence et de causer une éclosion potentiellement mortelle.

«Le vaccin fait en sorte que si par malheur ça entrait, les résidents vont être moins malades. C'est la meilleure des nouvelles. Pour la suite, c'est sûr que ça amène de l'espoir pour retrouver une vie plus normale, mais probablement qu'il va falloir attendre que toutes les RPA soient vaccinées avant que ça arrive», poursuit Mme Hébert.

Celle-ci se réjouit par ailleurs que tout au long de la pandémie, aucune éclosion n'a éclaté dans les murs de sa résidence.

La résidence La Maison la Petite Plaisance, à Trois-Rivières, faisait aussi partie des ressources qui ont reçu des doses du vaccin de Pfizer/BioNtech, samedi.

«Tout le monde est très heureux, tout le monde l'attendait. Oui, c'est un soulagement», se réjouit Isabelle Chamberland, responsable de la résidence.

Cette dernière dit aussi souhaiter que la vaccination dans les résidences de la région mènent à un retour, même partiel, à la normal.

«On va souhaiter qu'avec la Santé publique, les choses se placent, mais c'est sûr qu'on ne peut pas aller plus vite que le vaccin, ça prend quelques semaines avant qu'il prenne effet. Mais après ça, c'est sûr qu'on va souffler un peu», confie-t-elle.

Au total, 12 résidences privées pour aînés, ressources intermédiaires et ressources non institutionnelles ont reçu des doses du vaccin contre la COVID-19, samedi. Elles seront sept à en recevoir dimanche. La vaccination se poursuivra lundi et mardi, alors que 11 résidences et ressources recevront leurs doses.

Moins de 200 cas actifs dans la région

La région compte désormais moins de 200 cas actifs de COVID-19, selon le bilan publié samedi par le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Il y avait 22 cas actifs de moins que vendredi, pour un total de 199.

On ne comptait par ailleurs que 13 nouveaux cas de COVID-19, soit quatre en Mauricie (deux à Trois-Rivières, un à La Tuque et un dans la MRC de Maskinongé) et neuf au Centre-du-Québec (sept dans la MRC de Drummond, un dans la MRC d'Arthabaska et un dans la MRC de Bécancour).

Le CIUSSS rapporte malheureusement deux nouveaux décès, l'un survenu dans un CHSLD et l'autre, à domicile. Depuis le début de la pandémie, 512 décès y ont été attribués dans la région.

Huit personnes étaient toujours hospitalisées, dont deux se trouvant aux soins intensifs, selon le bilan de samedi.

 
 
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Vaccination dans les RPA: l'espoir d'un peu plus de liberté
Le Nouvelliste (site web) - 2021/02/21
 

La vaccination a pu prendre un certain rythme de croisière, en fin de semaine, en Mauricie et au Centre-du-Québec, grâce aux 5850 doses du vaccin de Pfizer que la région a reçues. Ce qui a permis d’entreprendre la vaccination tant attendue dans les résidences privées pour aînés et de compléter celle du personnel prioritaire du réseau de la santé.

Ce sont 4250 doses qui ont été acheminées dans des résidences privées pour aînés (RPA) où la vaccination a débuté vendredi pour se poursuivre jusqu’à lundi. Ce qui représente un peu plus du tiers des 12 500 résidents qui sont hébergés dans les 178 RPA de la Mauricie-Centre-du-Québec.

Le porte-parole de la Table des RPA de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Richard Maziade aurait souhaité que la vaccination inclue également l’ensemble des employés et des proches aidants, qui sont aussi des clientèles prioritaires.

«Ma position c’est que lorsqu’ils entrent dans un milieu, ils devraient essayer de vacciner tout le monde, pour pouvoir dire que cet endroit-là est réglé», fait valoir Richard Maziade, qui évalue entre 15 000 et 20 000 le nombre de doses qui seraient nécessaires.

S’il admet qu’il aurait souhaité être consulté dans le processus, le porte-parole de la Table des RPA de la Mauricie et du Centre-du-Québec soulignait que les résidences étaient prêtes pour cette opération de vaccination. «Ce qu’ils nous ont dit, c’est que dans quelques semaines, ça va y aller en grande, indique-t-il. Notre personnel va être mobilisé et on va se concentrer pour avoir le vaccin dans une salle sécuritaire.»

Les doses étaient d’ailleurs très attendues dans les RPA de la région. «La participation est à environ 90% des résidents et des employés, évalue Richard Maziade. Ce ne sont pas tous des gens qui sont en faveur de la vaccination, mais on n’a pas le choix. Sinon, on ne s’en sortira jamais.»

La vaccination devrait également permettre de reprendre une vie un peu plus normale dans les RPA où les résidents n’ont plus accès à la salle à manger depuis quelques semaines. «J’espère que ça va leur permettre de reprendre un peu plus de liberté. Parce qu’on a encore des gens de 90 à 100 ans qui sont enfermés dans leur chambre comme des prisonniers. Ça fait un an qu’ils vivent ça. Il faut que ça arrête», ajoute Richard Maziade.

«Ils devraient déjà avoir libéré les personnes âgées dans des zones comme chez nous. Il n’y a quasiment pas de cas en Mauricie-Centre-du-Québec, continue le porte-parole. Le danger, ce sont maintenant les variants, mais il y a moyen de protéger les personnes âgées sans les enfermer dans leur chambre.»

Au terme de la journée de lundi, les 900 résidents des ressources intermédiaires et des ressources de type familiales (RI/RTF) qui auront consenti à la vaccination doivent également avoir reçu une protection contre la COVID-19.

La vaccination des résidents des RI/RPA est d’ailleurs une étape cruciale, puisque la directrice régionale de la Santé publique, Dre Marie-Josée Godi, indiquait que la vaccination de cette clientèle était un élément clé avant de penser à recommander un changement de palier d’alerte pour la région.

Depuis le début de la deuxième vague, ce sont dans les RI et les RPA que plus de la moitié des décès ont été enregistrés, soit 160 des 301 qui ont été rapportés en date de dimanche.

C’est aussi des RI/RPA que provenaient la grande majorité des patients qui ont été transférés au site de confinement de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet. Le haut taux d’occupation à cet endroit, et les nombreuses éclosions qui sont survenues dans ces milieux d’hébergement ont également été des éléments qui ont été pointés du doigt pour maintenir la région en zone rouge.

Par ailleurs, la vaccination du personnel prioritaire du réseau de la santé devait être complétée samedi, en fin de journée. Environ 1000 travailleurs étaient attendus à l’aréna Gilles-Bourassa, à Shawinigan-Sud, et à l’édifice du Nouvelliste, à Trois-Rivières pour recevoir une première dose. Ce qui allait porter le nombre de travailleurs prioritaires qui sont protégés à près de 11 800.

Selon les dernières données disponibles sur le site du ministère de la Santé, ce sont 17 680 doses qui avaient été administrées dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, en date de samedi. Au Québec, ce sont 344 900 personnes qui avaient reçu une dose, soit 3,5 % de la population.

19 nouveaux cas

Après trois journées où la région a enregistré une douzaine de nouveaux cas de COVID-19, le bilan du CIUSSS MCQ dévoilé dimanche faisait état de 19 nouvelles infections.

On comptait 13 cas en Mauricie, dont sept dans l’agglomération de La Tuque, cinq dans la MRC de Maskinongé et un à Trois-Rivières, ainsi que six au Centre-du-Québec, tous dans la MRC de Drummond.

Avec 21 nouvelles guérisons, le nombre de cas actifs dans la région a diminué de deux au cours des 24 dernières heures. On en compte encore 197, soit 92 en Mauricie et 105 au Centre-du-Québec.

Le nombre d’hospitalisations demeure bas à l’unité COVID du CHAUR de Trois-Rivières, où se trouvent sept patients, dont un seul aux soins intensifs. On comptait également 30 patients au site de confinement de l’ENPQ, soit dix de moins que jeudi. Ce qui porte son taux d’occupation à 54%.

Enfin, la police de Trois-Rivières a remis trois contraventions pour le non-respect du couvre-feu, dans la nuit de samedi à dimanche.

 
 
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La vaccination accélère, inégale entre pays riches et pauvres
Le Devoir (site web) - 2021/02/20
 

Plus de 200 millions de doses administrées dans le monde à date de samedi : pour faire face à la pandémie de COVID-19, les gouvernements comptent plus que jamais sur la campagne de vaccination, qui accélère mais révèle aussi les inégalités entre pays riches et pauvres.

Il aura fallu moins de trois semaines, depuis le 2 février, pour doubler le nombre de doses injectées : samedi, au moins 201 042 149 doses avaient été administrées, dans 107 pays au minimum, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles.

Ce chiffre est sous-estimé, car deux grands pays, la Chine et la Russie, n'ont pas communiqué de nouvelles données depuis une dizaine de jours. Mais il révèle aussi une surreprésentation des pays riches : quelque 45 % des injections ont été réalisées dans les pays du G7, qui n'hébergent pourtant que 10 % de la population mondiale.

Les pays riches ont commandé d'énormes quantités de doses sans savoir si ces vaccins seraient efficaces, mais vu le nombre de projets qui ont abouti, ils vont se retrouver avec des centaines de millions de doses excédentaires à leur disposition.

Les dirigeants du G7 se sont ainsi engagés vendredi à partager une partie des vaccins avec les pays pauvres.

Ils ont notamment annoncé plus que doubler leur soutien collectif à la vaccination, à 7,5 milliards de dollars, notamment via le programme onusien Covax, piloté par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le président français Emmanuel Macron a proposé que l'Europe et les États-Unis livrent « le plus vite possible » 13 millions de doses de vaccins à l'Afrique pour que le continent puisse vacciner ses 6,5 millions de soignants.

La Nouvelle-Zélande et l'Australie commence à vacciner

Et un projet de résolution du Royaume-Uni, distribué au Conseil de sécurité de l'ONU, invite les pays riches à donner des doses de vaccins contre la COVID-19 aux pays à faibles revenus.

L'entreprise de biotechnologie américaine Novavax s'est elle engagée à mettre à disposition du programme Covax 1,1 milliard de doses de son candidat vaccin, a indiqué vendredi l'Alliance du Vaccin (Gavi).

Il y a du retard à rattraper : à ce jour, plus de neuf doses sur dix (92 %) ont été administrées dans des pays à revenu « élevé » ou « intermédiaire de la tranche supérieure » (au sens de la Banque mondiale), qui ne concentrent qu'une grosse moitié de la population mondiale (53 %).

Parmi les 29 pays à « faible » revenu, seuls la Guinée et le Rwanda ont commencé à vacciner.

Israël est, de loin, le pays le plus en avance, près de la moitié (49 %) de sa population ayant reçu au moins une injection. Un Israélien sur trois (33 %) a même reçu la seconde dose, complétant ainsi le processus de vaccination.

Le ministère israélien de la Santé a affirmé samedi que l'inoculation des deux doses du vaccin du duo Pfizer/BioNTech s'était avérée efficace à 95,8 % pour empêcher de contracter la COVID-19.

D'autres États commencent tout juste leur campagne de vaccination. En Australie, le premier ministre, Scott Morrison, ainsi qu'une octogénaire et plusieurs soignants ont reçu dimanche à Sydney une première dose du vaccin de Pfizer/BioNTech, à la veille du véritable coup d'envoi de la campagne de vaccination lundi. La Nouvelle-Zélande a lancé la sienne samedi, alors que le pays a été largement félicité pour sa gestion de l'épidémie et n'a connu que 26 décès sur une population de cinq millions d'habitants.

L'Autorité palestinienne a pour sa part annoncé vendredi un accord avec Israël pour vacciner quelque 100 000 Palestiniens travaillant sur le territoire israélien.

En Roumanie, près de 300 sans-abri ont été vaccinés. C'est l'un des premiers pays d'Europe à s'attaquer à l'immunisation de cette catégorie vulnérable.

Démission du ministre de la Santé argentin

La distribution des vaccins est parfois émaillée de scandales : en Argentine, le ministre de la Santé Ginés González García a démissionné vendredi après des révélations selon lesquelles il proposait à ses amis de se faire vacciner au ministère sans prendre rendez-vous dans un hôpital.

Au Pérou, un scandale autour de la vaccination en toute discrétion de 487 personnalités, avant même le début de la campagne d'immunisation, n'en finit pas de faire des vagues.

La distribution du vaccin de BioNTech et Pfizer pourrait être facilitée : il peut finalement être conservé pour deux semaines à des températures plus élevées que celles actuellement prescrites (entre -80 et -60 degrés), selon des données publiées vendredi par les deux laboratoires.

La Russie a annoncé de son côté avoir enregistré son troisième vaccin contre la COVID-19 baptisé « Kovivak », dont 120 000 doses seront mises en circulation au milieu du mois de mars, après le vaccin Spoutnik V, homologué en août, et EpiVacCorona, en octobre.

La pandémie a fait au moins 2 453 070 morts dans le monde depuis son apparition, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles.

Inquiet devant la progression des variants du SRAS-CoV-2, le Canada imposera à partir de lundi des tests de dépistage à tous les postes de sa frontière terrestre avec les États-Unis, actuellement accessible uniquement pour les déplacements «essentiels», a annoncé Ottawa samedi. Et au Cambodge, une recrudescence de cas de contaminations touchant la communauté chinoise expatriée a conduit les autorités à boucler samedi la petite île de Koh Pich (île Diamant), reliée à la capitale Phnom Penh par plusieurs ponts.

 
 
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769 nouveaux cas, 14 décès supplémentaires
La Presse (site web) - 2021/02/20
 

Le bilan de la COVID-19 demeure stable au Québec, alors que la province rapporte samedi 769 nouveaux cas ainsi que 14 décès supplémentaires. Dans le réseau de la santé, le nombre d'hospitalisations poursuit quant à lui sa diminution pendant que la vaccination continue de s'accélérer.

Ces nouvelles données portent à 281 456 le nombre de personnes qui ont été infectées par la maladie depuis le début de la crise sanitaire. De ce nombre, 262 506 Québécois sont maintenant rétablis, selon les chiffres du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). La moyenne quotidienne des cas calculée sur une semaine poursuit par ailleurs sa descente, et est passée sous la barre des 800, samedi. Ce chiffre oscille entre 796 et 797 actuellement.

Au total, 10 292 personnes ont maintenant succombé des suites de complications liées à la maladie. Des 14 décès rapportés samedi - soit le même chiffre que la veille -, sept sont survenus dans la région de Montréal et trois en Montérégie, qui demeurent les deux régions les plus touchées avec, respectivement, 334 et 119 cas signalés. Une personne a aussi perdu la vie dans Lanaudière, en Chaudière-Appalaches, à Laval et en Mauricie-Centre-du-Québec.

On enregistre par ailleurs une nouvelle baisse de 23 hospitalisations. Au Québec, 700 patients demeurent actuellement hospitalisés, dont 120 se trouvent toujours aux soins intensifs, une baisse de sept cas en 24 heures à ce chapitre.

Mais la situation des nouveaux variants en circulation continue de préoccuper les autorités. Samedi, l'Institut national de santé publique (INSPQ) avait recensé 286 cas potentiels (+50) ainsi que 23 cas confirmés, dont 19 à Montréal. Il s'agit pour la plupart de cas du variant britannique, jugé de 40 à 80 % plus transmissible. Au Canada, 704 cas de nouveaux variants ont été détectés, dont 664 seulement pour la souche britannique.

« La situation est très encourageante, mais pour que l'ensemble des indicateurs reste à la [baisse], il ne faut pas relâcher les efforts. Il faut continuer de respecter les mesures et, surtout, aller se faire dépister au moindre symptôme. Il faut empêcher les variants de se propager. »

– Christian Dubé, ministre de la Santé, sur Twitter

Dépistage et vaccination

Côté prélèvements, la situation demeure également stable. Jeudi, le Québec avait réalisé 30 068 tests de dépistage. Le taux de positivité dans la province est de 2,7 %.

Quelque 15 386 doses de vaccin ont par ailleurs été administrées dans la journée de vendredi, pour un total de 329 324 jusqu'ici. Jusqu'ici, environ 3,88 % de la population a reçu la première dose. La province dispose actuellement d'un peu plus de 72 360 doses en réserve, pour la suite des choses.

Rappelons que la campagne de vaccination devrait encore davantage reprendre de la vitesse au cours des prochains jours, Québec ayant reçu plus de 90 000 doses mardi. La vaccination avait été ralentie ces dernières semaines, en raison de retards dans les livraisons.

On compte actuellement 951 éclosions toujours actives à l'échelle de la province, soit une baisse de 24 foyers de contamination en 24 heures. Selon les dernières données disponibles, les milieux de travail représentent 34,8 % de ces éclosions, le réseau scolaire 27,6 % et les milieux de vie ou de soins, 25,9 %. Les garderies, elles, touchent 8 % des foyers.

En Ontario

De son côté, l'Ontario a signalé 1228 nouveaux cas et 28 autres décès attribués au coronavirus. Les chiffres marquent le décompte le plus élevé cette semaine, après que la province a recensé 1150 cas vendredi. Ces données comprennent 331 nouveaux cas à Toronto, 228 à Peel et 132 dans la région de York.

Cette dernière se prépare à revenir au plan d'intervention provincial en cas de pandémie avec code couleur au niveau rouge lundi, ne laissant que Toronto, Peel et le bureau de santé de North Bay Parry Sound sous une ordonnance de maintien à domicile. On compte actuellement 699 patients hospitalisés dans la province, dont 263 en soins intensifs et 181 sous respirateur.

 
 
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Journée nationale et minute de silence partout au Québec
La Voix de l'Est (aussi paru sur le web, dans Le Soleil, Le Droit et plusieurs autres) p. 38, 39 - 2021/02/20
 

Le jeudi 11 mars sera la Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19, au Québec. Au programme:drapeaux en berne sur les édifices gouvernementaux, cérémonie solennelle à midi et une minute de silence nationale sur le coup de 13 h pour tous les Québécois.

Le cabinet du premier ministre François Legault a dévoilé quelques détails de cette journée commémorative, vendredi. Le point culminant sera cette minute de silence que l’on souhaite voir respecter d’un bout à l’autre de la province, en même temps, à 13 h. Elle conclura une «cérémonie sobre et solennelle»tenue de 12 h à 13 h. Ce moment de recueillement réunira, dans le respect des mesures sanitaires, le premier ministre Legault avec plusieurs représentants des corps de métiers qui ont vécu la pandémie de COVID-19 en première ligne. Membres du personnel soignant des hôpitaux et des CHSLD, ambulanciers, policiers et autres travailleurs essentiels seront représentés et leur rôle mis en lumière.

Des proches et des familles de victimes pourraient aussi être de l’événement, mais rien n’est confirmé à ce stade-ci.

Impossible de dire non plus pour l’instant où se tiendra la cérémonie officielle. Les détails du déroulement de cette heure restent aussi à être confirmés et dévoilés.

«UN TEMPS D’ARRÊT»«Toute la nation québécoise sera invitée à prendre un temps d’arrêt pour se souvenir», indique l’attaché de presse de M. Legault, Ewan Sauves. «Une coordination se fera dans l’ensemble du Québec pour encourager les villes et municipalités à procéder à une cérémonie», ajoute-t-il.

La mise en berne des drapeaux lancera la journée, au matin. On parle entre autres de tous les édifices gouvernementaux québécois, dont bien sûr l’hôtel du Parlement à Québec, ainsi que toutes les représentations du Québec à l’étranger et ailleurs au Canada.

«La pandémie laissera assurément une cicatrice importante dans l’histoire moderne du Québec. Bien que le Québec ne soit pas le seul endroit à vivre avec un triste bilan, il est de notre devoir et de notre responsabilité, comme nation, d’honorer la mémoire des milliers de victimes qui ont succombé au virus», résume l’attaché de M. Legault.

DE VRAIES PERSONNES En date de vendredi, 10 278 Québécois et Québécoises ont succombé à la COVID-19 depuis près d’un an. Le premier décès déclaré du coronavirus au Québec remonte au 18 mars 2020. Une dame âgée de la région de Lanaudière.

Le 2 8 janv i e r d e r n i e r, l e premier ministre Legault avait annoncé que le 11 mars prochain, un an quasiment jour pour jour après son premier point de presse officiel sur la situation de la COVID-19 au Québec, se tiendraient des commémorations en l’honneur des victimes de la pandémie.

Au-delà de tous les chiffres, statistiques, tableaux et projections publiés depuis 12 mois sur ce que l’on appelait d’abord le nouveau coronavirus, M. Legault a souvent rappelé que de véritables personnes sont au coeur de la tragédie et que chaque décès est un décès de trop.

 
 
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Legault doit donner le go
Le Soleil (site web) - 2021/02/21
 

Trop de temps s’écoule pour que notre gouvernement donne le feu vert au projet de tramway. Le tracé de base proposé par la Ville a du sens. Le tramway se développera par étapes, comme ce fut le cas ailleurs dans le monde, comme c’est le cas pour le métro de Montréal et comme ce le sera pour le Réseau express métropolitain (REM). Sans argent additionnel, le gouvernement doit respecter les choix de la Ville.

Quand le gouvernement fédéral veut utiliser son pouvoir de dépenser pour entrer dans un champ de compétence du Québec, comme il aimerait le faire dans les CHSLD, Legault s’insurge. Mais quand celui-ci veut se mêler d’un projet émanant de la Ville et imposer ses conditions au nom de l’argent qu’il y met, il voudrait que le maire se conforme à la consigne, docile, sans s’offusquer.

La pandémie finira bien par finir. L’hypercentralisation des décisions aussi. Et le pendule fera son œuvre. Souhaitons que le tramway ne fasse pas partie des pots cassés.

André Garon, Québec

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TRAMWAY: LE COUP DE JARNAC DE LA CAQ

Le torchon brûle entre le maire de Québec, Régis Labeaume, et le premier ministre François Legault dans la saga du projet de tramway dans la capitale nationale. Les discussions sont rompues, c’est le cul-de-sac.

Or, François Legault, alléguant que Régis Labeaume ne veut faire aucune concession, décide de se détacher littéralement de l’instigateur du projet et de faire cavalier seul en mettant de l’avant «son» projet de réseau structurant pour les citoyens de Québec. En bref, c’est un véritable coup de Jarnac de la part de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Par ailleurs, nonobstant le fait que les sondages ne reflètent pas l’ensemble des opinions sur un territoire donné, un sondage Léger réalisé exclusivement auprès des résidents de Québec, dans tous les arrondissements, révèle un taux d’appui de 56 % contre 44 % de gens qui s’y opposent en excluant les indécis.

De plus, un sondage Léger, commandé par Le Journal de Québec et TVA Nouvelles, en avril 2019, accordait un taux d’appui à 59 % comparativement à 56 % cette fois-ci, deux ans plus tard, des résultats qui démontrent indéniablement une certaine constance envers l’appui des citoyens au projet de la Ville.

À mon sens, François Legault erre s’il s’imagine que son gouvernement pourra s’emparer de la mainmise sur le projet de tramway sans l’apport essentiel de Régis Labeaume qui bénéficie encore de la crédibilité nécessaire pour mener finalement à terme ce projet.

Pour l’instant, la guéguerre à laquelle nous assistons ne conduira nulle part au grand désarroi des futurs usagers du tramway qui y voient de nombreux avantages, notamment une mobilité plus fluide… Alors, MM. Legault et Labeaume, enterrez rapidement la hache de guerre et engendrez le dialogue illico!

 
 
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« Sentir qu'on n'est pas seuls »
La Presse + P. Actualités 6 - 2021/02/20
 

Québec honorera la mémoire des quelque 10 000 disparus de la COVID-19 le 11 mars prochain. Les drapeaux seront en berne et l'on observera une minute de silence de par la province. Alors qu'ils traversent des deuils complexes, en plein confinement, des endeuillés espèrent enfin « sentir qu'ils ne sont pas seuls ».

Pour Hélène Chamberland, le 11 mars 2020, c'est « la journée du début de la fin ». Le dernier jour où elle a pu embrasser son père. Résidant d'un CHSLD, il a été emporté par la COVID-19 en mai dernier. Elle n'a jamais pu lui dire au revoir.

« Derrière chaque décès, il y a une famille », rappelle-t-elle. « On est quand même 10 000. C'est comme une guerre : ce n'est pas quelque chose d'habituel [], il y a vraiment beaucoup de gens qui souffrent », ajoute la résidante de Québec.

François Legault a annoncé en janvier la tenue d'une journée de commémoration nationale le 11 mars. Depuis, Hélène y réfléchit, imagine la cérémonie. Elle espère y trouver du réconfort. Il faut que ce soit plus qu'une minute de silence, illustre-t-elle. C'est un deuil national, insiste-t-elle.

« C'est communautaire. Et le fait que c'est communautaire, c'est aussi [une façon de] dire qu'on n'est pas seuls », résume Hélène Chamberland.

Le Québec est de loin la province au pays qui compte le plus de décès liés à la COVID-19, avec 10 287 morts jusqu'à présent. Le 11 mars sera la « Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19 », a confirmé vendredi le cabinet du premier ministre Legault.

« La pandémie laissera assurément une cicatrice importante dans l'histoire moderne du Québec », a indiqué le porte-parole du premier ministre, Ewan Sauves.

Une cérémonie au ton « très solennel » et « respectueux » se tiendra de 12 h à 13 h. Le lieu n'est pas encore déterminé. On ordonnera une mise en berne nationale du drapeau du Québec. Une minute de silence sera observée d'un bout à l'autre de la province, dans les établissements de santé et les écoles.

Une coordination se fera entre Québec et les villes pour que des municipalités procèdent également à une cérémonie. « Toute la nation québécoise sera invitée à prendre un temps d'arrêt pour se souvenir », ajoute M. Sauves.

Beaucoup de détails de la cérémonie restent à peaufiner et d'autres évènements pourraient s'ajouter dans la journée, souligne-t-on. Le moment sera aussi l'occasion de rendre hommage « à tous les corps de métier et membres de la société civile qui sont au front pour lutter contre la pandémie », précise le bureau du premier ministre. On peut évidemment penser au personnel soignant.

Deux infirmières ont tenu la main de Denis Bourbeau lorsqu'il a poussé son dernier souffle, le 12 mai. Elles avaient pris soin de mettre de la musique classique. Sa fille, Marie-France, ne connaît que leur prénom. « Je ne les connais pas, je n'ai pas pu les rencontrer », relate-t-elle. Pour elle, il fallait absolument que cette journée de commémoration permette aussi de reconnaître leur travail.

« C'est un maillon tellement important. C'était notre pont entre nous et les disparus », illustre Mme Bourbeau.

« Avec les morts qui se multiplient, les gens sont tannés et ils banalisent. Ils nous disent : De toute façon, ton père avait quel âge ? Ce n'est pas de ça qu'on parle. Mon père a été là toute ma vie pour moi, et mes enfants et nous, on n'a pas pu être là pour lui. C'est cruel. C'est à peu près ce que 10 000 personnes ont vécu. »

Marie-France Bourbeau

Mme Bourbeau espère que la cérémonie apportera un sentiment unificateur. « On a tous été touchés, [la cérémonie] devrait nous réconforter [en rappelant] qu'on n'est pas seuls à traverser ça », précise-t-elle.

ACCUEIL MITIGÉ, DEUIL COMPLEXE

Des gens mourront encore de la COVID-19 le 11 mars prochain, fait remarquer la professeure au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal Mélanie Vachon, qui a lancé l'initiative virtuelle « J'accompagne COVID-19 » pour briser l'isolement des personnes endeuillées par la pandémie.

Elle indique d'ailleurs que l'annonce d'une journée de commémoration nationale a reçu un « accueil mitigé » au sein de la cohorte d'endeuillés qu'elle accompagne.

« Il y a plusieurs personnes qui trouvaient que c'était encore tôt, alors qu'on vit toujours plusieurs décès par jour au Québec », a-t-elle expliqué. « Pour certains, ça n'a pas de sens, commémorer un proche qu'ils n'ont pas encore pu mettre en terre. Il est difficile de se prêter à un deuil collectif alors que le deuil intime n'est pas fait », dit-elle.

Elle rappelle que de nombreuses familles sont toujours en quête de réponses sur les circonstances entourant la mort d'un proche. « Il y a une espèce de peur que ce soit vide de sens, que ça fasse plus de mal que de bien », précise Mme Vachon.

Parce que la pandémie « a perturbé » tout le processus de deuil, souligne Alain Legault, professeur associé de la faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal.

« Pour chaque personne morte, on peut parler de trois, quatre Dix personnes endeuillées ? Nous sommes au moins 50 000, 60 000 Québécois en deuil. »

Alain Legault, professeur associé de la faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal

Ce dernier s'est d'ailleurs adressé en début d'année à François Legault pour lui proposer la création d'une journée nationale de deuil en mars 2021. « Les mesures de confinement ont rendu difficile, voire impossible, la présence de la famille et des proches aidants auprès d'êtres chers lors des derniers jours de leur vie », écrit-il dans sa lettre, que La Presse a pu consulter.

« Il en est résulté beaucoup d'isolement chez les personnes en fin de vie et beaucoup de détresse chez la famille et les proches aidants », ajoute-t-il, rappelant que la pandémie a aussi compliqué la réalisation de rituels de deuil pour les familles les célébrations funéraires étant limitées à la présence de 25 personnes seulement.

« Tout ce processus-là, c'est le point de départ du deuil », souligne en entrevue Alain Legault, aussi membre du DARD, organisme d'accompagnement. « Ces restrictions et le fait de ne pas avoir été présent au chevet d'un proche, tout cela a laissé des traces », assure le professeur, spécialisé sur la question du deuil.

Sa lettre est cosignée par une vingtaine de professeurs et de chercheurs spécialistes du deuil, d'intervenants en soins spirituels et d'organismes comme l'Association québécoise de soins palliatifs et l'Appui pour les proches aidants.

 
 
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Un an de bouleversements
La Presse + P. Actualités 4 - 2021/02/20
 

Depuis un an, l'infirmière Karine Apreo a été déplacée six fois. Le délestage dont on entend tellement parler, elle pourrait en être l'égérie.

À la première vague, elle a été retirée de sa clinique spécialisée et envoyée un mois aux urgences. Puis trois semaines dans un CHSLD. Puis dans une zone tampon. Elle a ensuite fait du dépistage en CHSLD. Puis elle est retournée dans sa clinique, avant d'être à nouveau déplacée en novembre, cette fois à l'étage COVID-19 de l'hôpital Pierre-Le Gardeur.

« Disons que j'ai dû m'adapter », dit-elle.

Nous voici à l'unité transitoire destinée aux patients atteints de la COVID-19, dans une autre aile de l'hôpital ; 35 chambres réservées aux malades qui doivent être hospitalisés, mais qui n'ont pas besoin de soins intensifs. Aujourd'hui, 12 lits sont occupés. Au plus gros de la crise, ils sont montés à 33.

Le département a été construit à toute vitesse en pleine pandémie pour ouvrir à l'automne ; 100 % du personnel y a été délesté, 80 % a attrapé la COVID-19 depuis novembre.

C'est le cas de Karine. « J'ai été malade cinq semaines pour revenir à 90 % de ma forme d'avant », dit la femme de 35 ans.

« D'une certaine façon, la COVID m'a un peu sauvée. C'est les seules vacances que j'ai eues. »

— Karine Apreo, infirmière

Dire que l'équipe est ébranlée est un euphémisme. Ici aussi, le spectre d'une autre vague fait peur.

« Au début, on avait deux décès par jour. Maintenant, on en a deux ou trois par semaine », raconte la chef d'unité, Kina Demers. Un couple de gens âgés est mort main dans la main.

« C'est très, très lourd comme ambiance. C'est des patients qui nécessitent beaucoup de soins », ajoute Karine Apreo.

Dans la chambre à côté, un homme de 31 ans a contracté une pneumonie. Il est amaigri. Branché de partout. Il a eu besoin de trois drains thoraciques. Il attend d'être opéré.

Au bout du corridor, Paul Beaudin, 70 ans, a les yeux dans l'eau. Il met dix minutes à reprendre son souffle quand il parcourt les deux mètres qui le séparent de la salle de bains. Il a peur de s'endormir le soir et de ne pas se réveiller. Et il fait partie des chanceux. Il respire seul.

Véronique Tremblay, infirmière auxiliaire, n'avait pas mis les pieds à l'hôpital depuis 15 ans lorsqu'elle a atterri ici. Elle travaille généralement dans un groupe de médecine familiale et en soins à domicile.

« Disons que ç'a été un gros choc. Le premier mois, j'ai senti un vent de panique. J'étais dépassée par les évènements. »

Et maintenant ? « J'aime ça », dit-elle.

Les premières semaines, « c'était le bordel », admet la chef d'unité Kina Demers.

« On a ouvert en catastrophe. On n'était pas rodés. Il manquait des choses, et beaucoup de filles avaient rarement travaillé dans un hôpital. Disons qu'il y avait beaucoup de vouloir. »

Devant nous, le petit groupe d'infirmières, elles sont cinq ou six, utilise des mots forts pour décrire leur expérience : « traumatisme », « impuissance », « solitude ».

À les voir travailler, rien n'y paraît.

L'ambiance est calme. Les corridors sont silencieux. Chacune vaque à ses affaires. L'équipe a pris son erre d'aller.

« On croise les doigts pour que ça ne reparte pas », dit Karine Apreo.

 
 
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À contrecœur
La Presse + P. Débats 1,5 - 2021/02/20
 

Françoise Boivin se joint à la section Débats de La Presse où elle signera une chronique politique un samedi sur deux. Avocate spécialisée en relations de travail, elle a été députée fédérale de la circonscription de Gatineau pendant six ans, dont quatre sous la bannière du NPD. Bonne lecture !

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Huit heures du matin, mardi 16 février 2021. J'attends la décision de la coroner Géhane Kamel. Elle doit se prononcer incessamment sur une demande du report de son enquête publique concernant le CHSLD privé Herron et ses 47 défunts lors de la première vague de COVID-19 au Québec au printemps 2020. La demande de report présentée par l'avocate des propriétaires et gestionnaires du CHSLD Herron, Andrei Stanica et Samantha Choweiri, affirme, entre autres, que dans l'attente d'une décision du DPCP quant au dépôt ou non d'accusations criminelles à l'encontre de ces derniers, l'enquête pourrait brimer leurs droits constitutionnels. Les enquêteurs du SPVM ont terminé leur travail. Leur dossier est toujours entre les mains du DPCP.

Dans l'attente de cette décision, je me remémore les évènements du printemps dernier. Le CHSLD Herron demeurera dans notre imaginaire collectif comme un des tristes exemples de ce qu'était la première vague de la COVID-19 au Québec. En espérant que la mémoire ne soit pas une faculté qui oublie… trop vite. Des aînés laissés à eux-mêmes (encore plus qu'à la normale), peu d'employés par bénéficiaires, un manque d'équipements de protection, des messages et des directives pas toujours clairs des autorités en santé publique et de nos dirigeants.

Pendant la première vague de la pandémie, le Québec a enregistré environ 3700 décès en CHSLD, le pire bilan au Canada. Plus de 8 CHSLD sur 10 de Montréal et de Laval ont été touchés.

La vaste majorité des Québécois, en liberté plus que conditionnelle depuis presque une année (je soulignerai ma détention préventive d'une année dans moins de trois semaines), à l'aube d'une vaccination collective (je l'espère), veut quand même des réponses en ce qui concerne ces drames humains qui, nous l'apprendrons un jour, auraient pu être grandement évités.

Il ne doit pas y avoir une seule requête en report qui nous fasse dévier de cette obligation morale. On se doit, comme société qui valorise la vie humaine, d'obtenir des réponses précises vis-à-vis de ce qui s'est passé dans nos CHSLD publics et privés et nos résidences pour personnes âgées pour éviter que ça ne se reproduise et surtout par respect pour les défunts et leurs familles. C'est aussi ça le droit de vivre et mourir dans la dignité. Ce qui s'est passé lors de la première vague est tout sauf respectueux de la vie humaine.

Neuf heures ! La décision du coroner tombe. Et moi aussi (en bas de ma chaise). Elle reporte.

« De prime à bord, je dois dire que je fais une lecture différente de notre loi et des prétentions de Me Touma et je suis en désaccord avec son interprétation. Cependant, je préfère m'abstenir de tout commentaire concernant la requête déposée devant moi et plutôt regarder les conséquences pratiques de celle-ci. »

Elle explique aussi son mandat, son rôle et l'importance des familles des défunts :

« Les familles ont droit, en temps utile, à des réponses qui soient le fruit d'un travail rigoureux et complet. »

Son enquête publique porte sur 53 décès (47 au CHSLD Herron et 6 autres dans autant de milieux d'hébergement).

Au risque de retarder l'entièreté du dossier en rejetant la demande de report (CHSLD Herron) avec ce qui aurait pu survenir (révision, appels, etc… chacun de ces concepts en droit représentant des possibilités d'années de report), la coroner choisit le moindre de deux maux par respect pour les défunts et leurs familles.

Elle risquait de ne pouvoir reprendre ses travaux avant de nombreuses années. La preuve, un autre dossier retardé pendant quatre ans !

Oui, les familles sont déçues (les Québécois aussi) mais : « Vous comprendrez donc que je veux, et que je me dois de minimiser les retards pour les familles et la population. De ce fait, il est primordial que je puisse demeurer maître de notre agenda pour l'ensemble des CHSLD et RPA visés par la présente enquête. » Elle suspend les 11 jours d'audiences qui devaient débuter le 16 février concernant le volet Herron pour les reporter au début du mois de septembre prochain.

Espérons tous que le bureau du DPCP aura pris une décision d'ici là, sinon on assistera à une requête en report prise deux. Espérons aussi que la raison d'être de son report du dossier Herron se concrétise, soit la continuation de l'audience des autres volets factuels selon le calendrier convenu (CHSLD Des Moulins à compter du 29 mars prochain au palais de justice de Joliette suivi des volets factuels portant sur la RPA Manoir Liverpool à Québec, le CHSLD René Lévesque à Longueuil, le CHSLD Laflèche à Shawinigan, ainsi que les CHSLD Yvon-Brunet et Sainte Dorothée, à Laval). Je l'espère de tout cœur pour nous tous et surtout pour les familles endeuillées !

 
 
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Les dates des audiences dévoilées
La Presse + P. Actualités 21,5 - 2021/02/20
 

LeBureau du coronera annoncé que les nouvelles dates d'audiences sur les morts survenues auCHSLDHerron seront du 7 au 10 septembre, du 13 au 16 septembre ainsi que du 20 au 23 septembre au palais de justice de Montréal. Mardi, la coroner Géhane Kamel a annoncé qu'elle suspendait les 11 jours d'audience concernant le volet Herron de son enquête pour les reporter en septembre. Le report fait suite à une demande de la procureure qui représente l'établissement de santé de Dorval, qui souhaitait que l'enquête soit suspendue jusqu'à ce que le Directeur des poursuites criminelles et pénales décide s'il porte des accusations criminelles contre les propriétaires de ceCHSLD, Samantha Chowieri et Andrei Sabin Stanica.

 
 
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On a tous de bonnes questions sur la vaccination
La Tribune (tablette, aussi paru dans Le Soleil, Le Quotidien et plusieurs autres) - 2021/02/20
 

Au Québec, la vaccination contre la COVID?19 s’est amorcée en décembre 2020. Cette opération massive vise à prévenir les complications graves et les décès liés à la COVID?19. Par la vaccination, on cherche à protéger la population vulnérable et notre système de santé, ainsi qu’à permettre un retour à une vie plus normale.

La vaccination en général

Pourquoi doit-on se faire vacciner?

Les raisons de se faire vacciner sont nombreuses. On le fait entre autres pour se protéger des complications et des risques liés à plusieurs maladies infectieuses, mais aussi pour empêcher la réapparition de ces maladies.

À quel point la vaccination est-elle efficace?

La vaccination est l’un des plus grands succès de la médecine. Elle est l’une des interventions les plus efficaces dans le domaine de la santé. Cela dit, comme tout autre médicament, aucun vaccin n’est efficace à 100%. L’efficacité d’un vaccin dépend de plusieurs facteurs, dont :

l’ âge de la personne vaccinée;

sa condition ou son état de santé (ex.: système immunitaire affaibli).

L’effet des vaccins en un coup d’œil

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la vaccination permet d’éviter plus de deux millions de décès dans le monde chaque année.

Depuis l’introduction des programmes de vaccination au Canada en 1920, la poliomyélite a disparu du pays et plusieurs maladies (comme la diphtérie , le tétanos ou la rubéole ) sont presque éliminées.

La variole a été éradiquée à l’échelle planétaire.

La principale bactérie responsable de la méningite bactérienne chez les enfants ( Hæmophilus influenzæ de type b) est maintenant beaucoup plus rare.

L’ hépatite B a pratiquement disparu chez les plus jeunes, car ils ont été vaccinés en bas âge.

La vaccination contre la COVID?19

Le vaccin est-il sécuritaire?

Oui. Les vaccins contre la COVID?19 ont fait l’objet d’études de qualité portant sur un grand nombre de personnes et ont franchi toutes les étapes nécessaires avant d’être approuvés.

Toutes les étapes menant à l’homologation d’un vaccin ont été respectées. Certaines ont été réalisées de façon simultanée, ce qui explique la rapidité du processus. Santé Canada procède toujours à un examen approfondi des vaccins avant de les autoriser, en accordant une attention particulière à l’évaluation de leur sécurité et de leur efficacité.

Quelles sont les personnes ciblées pour la vaccination contre la COVID?19?

On vise à vacciner contre la COVID?19 l’ensemble de la population. Cependant, le vaccin est disponible en quantité limitée pour le moment. C’est pourquoi certains groupes plus à risque de développer des complications de la maladie sont vaccinés en priorité.

Comment les groupes prioritaires ont-ils été déterminés?

La vaccination est recommandée en priorité aux personnes qui courent un risque plus élevé de complications liées à la COVID?19, notamment les personnes vulnérables et en perte d’autonomie résidant dans les CHSLD, les travailleurs de la santé œuvrant auprès de cette clientèle, les personnes vivant en résidence privée pour aînés et les personnes âgées de 70 ans et plus.

À mesure que les vaccins seront disponibles au Canada, la vaccination sera élargie à de plus en plus de personnes.

Ordre de priorité des groupes à vacciner

Les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI?RTF).

Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers.

Les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées.

Les communautés isolées et éloignées.

Les personnes âgées de 80 ans ou plus.

Les personnes âgées de 70 à 79 ans.

Les personnes âgées de 60 à 69 ans.

Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complications de la COVID?19.

Les adultes de moins de 60 ans sans maladie chronique ni problème de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers.

Le reste de la population de 16 ans et plus.

Peut-on cesser d’appliquer les mesures sanitaires recommandées lorsqu’on a reçu le vaccin?

Non. Plusieurs mois seront nécessaires pour protéger une part suffisamment importante de la population. Le début de la vaccination ne signifie pas la fin des mesures sanitaires. La distanciation physique de deux mètres, le port du masque ou du couvre-visage et le lavage fréquent des mains sont des habitudes à conserver jusqu’à nouvel ordre.

Est-ce que je peux développer la maladie même si j’ai reçu le vaccin?

Les vaccins ne peuvent pas causer la COVID?19, car ils ne contiennent pas le virus SRAS-CoV-2 responsable de la maladie. Par contre, une personne qui a été en contact avec le virus durant les jours précédant sa vaccination ou dans les 14 jours suivant sa vaccination pourrait quand même faire la COVID?19.

La vaccination contre la COVID?19 est-elle obligatoire?

Non. Aucun vaccin n’est obligatoire au Québec. Il est toutefois fortement recommandé de vous faire vacciner contre la COVID?19.

Est-ce que le vaccin est gratuit?

Le vaccin contre la COVID?19 est gratuit . Il est distribué uniquement par le Programme québécois d’immunisation. Il n’est pas possible de se procurer des doses sur le marché privé.

Si j’ai déjà eu la COVID?19, dois-je me faire vacciner?

Oui. Le vaccin est indiqué pour les personnes ayant eu un diagnostic de COVID?19 afin d’assurer une protection à long terme. Toutefois, compte tenu du nombre limité de doses de vaccin, les personnes ayant eu la COVID?19 pourraient attendre 90 jours après la maladie pour être vaccinées.

 
 
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Un stage qui fait du bien aux aînés
Le Nouvelliste (tablette) - 2021/02/22
 

«Avant, le stage se faisait dans les CHSLD», raconte Annie Lafontaine. «Avec la pandémie, ce n’est plus possible.» L’enseignante en technique de travail social au Cégep de Trois-Rivières a pourtant trois stages à faire à ses étudiants au cours de leur formation de trois ans.

Alors que le monde entier est touché par la pandémie de COVID-19, comment continuer ces indispensables stages, s’est-elle demandé. «Comment se rendre utile? Comment mettre l’épaule à la roue?»

L’idée est rapidement survenue d’utiliser le téléphone pour garder contact avec les personnes âgées qui le souhaitent et qui en ont besoin. Le stage en CHSLD s’est donc transformé en un véritable centre d’appel, près de la bibliothèque, au pavillon des Humanités, où des groupes de stagiaires en travail social, supervisés par des professeurs, tendent la main virtuellement aux personnes âgées isolées socialement et qui ne peuvent plus voir leurs proches comme avant.

Il s’agit de les appeler «pour voir comment elles vont, explorer leurs besoins, mais aussi les référer vers des ressources en cas de besoin», explique Mme Lafontaine.

Les jeunes stagiaires connaissent déjà très bien les ressources à qui ils peuvent référer ces gens, selon leurs besoins.

Ces appels ne se font pas, en effet, sans une bonne préparation préalable. «On a créé des partenariats avec différents organismes communautaires. Le Centre d’action bénévole du Rivage est dans le coup avec nous de même que l’Office municipal d’habitation, les Petits frères de Trois-Rivières et la résidence privée Chartwell. Le CIUSSS MCQ fait également partie du projet», précise Mme Lafontaine. Il a d’ailleurs fourni les téléphones intelligents à tous les stagiaires pour leur permettre de faire leurs appels aux aînés.

«Le CIUSSS a ciblé des personnes à contacter pour explorer leurs besoins et vérifier, en contexte de pandémie, comment ils vont», ajoute la responsable du stage.

En tout, quelque 600 personnes âgées recevront ainsi les appels de la cinquantaine d’étudiants au projet durant 15 semaines consécutives. Les stagiaires seront à l’oeuvre à raison de quatre heures par semaine au cours de cette période.

Maryane Desrochers-Legault, qui vient tout juste d’entamer ce premier stage, indique qu’elle interviendra «si jamais on sent que la personne peut avoir besoin d’un petit coup de pouce, ça peut être des visites à domicile, la popote roulante, par exemple. Il y a tellement de ressources qui sont là», fait-elle valoir. Amorcer pareil stage, pour les étudiants, représente un certain stress, «mais c’est un bon stress. Je me sens privilégiée de faire ça pour briser l’isolement des personnes âgées», assure la jeune femme.

Les appels peuvent durer jusqu’à une vingtaine de minutes et les participants peuvent demander de recevoir un appel une fois semaine.

Rosie Ouellet, qui entame elle aussi son stage, explique qu’il y a une façon d’aborder les gens au téléphone pour les rassurer. La plupart de ces personnes ont été avisées, de toute façon, qu’elles recevraient un appel. «Elles ne sont obligées à rien. Elles peuvent refuser», fait valoir l’étudiante.

«Ça nous permet de faire un petit effort de guerre et de contribuer à tout ça», plaide Maryane Desrochers-Legault. «Pendant trois semaines de préparation, on a décortiqué ce qu’est un appel téléphonique, qu’est-ce que les gens vont vivre, quels sont les symptômes de la solitude, de la détresse autant physique que psychologique», souligne-t-elle.

«On a été très bien formé», assure Rosie Ouellet, «ce n’est pas inquiétant. On a fait des simulations et des examens. Je pense que la majorité des stagiaires se sentent prêts.»

Annie Lafontaine prévoit que la formule est là pour rester plusieurs années et prévoit que le local où les jeunes font leur stage sera insonorisé et transformé en véritable centre d’appel. «Déjà, des partenaires d’autres ressources communautaires nous ont contactés pour dire de penser à eux l’an prochain», dit-elle.

«Plusieurs ressources, avec la pandémie, ne sont pas en mesure de visiter les personnes. On pense au Centre d’action bénévole qui fait des visites d’amitié. Les gens, ça faisait une différence pour eux d’avoir une personne qui va les voir, parler, se sentir écouté et accueilli», illustre-t-elle. Or, tout cela ne se fait plus à cause de la pandémie. Le stage en technique de travail social du Cégep de Trois-Rivières permettra donc de combler autrement un vide laissé par les mesures sanitaires.

 
 
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