Revue de presse
24 février 2021


 
  • Sommaires
    Notes Radio-Télévision - 2021/02/23
 
 
 
 

 
Sommaires
Notes Radio-Télévision - 2021/02/23
 
1 15:32:00
TROIS-RIVIÈRES - LA VACCINATION A ÉTÉ LANCÉE DANS LES RÉSIDENCES POUR AINÉS ET LES RESSOURCES INTERMÉDIAIRES. 5800 DOSES AURONT ÉTÉ ADMINISTRÉES D'ICI MERCREDI. 12 000 PERSONNES SE TROUVENT EN RPA. / UN DÉPISTAGE INTENSIF A ÉTÉ LANCÉ À MASKINONGÉ EN RAISON D'UNE ÉCLOSION DE COVID..

Intervenant(s):
Émission RADIO :EN DIRECT
Station:CBF-FM-8 (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MAURICIE-CENTRE-DU-QUÉBEC
Animateur:BARBARA LEROUX
Co-animateur:
Lecteur:JONATHAN ROBERGE / ANNE-ANDRÉE DANEAU / FRANCIS DUBÉ
Journaliste:AMÉLIE DESMARAIS
Durée:00:05:30
Date:2021-02-22
Code nouvelle: 9-CBFTR2-12096061
2 18:00:00
MASKINONGÉ - LA SANTÉ PUBLIQUE MÈNE UNE OFFENSIVE DE DÉPISTAGE DANS LA MRC DE MAKINONGÉ, OÙ PLUSIEURS CAS ONT ÉTÉ DÉTECTÉS CES DERNIÈRES SEMAINES. LA SOURCE DE CONTAMINATION N'EST TOUJOURS PAS CONNUE. LA CAMPAGNE DE VACCINATION SE POURSUIT PAR AILLEURS DANS LES RPA DE LA RÉGION. MENTION: RESSOURCES INTERMÉDIAIRES, RÉSIDENCE LOKIA

Intervenant(s):RICHARD MAZIADE, PORTE-PAROLE DES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS MCQ /
Émission TELE :LE TÉLÉJOURNAL MAURICIE
Station:CKTM (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MAURICIE-CENTRE-DU-QUÉBEC
Animateur:
Co-animateur:
Lecteur:SOPHIE BERNIER
Journaliste:AMÉLIE DESMARAIS
Durée:00:02:30
Date:2021-02-22
Code nouvelle: 9-CKTM1-12095693
 
 
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Le Manoir Liverpool réclame une «vraie» enquête publique
Le Soleil (site web) - 2021/02/23
 

La saga entourant le Manoir Liverpool ne relève pas de problèmes «systémiques ou organisationnels» tel que l’indiquait le rapport d’enquête mené par le CISSS de Chaudière-Appalaches, défend l’avocat des propriétaires. Il parle plutôt d’événements «isolés» survenus à la résidence pour aînés et demande qu’une «vraie» enquête publique révèle «la vérité au grand jour».

«On ne vit pas dans un monde parfait. Si je vous demandais aujourd’hui de faire le tour de toutes les résidences du Québec, vous trouveriez des cas comme [ceux-ci] qui surviennent à tous les jours et le Manoir Liverpool ne fait pas exception», a plaidé l’avocat du Manoir Liverpool, M e Jean-François Bertrand lors d’une allocution virtuelle tenue mardi devant les médias.

Il s’agissait de la première sortie publique des représentants du Manoir Liverpool depuis le dépôt, au début février, d’une synthèse de l’enquête du CISSS de Chaudière-Appalaches faisant état de maltraitance physique et organisationnelle auprès des usagers depuis 2016.

À LIRE AUSSI: Mis en demeure par le Manoir Liverpool, le CISSS de Chaudière-Appalaches dévoile son rapport

«Aucune résidence n’est à l’abri qu’un incident survienne», a-t-il énoncé à la défense des propriétaires du Manoir Liverpool, blâmés entre autres pour «de nombreux services de soutien ou d’assistance dispensés aux usagers […] d’une qualité lamentable».

«Vraie enquête publique» réclamée

Deux mois après le dépôt d’un rapport d’enquête qu’ils jugent issu d’un processus «bâclé» et «biaisé», M e Bertrand et ses clients ont entamé des procédures judiciaires à l’endroit du CISSS de Chaudière-Appalaches. La semaine dernière, ils déposaient une demande d’injonction à la Cour supérieure pour maintenir les activités du Manoir Liverpool, après que ses ententes avec l’établissement régional de santé publique aient été résiliées d’une façon qu’ils considèrent «illégale».

À LIRE AUSSI: Le Manoir Liverpool conteste la résiliation de ses ententes par le CISSS de Chaudière-Appalaches

Un rapport de l’Autorité des marchés publics dévoilait l’octroi non conforme de contrats d’une valeur de 8,8 M$ au Manoir Liverpool et recommandait au CISSS de Chaudière-Appalaches de «cesser l’exécution» des ententes.

L’instance de santé publique a finalement bougé après la parution de ces conclusions de l’AMP, un «outil» utilisé pour «trouver des poux», devenu un «prétexte» pour le CISSS de retirer l’accréditation en ressource intermédiaire, estime M e Bertrand.

À LIRE AUSSI: Les contrats entre le Manoir Liverpool et le CISSS de Chaudière-Appalaches illégaux

Le représentant des propriétaires explique avoir recours aux tribunaux pour faire cesser la «mascarade de justice» entreprise par le CISSS à l’égard de ses clients et rejette toutes les conclusions du rapport de l’enquête menée depuis le printemps.

Il questionne notamment que les faits énoncés remontent jusqu’en 2016, mais qu’une nouvelle certification en ressource intermédiaire ait été accordée au Manoir Liverpool en 2017 et que l’établissement ait obtenu une note de 92% lors d’une dernière inspection d’Agrément Canada, en septembre 2019.

«Comment se fait-il que personne n’ait signalé dans le passé ce que fait ressortir le rapport synthèse? Comment se fait-il qu’ils ont été sujet à des dizaine d’inspections, dont plusieurs inspections surprises et que personne n’a levé le drapeau rouge?» questionne l’avocat.

Il soutient d’ailleurs qu’il est «totalement faux» de dire que des «stratagèmes» étaient mis en place pour camoufler la réalité qui se déroulait entre les murs de l’établissement, énumérant tous les professionnels employés à la résidence qui auraient pu dénoncer.

«Est-ce que ce sont tous des incompétents ou tous des complices? Je vous réponds que non.»

Me Jean-François Bertrand

Comment se fait-il que personne n’ait signalé dans le passé ce que fait ressortir le rapport synthèse? Comment se fait-il qu’ils ont été sujet à des dizaine d’inspections, dont plusieurs inspections surprises et que personne n’a levé le drapeau rouge?

Pour rétablir leur réputation et celle du Manoir Liverpool, les exploitants réclament une «vraie enquête publique» à laquelle ils comptent participer, si elle n’est pas réalisée «en catimini» ou «à la sauvette».

«Je ne veux pas me ramasser dans une enquête qui n’a de public que le fait que le gouvernement rende public un rapport à la fin», a martelé l’avocat.

Le ministre de la Santé Christian Dubé annonçait d’ailleurs il y a quelques semaines qu’une enquête indépendante serait déclenchée à l’endroit du Manoir Liverpool.

À LIRE AUSSI: Québec demande une enquête indépendante sur le Manoir Liverpool

«Nous n’accepterons pas que le gouvernement du Québec instrumentalise ce dossier-là [...] pour vendre sa Maison des Aînés. On n’acceptera pas non plus de servir de bouc émissaire pour décrire un problème qui n’est pas celui du Manoir Liverpool», avertit M e Bertrand, comptant sur le Tribunal de droit commun et une enquête publique pour étaler «la vérité au grand jour».

Cas «trop lourds» et manque de personnel

L’avocat chargé du dossier entend défendre que les trois ressources intermédiaires octroyées au fil des ans au Manoir Liverpool accueillaient des «cas lourds» d’adultes aux prises avec une déficience physique ou intellectuelle ou encore des aînés en perte d’autonomie y étaient hébergés, et ce, contre le gré de ses clients.

Le placement de ces usagers relevant du secteur public est tributaire du CISSS, qui aurait fait la «sourde oreille» devant les réticences du Manoir, rapporte M e Bertrand.

«Souvent dans le passé, le Manoir s’est plaint que de nombreux cas n’auraient pas dû être référés, parce que c’était des cas trop lourds par rapport au nombre d’employés et aux équipements spécialisés» dont il disposait.

Des «incidents» ont pu survenir alors que l’établissement pour aînés de Lévis était victime de la p??nurie de main-d’œuvre, qualifiée de «criante» par le CISSS de Chaudière-Appalaches dans son rapport. Une réalité qui aurait été «exacerbée» par la pandémie. C’est d’ailleurs ce problème «majeur» de personnel qui a poussé les gestionnaires à solliciter, en pleine première vague de COVID-19 le 9 avril, l’intervention immédiate du CISSS de Chaudière-Appalaches, soutient encore l’avocat.

«Comment se fait-il que le Manoir, de lui-même, demande l’intervention du CISSS pendant la crise pandémique? C’est un peu comme le voleur de tableaux qui invite la police à venir manger dans son salon. Ça commence à s’accumuler les ‘’comment se fait-il?’’.»

Me Jean-François Bertrand

Comment se fait-il que le Manoir, de lui-même, demande l’intervention du CISSS pendant la crise pandémique? C’est un peu comme le voleur de tableaux qui invite la police à venir manger dans son salon. Ça commence à s’accumuler les ‘’comment se fait-il?’’

Poursuite des ministres Dubé et Blais

Dans son allocution, M e Jean-François Bertrand a aussi pointé du doigt le «sous-financement» des résidences privées pour aînés et les gouvernements successifs qui «malgré les belles promesses, n’ont jamais rien fait pour améliorer le système».

Certains politiciens, devraient d’abord se «regarder dans le miroir», soutient-il, ajoutant au passage la volonté de ses clients de poursuivre les ministres de la Santé et responsable des Aînés Christian Dubé et Marguerite Blais pour des «propos diffamatoires» à l’endroit des propriétaires du Manoir Liverpool. Ils ont un an pour intenter ces poursuites.

Aucune date n’a jusqu’ici été fixée pour la poursuite du dossier devant la Cour supérieure. En attendant, le processus de relocalisation des usagers en ressources intermédiaires demeure suspendu jusqu’au 9 mars, date après laquelle l’avis de résiliation des ententes par le CISSS de Chaudière-Appalaches pourrait être appliqué en bonne et due forme.

 
 
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Pas de vaccins avant une dizaine de jours en Gaspésie
Ici Radio-Canada (site web) - 2021/02/23
 

La direction de la santé publique de la Gaspésie recevra 1170 doses de vaccin dans environ deux semaines. Les Madelinots devraient recevoir leurs doses de vaccins une semaine plus tard, soit à la mi-mars.

Alors que la vaccination prendra son envol dans la population la semaine prochaine, les Gaspésiens et les Madelinots devront être plus patients.

Le directeur de santé publique, Yv Bonnier-Viger, rappelle que Québec a décidé de prioriser Montréal et les environs, pour tenter de freiner les cas d'infection par des variants du SRAS-Cov-2.

Il explique toutefois que les prévisions de doses à recevoir peuvent changer. C'est une indication, mais on n'a pas de certitudes. Ça se pourrait que les choses changent et qu'on en ait un peu plus, on verra, commente le médecin.

Plan de vaccination en cours Le responsable des communications du CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie, Jean Morin, indique que le plan de vaccination n'est pas encore prêt, mais que des lieux pour vacciner la population ont été ciblés dans chaque MRCMunicipalité régionale de comté.

Ainsi, dans le secteur de Rocher-Percé, l'aréna de Grande-Rivière pourrait être utilisé. En Haute-Gaspésie, les locaux d'un magasin à grande surface font partie des sites considérés par le CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux, ajoute M. Morin.

Les vaccins attendus en Gaspésie sont ceux de la firme Pfizer-BioNTech.

Photo : Associated Press / Michel Spingler

Il pourrait aussi y avoir plus d'un lieu de vaccination par MRCMunicipalité régionale de comté, précise le Dr Bonnier-Viger. La vaccination, dit-il, ne se fera pas de façon séquentielle dans chacune des MRCMunicipalité régionale de comté. Il se peut très bien qu'on reçoive assez de vaccins pour vacciner dans toutes les MRCMunicipalité régionale de comté en même temps à une semaine donnée.

Bilan de la première phase de campagneLe directeur de santé publique observe que la région a tout de même été bien desservie sur le plan des vaccins depuis le début de la campagne. Quelque 9760 doses de vaccin contre la COVID-19 ont été administrées en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, selon l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQInstitut national de santé publique du Québec).

Environ 10 % de la population a déjà été vaccinée en Gaspésie et aux Îles. Cette proportion, selon le médecin, atteint même 18 % dans l'archipel. Ce qui est en contraste avec Montréal qui n'a pas vacciné 3 % de sa population, observe Yv Bonnier-Viger.

Selon le médecin, jusqu'à maintenant tous les résidents des CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée, des ressources intermédiaires (RIRssources intermédiaires) ainsi que des résidences privées pour aînés (RPArésidence privée pour aînés) ont été vaccinés. Ce sont les gens les plus âgés de la population, de 90 ans et plus qui n'habitent pas ces résidences, qui seront les prochains à recevoir leur vaccin.

 
 
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La vaccination des Estriens de 85 ans et plus débutera le 15 mars
La Voix de l'Est (tablette, aussi paru dans La Tribune) - 2021/02/24
 

Les Estriens de 85 ans et plus pourront prendre un rendez-vous dès jeudi matin, à 8 h, pour recevoir la première dose de leur vaccin contre la COVID-19. C’est toutefois seulement à partir du 15 mars que ces personnes qui ne vivent pas en CHSLD ni en résidence privée pour aînés pourront avoir leur rendez-vous.

Sherbrooke - En point de presse mardi après-midi, le premier ministre François Legault avait laissé entendre que la vaccination dans la population allait commencer le 1er mars à Montréal et le 8 mars ailleurs au Québec. Mais ce ne sera pas le cas en Estrie, qui commencera une semaine plus tard.

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS recevra des doses de vaccins la semaine prochaine, mais elles seront réservées aux personnes résidant dans les résidences privées pour aînés (RPA) et aux travailleurs de la santé qui font partie des deux premiers groupes prioritaires du ministère de la Santé et des Services sociaux. Dans les RPA, il y a à ce jour 6000 personnes vaccinées sur un total de 8739.

« À l’intérieur des groupes priorisés par le ministère, on doit ordonnancer en fonction d’une gymnastique, capacité, disponibilités des doses, nombre de gens à vacciner, et ça c’est une cascade qu’on est en train de faire partout au Québec », explique Jean Delisle, coresponsable de la vaccination au CIUSSS de l’Estrie-CHUS.

M. Delisle fait même la comparaison avec le jeu Tetris, où il faut emboiter les pièces les unes dans les autres sans laisser d’espace vides.

« Avec les projections que nous avons en ce moment de doses que nous allons recevoir, les plages horaires de la semaine du 8 mars sont réservées pour les autres clientèles que nous devons compléter », ajoute Jean Delisle.

Et puis il faudra réserver une deuxième dose à toutes ces personnes qui en ont reçu une première puisque la limite des 90 jours sera atteinte au mois de mars. On rappelle que les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna requièrent une deuxième dose afin d’améliorer leur taux d’efficacité, qui est estimé à 80 % après une seule dose.

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS progresse donc dans la cascade des groupes prioritaires ciblés par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Rappelons que les groupes prioritaires sont d’abord les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI RTF); les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers; les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées; les personnes âgées de 80 ans ou plus.

Le gouvernement estime qu’il faudra deux à trois semaines pour vacciner les 200 000 Québécois de plus de 85 ans qui ne vivent pas en CHSLD ni en résidences privées pour aînés (RPA).

La vaccination est complétée dans tous les CHSLD du Québec depuis le 30 janvier. La vaccination dans les RPA sera complétée la semaine prochaine.

M. Delisle refuse de s’avancer sur le nombre de doses que l’Estrie recevra durant les prochaines semaines. Le CIUSSS a déjà des projections, mais les quantités sont confirmées quelques jours avant la livraison. Chose certaine, aussitôt les doses reçues, aussitôt elles sont administrées.

« Nous sommes rendus pas mal bons. Aussitôt qu’on reçoit des doses, on les administre très vite. La semaine passée par exemple, nous avons reçu plus de 6000 doses et en quatre jours, elles étaient presque toutes données », mentionne Jean Delisle.

L’objectif du gouvernement du Québec est que 75 % des clientèles prioritaires ciblées acceptent de recevoir le vaccin contre la COVID-19.

« Pour ma part, je ne trouve pas que c’est un objectif ambitieux. J’espère que le pourcentage de gens qui vont recevoir le vaccin sera beaucoup plus élevé », espère le directeur de la Santé publique de l’Estrie, le Dr Alain Poirier.

Jusqu’ici, ce sont 18 498 Estriens qui ont reçu une première dose d’un des deux vaccins.

Prendre rendez-vous

La prise de rendez-vous pour les gens de plus de 85 ans commencera le 25 février dès 8 h. Le ministère favorise la prise de rendez-vous en ligne sur le site quebec.ca/vaccinCOVID. Les personnes qui n’ont pas accès à internet peuvent toutefois prendre rendez-vous par téléphone en composant le 1 877 644-4545.

Personnes vulnérables

Le premier ministre François Legault a tenu à rappeler pourquoi ce sont le aînés, ainsi que les travailleurs de la santé qui les côtoient, qui sont ciblés pour recevoir le vaccin en premier lieu.

« 80 % des personnes qui ont été hospitalisées pour lutter contre la COVID-19 ont 65 ans et plus. »

« 95 % des décès liés à la COVID-19 sont des personnes de plus de 65 ans. »

« Donc, c’est un fait que les personnes âgées sont plus touchées par la COVID-19 », a-t-il répété en point de presse.

Un centre de vaccination par RLS

Un centre de vaccination sera ouvert dans tous les réseaux locaux de services (RLS) éventuellement. Pour le moment, cinq lieux sont connus. Les quatre autres lieux sont actuellement en préparation.

À Sherbrooke, la vaccination se poursuivra au Centre de foires, au 1600, boulevard du Plateau-Saint-Joseph.

À Granby, la vaccination a lieu à l’Hôtel Castel, au 901, rue Principale.

À Coaticook, elle aura lieu au 295, rue Saint-Jacques Nord.

Dans le Haut-Saint-François, le lieu choisi se trouve au 143, avenue St-Pierre, à East Angus.

Dans le RLS des Sources, le centre de vaccination se trouvera au 425, rue Chassé, à Val-des-Sources.

Les lieux de vaccination pour les RLS de la Pommeraie, de Memphrémagog, du Granit et du Val-Saint-François seront dévoilés prochainement.

 
 
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Une «grande nouvelle» à prendre avec modération
Le Quotidien (tablette, aussi paru dans Le Nouvelliste, La Voix de l'Est et La Tribune) - 2021/02/24
 

Cela faisait longtemps qu’on avait vu le premier ministre François Legault aussi souriant et enthousiaste lors d’un point de presse.

Trois-Rivières - Le lancement imminent de la campagne de vaccination massive a certainement quelque chose de jubilatoire, mais il faudra s’armer de patience et ne pas céder à la tentation de relâcher les mesures sanitaires et les restrictions en vigueur.

L’annonce faite mardi par François Legault – ou la «grande nouvelle» comme il s’est plu à le dire – avait pour toile de fond les installations pour la vaccination massive au stade olympique, un des endroits de la région métropolitaine où il sera possible de recevoir le vaccin contre la COVID-19.

En Mauricie et au Centre-du-Québec aussi les décors sont prêts. Huit lieux ont déjà été réquisitionnés pour la grande opération de vaccination en dehors des installations du réseau de la santé et des résidences pour aînés. Et les acteurs sont prêts.

Mais ce sont les accessoires qui sont manquants. Et pas les moindres. Le ralentissement dans la livraison des doses de vaccins fait en sorte que les personnes de 85 ans et plus devront attendre encore quelques semaines avant l’inoculation tant attendue.

Rien à voir avec Montréal, où on prévoit déjà que dans un maximum de deux semaines, on sera déjà rendu à la deuxième tranche de population à vacciner, soit les personnes de 80 ans et plus. Ici, on n’a pas encore complété la vaccination dans les résidences privées pour aînés et dans les ressources intermédiaires. Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec prévoit que ce sera complété dans la semaine du 8 mars.

Mais dans la région métropolitaine, la vaccination au sein de la population en général pourra commencer dès la semaine prochaine, à condition d’être né en 1936 ou avant. On peut bien rechigner, mais ça ne fera pas arriver les doses de vaccins plus rapidement et ça n’accélérera pas non plus le processus de vaccination en cours dans les résidences pour aînés.

Il est vrai que la transmission communautaire du virus est encore soutenue à Montréal et dans sa périphérie. Les chiffres quotidiens concernant notamment les nouveaux cas, les hospitalisations, le nombre de décès ou le taux de positivité sont encore inquiétants.

En Mauricie et au Centre-du-Québec, l’embellie semble se poursuivre. Mardi, on ne rapportait que 15 nouveaux cas confirmés de COVID-19, soit une douzaine au sud du fleuve et trois au nord. Le nombre total de cas actifs vient de baisser à 186 et on compte présentement sept hospitalisations dont trois aux soins intensifs.

Ce sont des statistiques encourageantes, mais l’apparition de variants du virus et l’inquiétude suscitée par certaines éclosions appellent la plus grande des prudences. On n’a encore aucune idée de quoi pourraient avoir l’air les principaux indicateurs dans les jours ou les semaines qui vont suivre la semaine de relâche, pour laquelle les autorités gouvernementales et la Santé publique ont convenu de lâcher un peu de lest dans les mesures restrictives liées à la pandémie. On ne voudrait surtout pas voir se répéter le scénario d’une poussée vers le haut du nombre de cas et du nombre d’hospitalisations, comme on l’a vu après la période des Fêtes.

En attendant, on poursuit la vaccination à un rythme aussi lent que saccadé. Un peu plus de 18 000 doses ont déjà été administrées en Mauricie et au Centre-du-Québec, soit à peine 3,5 % de la population. Cette proportion est comparable à celle de la plupart des autres régions du Québec.

Le problème, c’est qu’il faudra subir une autre interruption dans les livraisons. La région ne recevra aucune dose la semaine prochaine puisque le gouvernement veut concentrer ses efforts sur la région de Montréal.

Les dirigeants du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec estiment que si les livraisons se régularisent et que les doses arrivent ensuite comme prévu, la population générale de moins de 60 ans pourrait commencer à recevoir le vaccin vers la fin mai ou le début juin.

Alors peut-être que c’est suffisant pour réjouir le premier ministre. Mais au sein de la population, l’heure est davantage à la prudence qu’aux réjouissances. On doit toujours avoir en tête la possibilité, bien réelle malheureusement, qu’une troisième vague vienne nous prendre par surprise, ce qui viendrait gâcher le semblant d’espoir qu’on voit poindre à l’horizon.

 
 
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Début de la vaccination dans la population dès la mi-mars
Le Nouvelliste (site web) - 2021/02/24
 

On connaît maintenant la date du début de la vaccination dans la population ainsi que les huit sites où les gens pourront se rendre dans les différents secteurs de la région.

À partir du 15 mars, les personnes de 85 ans et plus pourront recevoir une première dose. Les personnes dont l'année de naissance est de 1936 ou avant pourront déjà prendre rendez-vous à compter de jeudi en se rendant sur la page quebec.ca/vaccinCOVID pour réserver une plage horaire.

Il est aussi possible de composer le 1 877-644-4545, mais il est préférable d'utiliser la plateforme en ligne pour diminuer considérablement le temps d'attente. Au besoin, les proches sont encouragés à offrir un soutien aux personnes âgées pour la prise de rendez-vous.

Le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec a également fait connaître les sites de vaccination qui seront ouverts dans les différents secteurs de la région.

À Trois-Rivières, il s'agira de la Bâtisse industrielle qui ouvrira dès le 15 mars. Comme le lieu sert actuellement de clinique de dépistage, celle-ci sera déménagée à l'aréna Jérôme-Cotnoir dès le 9 mars.

En Mauricie, les autres sites seront situés à l'aréna Gilles-Bourassa, à Shawinigan-Sud, au Centre multiservice de santé et de services sociaux du Haut-Saint-Maurice, à La Tuque, au Centre sportif de Louiseville et au Sportium municipal de Saint-Tite.

Au Centre-du-Québec, le Centrexpo Cogeco de Drummondville, le centre communautaire d'Arthabaska, à Victoriaville, et l'aréna Pierre-Provencher, à Nicolet, sont les sites qui ont été confirmés.

Si la plupart des sites sont déjà prêts ou le seront dès le 15 mars, les sites de Nicolet et de Louiseville ouvriront le 22 mars, tandis que la date d'ouverture de celui de Saint-Tite demeure à déterminer.

5850 doses cette semaine

Au cours des prochaines semaines, la vaccination pourra être complétée pour les résidents et les employés des ressources intermédiaires et des résidences privées pour aînés.

L'arrivage de 5850 doses du vaccin de Pfizer, lundi, en soirée, permettra de poursuivre l'opération qui a été amorcée vendredi dernier dans les ressources intermédiaires et les résidences privées pour aînés (RI/RPA) de la région et qui a déjà permis de vacciner 50 milieux d'hébergement lors des quatre premières journées. Celle-ci se poursuivra mercredi pour écouler les dernières doses des 4250 réservées pour cette clientèle, la semaine dernière.

Comme l'ensemble des doses reçues cette semaine seront administrées dans les RI/RPA, ce sont 10 000 des 12 000 résidents de ces établissements dans la région qui auront été vaccinés d'ici la semaine prochaine.

Aucune dose ne sera reçue la semaine prochaine en vertu de la directive du gouvernement d'accélérer la vaccination dans la région de Montréal qui est la plus affectée par la pandémie. C'est donc dire que 2000 personnes âgées de la région devront patienter une semaine de plus avant de recevoir une protection.

Dans la semaine du 8 mars, 7000 doses sont attendues. Ce qui permettra de finaliser la vaccination des résidents et des employés qui travaillent dans les RI/RPA.

Par la suite, le CIUSSS MCQ préfère ne pas s'avancer sur le nombre de doses qui sont attendues dans la région. On confirme toutefois que selon les informations qui sont disponibles, le nombre de doses sera suffisant pour entreprendre la vaccination des 85 ans et plus à compter de la mi-mars.

Pour ce qui est du vaccin de Moderna, il n'y a pas d'arrivages de doses qui sont prévus au cours des prochaines semaines dans la région.

Les données les plus récentes indiquent que ce sont 18 238 doses qui ont été administrées en Mauricie et au Centre-du-Québec. Les travailleurs prioritaires du réseau de la santé, résidents des CHSLD et des RI/RTF qui ont donné leur accord ont maintenant tous reçus une première dose.

15 nouveaux cas

La situation de la COVID-19 demeure stable en Mauricie et au Centre-du-Québec. Dans son bilan publié mardi après-midi, le CIUSSS rapporte 15 nouveaux cas confirmés.

De ce nombre, on en compte 12 au Centre-du-Québec, soit dix qui proviennent de la MRC de Drummond, un de la MRC de Nicolet-Yamaska et un de la MRC d'Arthabaska. En Mauricie, l'agglomération de La Tuque, la MRC de Maskinongé et la ville de Trois-Rivières comptent un nouveau cas chacun.

Il y a également 19 personnes qui sont rétablies, ce qui a fait baisser le nombre de cas actifs à 186. Ce nombre se rapproche d’ailleurs de plus en plus de celui de l’Outaouais qui a passé en zone orange lundi.

Le nombre d’hospitalisations demeure inchangé, alors qu’il y a toujours sept patients à l’unité COVID de Trois-Rivières. Il y a toutefois deux personnes de plus qui ont été prises en charge aux soins intensifs.

Il n’y a pas non plus de changement en ce qui concerne le nombre de personnes atteintes de la COVID-19 qui sont hébergées au site temporaire de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet.

De nouveaux cas se sont toutefois ajoutés dans les milieux d’hébergement en éclosion. On compte en effet cinq résidents supplémentaires qui ont été testés positifs à la Résidence les Bâtisseurs, à La Tuque pour porter le total à 38 infections, dont 31 résidents. Il y a également trois autres résidents du Renaissance 2000 de La Tuque qui se sont ajoutés ce qui porte le total de l’éclosion à cet endroit à 16 cas déclarés, dont 15 résidents.

Par ailleurs, la région est toujours épargnée par les cas de variants. Sur les 23 confirmés dans la province, il n'y en a toujours pas en Mauricie et au Centre-du-Québec. Le Dr Alexis Danylo, microbiologiste-infectiologue, fera le point sur cette question avec les médias de la région, mercredi après-midi.

Enfin, un seul constat en lien avec la loi sur la Santé publique a été émis dans la nuit de lundi à mardi par les patrouilleurs de la police de Trois-Rivières.

 
 
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Le Manoir Liverpool contre-attaque
Le Journal de Québec (site web) - 2021/02/23
 

«Enquête bâclée», «processus biaisé», «foutaise». Les propriétaires du Manoir Liverpool répliquent aux allégations de maltraitance dévoilées dans un rapport du CISSS de Chaudière-Appalaches dont ils rejettent les conclusions avec véhémence. Ils réclament maintenant une «vraie enquête publique» et menacent de poursuivre les ministres Christian Dubé et Marguerite Blais.

Par l’entremise de leur avocat Jean-François Bertrand, les propriétaires du Manoir Liverpool ont entrepris mardi un processus qui, croient-ils, leur permettra «de laver leur réputation».

Qualifiant de «foutaise» l’enquête interne du CISSS qui a mené aux déboires de ses clients, Me Bertrand a demandé au gouvernement d'enclencher un processus transparent pour faire la lumière sur les allégations de maltraitance institutionnelle.

Le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé dans les dernières semaines une enquête externe de son ministère, mais, selon les propriétaires, ce n’est pas suffisant.

«Nous n’accepterons pas que le gouvernement du Québec instrumentalise ce dossier-là [...] pour vendre sa Maison des aînés. On n’acceptera pas non plus de servir de bouc émissaire pour décrire un problème qui n’est pas celui du Manoir Liverpool», a martelé Jean-François Bertrand, mardi, demandant une enquête publique en bonne et due forme.

«Nous allons faire [la recherche de vérité] devant le tribunal de droit commun et/ou devant une enquête publique qui respectera vraiment les termes de ce qu’est une véritable enquête publique.»

Poursuite contre les ministres?

La suite se passera donc devant les tribunaux entre le CISSS de Chaudière-Appalaches et le Manoir Liverpool.

«L’objectif poursuivi par mes clients est de rétablir leur réputation et celle du Manoir Liverpool, pour qu’enfin la vérité sorte au grand jour», explique Me Bertrand.

Claude Talbot et Manon Belleau réclament notamment 700 000$ au CISSS de Chaudière-Appalaches pour dommages et intérêts.

D'autre part, il n’est pas exclu que les propriétaires entreprennent des démarches judiciaires contre les ministres Christian Dubé et Marguerite Blais, qu’ils accusent de propos diffamatoires.

«Tous ceux, dont les ministres Dubé et Blais, qui se sont permis de qualifier d’un paquet de propos diffamatoires les propriétaires du Manoir Liverpool devront répondre de leurs propos devant les tribunaux. [...] Il n’y a pas de bluff là-dedans», a clairement établi Me Jean-François Bertrand, précisant avoir un an pour intenter une action.

«Comment se fait-il?»

Lors de son point de presse, l’avocat des propriétaires a aussi énoncé les bases de ce qui sera la défense des propriétaires dans la bataille judiciaire qui s’est amorcée la semaine dernière avec le dépôt d’une demande d’injonction devant la Cour supérieure.

Pour Manon Belleau et Claude Talbot, il ne fait aucun doute que les faits présentés par le CISSS de Chaudière-Appalaches dans la synthèse de son rapport sont faux.

Nommant les médecins, dirigeants et employés du CISSS, inspecteurs et autres qui ont défilé au Manoir Liverpool et qui n’ont rien signalé d’anormal au fil des ans, Me Bertrand se questionne sur ce qui a pu mener à un rapport si dévastateur.

«Est-ce que les gens nommés sont tous des incompétents ou bien tous des complices? La réponse est non. Ce serait de croire à la théorie du complot», a souligné l’avocat, insistant sur «l’impossibilité» de camoufler de tels manquements.

«Mais comment faisons-nous, en un tour de main, quand la situation est aussi insalubre, pour camoufler ça lors d’une visite surprise ou lorsque Agrément Canada vient délivrer le certificat de conformité? Comment on fait pour camoufler ça aux médecins qui viennent prodiguer des soins?» se questionne l’avocat des propriétaires.

«Ça ne fonctionne pas.»

 
 
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Une longue campagne de vaccination régionale à prévoir
Ici Radio-Canada (site web) - 2021/02/23
 

Une longue campagne de vaccination populationnelle pouvant se poursuivre jusqu'en octobre prendra son envol après la semaine de relâche dans la région, prévoit le directeur régional de la santé publique, le Dr Donald Aubin.

On est parti pour plusieurs mois. Pour se rendre jusqu'aux tout-petits, on peut se rendre jusqu'à l'automne. On va avoir des périodes très actives, où on va avoir beaucoup de vaccins qui vont entrer. Ça va mobiliser beaucoup de gens, prédit-il.

Sur les 200 000 personnes âgées de 85 ans et plus qui formeront la première cohorte vaccinée contre la COVID-19 au Québec, on ignore pour l'instant combien se trouvent dans la région.

Le Dr Aubin réitère toutefois que tout sera fin prêt pour recevoir les représentants de cette strate de la population considérée prioritaire, après les résidents des CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée et des résidences privées pour aînées (RPArésidence privée pour aînés) et les employés du réseau de la santé. Des centres de vaccination sont en cours d'implantation dans tous les réseaux locaux de services (RLS) de la région.

Selon le recensement de 2016, il y avait 6640 personnes âgées de 85 ans et plus au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce nombre comprend cependant des résidents qui auront déjà été vaccinées dans les CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée et RPArésidence privée pour aînés.

D'abord à MontréalLa campagne de vaccination des 85 ans et plus débutera dans la grande région de Montréal.

Ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la campagne populationnelle prendra officiellement son envol le 8 mars, après une semaine de pause des activités vaccinales.

Montréal a été touchée de façon très sévère au cours des dernières semaines et c'est pourquoi les vaccins ont été dirigés vers la zone de Montréal. Pas juste Montréal, mais Laval et les alentours.

Dr Donald Aubin, directeur régional de la santé publique Le premier ministre François Legault a officiellement annoncé le lancement de la campagne populationnelle mardi après-midi, en direct du Stade olympique, où un centre de vaccination a été implanté. Le gouvernement espère que la totalité des personnes nées en 1936 ou avant, recevront une première dose dans un délai de deux semaines.

Ça va être rapide [...]. Après, ça va débouler, a indiqué le premier ministre.

À ce jour, 11 000 personnes ont été inoculées dans la région.

Les prochains groupes d'âge ciblés, après les 85 ans et plus, seront les 75 à 85 ans. La campagne se poursuivra ensuite en ordre d'âge décroissant, jusqu'aux enfants.

Actuellement, le vaccin de Pfizer n'est pas homologué pour les jeunes de 15 ans et moins et il faut être âgé de 18 ans ou plus pour recevoir celui mis au point par Moderna.

On va attendre d'avoir l'homologation au cours des prochains mois. C'est sûr qu'on va l'avoir. Même chose pour les femmes enceintes. L'homologation n'est pas encore faite. On va attendre quelques mois pour avoir les preuves scientifiques, poursuit le Dr Aubin.

Les personnes du Saguenay-Lac-Saint-Jean admissibles à la vaccination à compter du 8 mars devront s'inscrire en se rendant sur Internet. Une ligne téléphonique a aussi été mise en place par la santé publique provinciale. Après avoir reçu une première dose de vaccin, elles connaîtront la date à laquelle elles pourront recevoir une deuxième dose.

Lors de son point de presse, le premier ministre s'est dit empli d'espoir, mais a servi une mise en garde aux Québécois.

On voit enfin la lumière au bout du tunnel. C'est d'ici quelques semaines que toutes les personnes vulnérables vont être vaccinées. Mais, et il y a un gros mais, ça prend trois semaines avant que le vaccin ait son plein effet, a-t-il martelé.

La relâche, « un gros test »À quelques jours de la relâche scolaire, alors que la plupart des cinémas, des patinoires, des arénas et des piscines s'apprêtent à rouvrir, le premier ministre du Québec en appelle à la prudence.

C'est un gros test la semaine prochaine. Il ne faut pas qu'il arrive ce qui est arrivé dans le temps des Fêtes. Il y aura beaucoup de monde en congé. Ce n'est pas le temps de faire des regroupements, des rassemblements privés dans des maisons, des chalets, des chambres d'hôtel. Il faut respecter sa bulle familiale, a poursuivi le PM, qui a admis être inquiet.

Je demande à la population de rester très prudente. On ne veut pas d'une troisième vague.

François Legault, premier ministre du Québec Comme il l'a répété à plusieurs reprises, François Legault demande aux parents de ne pas confier la garde de leur progéniture aux grands-parents en raison de leur vulnérabilité.

Ce n'est vraiment pas une bonne idée que les enfants soient gardés par les grands-parents. C'est contagieux, c'est dangereux, prévient le chef de la CAQ.

La multiplication des variants continue d'inquiéter. Le nombre de mutations confirmées par séquençage au Québec atteint 26, jeudi, a expliqué le ministre de la Santé, Christian Dubé. Il a précisé que 486 personnes ayant contracté un variant de la COVID-19 ont été recensées au Québec. Il n'y en a aucune dans la région. Environ 10 % des tests positifs sont considérés comme des variants potentiels.

Appel aux entreprisesPlusieurs grandes entreprises ont été sollicitées par la santé publique de façon à voir si elles sont en mesure de recevoir et d'administrer des vaccins le moment venu.

Ce ne sera pas demain matin, a convenu François Legault, au cours de son point de presse. Il a tenu à dire qu'il a cependant été agréablement surpris par la réponse des dirigeants d'entreprises.

C'est une bonne nouvelle aujourd'hui parce que vacciner, c'est gagner contre la pandémie, a insisté François Legault.

Le ministre Dubé a précisé que la province compte 3200 vaccinateurs formés en ce moment. Environ 1000 de plus seront requis, d'où l'appel aux entreprises. Ces nouveaux vaccinateurs recevront la formation nécessaire au cours des prochaines semaines.

 
 
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COVID-19: la vaccination de masse se met en branle
Métro (site web) - 2021/02/23
 

Québec donne le coup de départ à sa stratégie de vaccination de masse. «On va passer à la population générale», a confirmé mardi le premier ministre François Legault.

En direct du Stade olympique, à Montréal, l'élu québécois et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, ont détaillé l'opération qui doit s'amorcer dès la semaine prochaine.

«Vacciner, c'est gagner, a laissé entendre M. Legault. L'espoir est là.»

À lire aussi: Vaccin: une efficacité apparente de 80% au Québec COVID-19: un intérêt plus tiède pour les vaccins, selon un sondage Les livraisons du vaccin Pfizer/BioNTech en voie d'augmenter

Les personnes de 85 ans et plus seront les premiers Québécois de la population générale à avoir accès au remède. S'amorceront ensuite l'opération chez les 70 ans et plus, puis chez les sexagénaires.

«On devrait avoir complété les 85 ans et plus à l'intérieur de deux semaines», a évalué le ministre Dubé.

Le public aura accès à un système de rendez-vous en ligne à partir de jeudi (quebec.ca/vaccincovid). Québec mettra également en opération une ligne téléphonique au 1-877-644-4545, mais François Legault invite la population à passer par Internet d'abord.

Tel que prévu, le Grand Montréal sera priorisé dans le déploiement des doses. La Santé publique y a déjà identifié de vastes sites de vaccination, comme le Stade et le Palais des congrès.

Reprise graduelle

Pour le moment, le Québec a administré un total de 366 000 premières doses. Tous les CHSLD sont couverts, et environ la moitié des résidences privées pour aîné. À peu près 200 000 travailleurs de la santé ont été vaccinés, a confirmé mardi le premier ministre.

Après des semaines de retards, la livraison de vaccins reprend son rythme de croisière partout au Canada. Sur les 640 000 doses censées arriver au pays cette semaine, 136 000 doivent se diriger vers le Québec, avait annoncé lundi le gouvernement de Justin Trudeau.

Début février, le ministre Dubé avait exhorté le gouvernement Trudeau à accélérer la cadence. L'opération de vaccination était alors à un point mort. «On ne vaccine presque plus», avait martelé le député de La Prairie.

Le Québec a déjà fait l'expérience de la vaccination de masse. Il y a onze ans, dans le cadre de l'épidémie de grippe A(H1N1), le réseau de la santé avait réussi à administrer plus de 4 millions de doses en l'espace de deux mois. L'actuel directeur national de santé publique, Horacio Arruda, était à la barre de l'opération.

Aujourd'hui, Christian Dubé a confiance qu'il y aura suffisamment de «vaccinateurs», malgré la hausse de la demande. «Pour nous, 100 000 doses par semaine, c'est facile. On a à peu près 3200 vaccinateurs. Il va nous en manquer, au plus fort de la vague, environ 1000», a-t-il précisé.

Si tout se déroule bien, le ministre de la Santé espère avoir vacciné tous les Québécois qui le souhaitent au mois de septembre.

 
 
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Près de 96 000 $ pour l’accessibilité au centre communautaire Charles-Henri-Lapointe
Le Nouvelliste (tablette) - 2021/02/23
 

Le gouvernement provincial octroie 95 920 $ à la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’accessibilité du centre communautaire Charles-Henri-Lapointe. Avec ce financement, l’entrée du bâtiment sera modifiée pour répondre aux normes actuelles et à une clientèle vieillissante.

Trois-RIvières - La nouvelle configuration de l’entrée permettra aux personnes à mobilité réduite d’accéder au centre communautaire sans avoir à demander de l’assistance.

Le coût total du projet s’élève à 119 900 $.

L’annonce a été effectuée par la députée de Champlain, Sonia LeBel.

«Si nous désirons que les personnes aînées demeurent actives et fassent partie de la vie communautaire de nos villages, ce type d’investissement est indispensable. Les travaux, qui débuteront au printemps, amélioreront significativement l’accessibilité au centre communautaire Charles-Henri-Lapointe. Je tiens d’ailleurs à remercier les équipes derrière cette initiative pour leur proactivité», a-t-elle souligné.

«Plus que jamais, les personnes aînées sont au cœur des priorités de notre gouvernement. Le soutien financier annoncé permettra de soutenir concrètement la réalisation d’une initiative visant à améliorer leur qualité de vie et à favoriser le vieillissement actif. Chaque fois, c’est avec grand plaisir que je découvre chacun des projets», mentionne Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

«Dans toutes les régions du Québec, notre gouvernement appuie la concrétisation d’initiatives qui favorisent des environnements sécuritaires, inclusifs et adaptés aux besoins de nos aînés et qui contribuent à leur épanouissement au sein de la collectivité. Je félicite les municipalités qui travaillent à la création de ces milieux de vie accueillants et conviviaux, qui tiennent compte de la réalité de tous leurs citoyens», affirme pour sa part Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

L’argent provient du Programme d’infrastructures Municipalité amie des aînés, qui vise à soutenir des initiatives qui favorisent le vieillissement actif au sein de la communauté. Les projets admissibles concernent la réalisation de petits travaux de construction, de réfection ou d’agrandissement d’infrastructures.

 
 
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Dunham et Sutton renouvelleront leur politique sur la famille et les aînés
La Voix de l'Est (site web) - 2021/02/24
 

Les villes de Dunham et de Sutton recevront chacune d'elle une subvention provinciale de 13 800 $ pour mettre à jour leur plan d’action Municipalité amie des aînés (MADA).

Granby - Dunham a adopté sa première politique Familles et Aînés en 2017, tandis que Sutton a une telle politique depuis 2012.

Les sommes ont été consenties à la suite d’un appel de projets dans le cadre du programme de soutien de la démarche. L’argent et le programme servent à favoriser l’émergence d’environnements bâtis et sociaux propices au vieillissement actif.

«C’est une bonne chose, se réjouit le maire de Dunham, Pierre Janecek. Ça va être bien pour la population vieillissante. C’est très apprécié.»

Depuis 2017, la municipalité a lancé un club de marche pour les 50 ans et plus. Avant la pandémie, entre 15 et 20 personnes y participaient. Des ateliers d’initiation à l’informatique ont également été organisés, de même que différents ateliers et conférences à la bibliothèque. Dunham a aussi travaillé sa règlementation afin de permettre les maisons bigénérationnelles dans son cœur villageois.

Aussitôt qu’il sera possible de se rassembler, la Municipalité prévoit consulter sa population pour la mise à jour de la politique et du plan d’action.

Le maire de Sutton, Michel Lafrance, remercie la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, de croire en leur projet. «Notre projet démontre que la Ville a une vraie préoccupation pour la qualité et les saines habitudes de vie des aînés et des proches aidants», dit-il.

Sutton prévoit faire une présentation publique des résultats du dernier plan d’action 2017-2020.

«Les projets soutenus dans le cadre de ce programme témoignent de l’engagement des villes de Dunham et de Sutton à promouvoir le mieux-être des aînés de leurs municipalités, et nous pouvons en être fiers, commente par communiqué Isabelle Charest, députée caquiste de Brome-Missisquoi. De telles initiatives sont à la fois rassembleuses et porteuses pour nos communautés et elles auront un effet positif considérable sur la qualité de vie des personnes âgées, favorisant par le fait même leur épanouissement, et ce, de manière durable.»

 
 
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La vaccination des aînés de 85 ans et plus débutera en mars | C'est jamais pareil
Ici Radio-Canada (site web) - 2021/02/23
 

Les personnes âgées de 85 ans et plus qui résident en dehors des résidences pour personnes âgées (RPA) pourront être vaccinées contre la COVID-19 dès le mois de mars, selon le directeur régional de la santé publique, Donald Aubin.

Il va nous rester un petit peu de vaccination à faire au niveau des résidences pour personnes âgées, quelques personnes aussi au niveau des employés. Et, par la suite, on va commencer les 80 ans et plus, a indiqué le Dr Aubin en entrevue à l'émission C'est jamais pareil, quelques heures avant l'annonce des modalités de vaccination par le premier ministre François Legault.

Il sera possible de prendre rendez-vous par Internet, mais aussi par téléphone. Ceux qui ont un petit peu plus de difficulté par Internet vont pouvoir avoir accès à un service téléphonique. Il n'y a aucun problème, toutes les voies sont déjà prévues, ajoute le directeur régional de la santé publique.

De nouvelles doses de vaccin sont arrivées en région mardi matin. La vaccination se poursuivra mercredi. La campagne dans les RPArésidences privées pour aînés va bon train selon Donald Aubin. Ça va quand même bien. Le rythme est bon. Ce sont des équipes mobiles qui se déplacent d'une résidence à l'autre et qui font le tour de la région, explique-t-il.

Variants La région ne dénombre toujours pas de cas variants de COVID-19. On le surveille. On fait tous les tests nécessaires pour s'assurer qu'on en ait pas, mais jusqu'à maintenant, on est à zéro, assure le Dr Aubin.

Il est très probable que les variants fassent leur entrée dans la région, mais grâce à l'expérience des derniers mois, le directeur régional de la santé publique croit que le Québec est mieux préparé pour y faire face.

On sait maintenant quel type de mesure on doit mettre en place pour prévenir la propagation, conclut Donald Aubin. On peut prétendre que ça va être sensiblement les mêmes mesures pour les variants, mais ça va prendre beaucoup de rigueur. Il va falloir éviter de tomber dans un relâchement.

 
 
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Frustration chez les aînés et les aides-soignants qui attendent le vaccin en Ontario
Ici Radio-Canada (site web) - 2021/02/23
 

Des personnes âgées vivant à la maison ainsi que des aides-soignants et des spécialistes en gériatrie déplorent que l'Ontario ait choisi, au début de la campagne de vaccination, d'écarter de la première étape d'immunisation les aînés qui résident hors des foyers de soins de longue durée.

Sam Meister a 98 ans. Il est furieux contre le plan de vaccination COVID-19 du gouvernement de l'Ontario qui oblige les personnes âgées comme lui à rester à l'écart.

J'aimerais être un homme libre, déclare M. Meister. Je ne vois que ma maison, je ne vois que l'intérieur de ma maison.

M. Meister vit dans sa maison de North York avec son aide-soignante, Marizel Evangelista. Aucun d'eux n'a reçu le vaccin contre la COVID-19.

Pour protéger la santé de M. Meister, Mme Evangelista a choisi de ne pas retourner chez elle auprès des membres de sa famille depuis le début de la pandémie. Elle leur parle sur Zoom tous les soirs et a même fêté Noël sur Zoom avec eux.

Elle ne sort que lorsque les courses ne peuvent pas être livrées à domicile. Elle fait tout pour éviter de contracter le virus qui menacerait certainement la vie de M. Meister s'il y était exposé sans être vacciné.

M. Meister, lui, n'a quitté la maison qu'une seule fois depuis mars 2020 pour un rendez-vous chez le dentiste.

J'ai 98 ans, combien de temps dois-je encore attendre?

Sam Meister, 98 ans, vit dans sa maison Aînés dans les foyers seulementSi M. Meister vivait dans une autre province, il aurait déjà pu être vacciné.

La première phase du plan d'inoculation de l'Ontario s'adressait aux personnes âgées résidant dans les foyers de soins de longue durée, et non celles qui vivent dans la communauté en général, qui ont été jugées moins prioritaires que les travailleurs essentiels.

L'Ontario a annoncé que les personnes âgées de 80 ans et plus seront les prochaines à se faire vacciner, avant les travailleurs essentiels. Mais cette nouvelle étape de la campagne de vaccination ne débutera pas avant au moins quelques semaines.

Le Comité consultatif national sur l'immunisation, qui définit les meilleures pratiques, affirme que les personnes âgées de plus de 70 ans - et non de 80 ans comme en Ontario - devraient être le prochain groupe à recevoir le vaccin.

Au Québec, les personnes âgées vivant dans la communauté ont déjà commencé à se faire vacciner. En Colombie-Britannique, les aînés devraient tous avoir reçu leurs deux vaccins d'ici la fin d'avril.

Selon le Dr Samir Sinha, les personnes âgées vivant chez elles auraient dû être priorisées dès le début de la campagne de vaccination en Ontario.

Photo : CBC / Ousama Farag

Le médecin de M. Meister est le Dr Samir Sinha, qui est aussi directeur des départements de gériatrie à l'Hôpital Mont Sinaï de Toronto et au Réseau universitaire de santé (UHN). S'il se réjouit du changement annoncé par l'Ontario, il estime que les personnes âgées vivant chez elles auraient dû être priorisées dès le début de la vaccination, et ce, avant même les professionnels de la santé comme lui, qui courent beaucoup moins de risques de mourir du virus.

Mes risques de mourir de la COVID-19 sont inférieurs à 1 %, celles de Sam [Meister] sont de 25 %.

Dr Samir Sinha, directeur des départements de gériatrie à l'Hôpital Mont Sinaï de Toronto et au Réseau universitaire de santé (UHN) En Ontario, 96 % des décès associés à la COVID-19 sont survenus chez des personnes de plus de 60 ans, et 93 % des aînés de la province vivent à domicile. Selon le Dr Sinha, si l'Ontario avait décidé de donner la priorité à toutes les personnes âgées, cela aurait pu sauver des vies.

 
 
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La lutte n’est pas terminée dans les résidences pour aînés
La Tribune (site web) - 2021/02/23
 

La lutte contre la COVID-19 n’est pas terminée dans certaines résidences privées pour aînés (RPA) de l’Estrie pendant que la situation épidémiologique de l’Estrie s’améliore pourtant. Deux RPA de l’Estrie se trouvent présentement sur la liste québécoise des RPA en « situation critique » avec plus de 25 % des résidents infectés par le coronavirus. Il y a cependant une lueur d’espoir : plus de 6000 aînés vivant en RPA ont reçu un vaccin contre la COVID-19 jusqu’ici.

Sherbrooke - Plus de 6000 personnes ont été vaccinées dans les résidences privées pour aînés (RPA) du territoire. Avec la livraison de vaccins Pfizer-BioNTech prévue cette semaine, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS poursuivra la vaccination dans les RPA du territoire.

Il y a à ce jour seulement trois RPA québécoises qui se trouvent sur la liste des RPA en situation critique. Cet automne, il y a eu jusqu’à une vingtaine de résidences sur cette liste simultanément. Il s’agit des RPA Résidence Excelsoins Knowlton et de la Résidence Le Brunswick de Richmond.

À Knowlton, le bilan est pour le moment de 31 résidents infectés (40 % d’entre eux), un proche aidant également, ainsi que 22 employés. Trois résidents ont succombé aux complications liées à la COVID-19.

À Richmond, le bilan est pour le moment de 15 résidents infectés (31 % d’entre eux) ainsi que quatre employés. Un des résidents est décédé de la COVID-19.

La RPA Résidence N.H.Parent de Granby se trouve quant à elle sur la liste des RPA « sous haute surveillance » avec 21 % des résidents infectés par le coronavirus. Le bilan jusqu’ici dans cette résidence est de 20 résidents et un employé infectés, mais heureusement, aucun décès jusqu’ici.

En Estrie, une seule éclosion est toujours en cours dans les CHSLD. Il faut dire que la vaccination est terminée depuis le 30 janvier dans tous les CHSLD de l’Estrie. La protection d’une première dose de vaccin est présentement estimée à 80 % après deux semaines.

La dernière éclosion active se trouve donc au CHSLD Saint-Vincent de Sherbrooke où 13 résidents et sept employés ont été infectés jusqu’ici, dans une éclosion qui a conduit à la mort de quatre résidents.

L’éclosion au CHSLD de Valcourt a été déclarée terminée lundi. Le bilan aura été lourd dans cette petite installation de 40 places : 21 résidents auront été infectés, et six d’entre eux sont décédés. Dix-neuf employés ont aussi lutté contre la COVID-19.

 
 
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17 nouveaux cas positifs : encore un résultat encourageant
La Voix de l'Est (site web, aussi paru dans La Tribune) - 2021/02/23
 

Dix-sept Estriens ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19 au cours des 24 dernières heures, un résultat encore à la baisse par rapport aux résultats obtenus en Estrie depuis le début de la deuxième vague à la fin août.

Sherbrooke - Cette résidence privée pour aînés (RPA) est d’ailleurs toujours placée sur la liste des « RPA en situation critique ». Jusqu’ici, 31 résidents, un proche aidant et 22 employés ont été infectés par la COVID-19 dans cette RPA.

Quatre résidents y sont décédés des complications de la COVID-19.

Ce nouveau décès porte à 297 le nombre total d’Estriens décédés à cause de la COVID-19 depuis le début de la pandémie en mars 2020.

La moyenne mobile des sept derniers jours en Estrie continue de chuter avec les très bons résultats des trois derniers jours en Estrie (17, 13 et 8 cas depuis dimanche). Cette moyenne est maintenant de 24 nouveaux cas confirmés par jour. Elle était encore à 37 nouveaux cas par jour vendredi passé.

Le nombre d’hospitalisations reste stable mardi en Estrie avec 23 personnes hospitalisées pour lutter contre la COVID-19, dont trois se trouvent aux soins intensifs.

Au cours des sept derniers jours, ce sont dix personnes supplémentaires qui ont été admises à l’hôpital pour y recevoir des soins en lien avec le coronavirus.

Le nombre de cas actifs continue bien sûr de chuter également. Il reste maintenant 242 cas actifs répartis sur le territoire de l’Estrie.

Au prorata de leur population, ce sont les réseaux locaux de services (RLS) des Sources, de Coaticook et du Haut-Saint-François qui font le mieux avec moins de cinq cas actifs par RLS. Ils sont suivis par le RLS de Memphrémagog (11 cas actifs), de la Pommeraie (13 cas actifs), Sherbrooke (95 cas actifs) et la Haute-Yamaska (68 cas actifs).

Les RLS qui ferment la marche en affichant le plus grand nombre de cas actifs au prorata de leur population sont ceux du Granit (18 cas actifs) et du Val-Saint-François (23 cas actifs)

 
 
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La COVID-19 fait une victime chez Excelsoins
La Voix de l'Est (site web) - 2021/02/23
 

Alors que la vaccination des usagers de la résidence Excelsoins Knowlton est imminente, la COVID-19 a fait une victime au sein des personnes âgées qui y vivent. Le bilan continue également de s’alourdir à la résidence N.H Parent de Granby, où la Santé publique a recensé de nouvelles personnes infectées.

Granby - Depuis le début de l’éclosion à la résidence pour aînés (RPA) Excelsoins Knowlton, la COVID-19 a fait quatre victimes chez les usagers. Jusqu’ici, 31 résidents ont été infectés. À ceux-ci s’ajoutent un proche aidant et 22 employés.

Le vice-président des opérations chez Excelsoins, Yves Desjardins, a indiqué à La Voix de l’Est lundi que la vaccination des résidents de la RPA de Lac-Brome est «imminente», tandis que l’inoculation du vaccin aux usagers de l’autre établissement du groupe, à Cowansville, a eu lieu.

Dans la région, une seconde RPA tient la Santé publique sur le qui-vive. Il s’agit de la résidence N.H Parent de Granby. Le relevé quotidien fait état de trois nouveaux cas de COVID-19, soit deux usagers et un employé. On parle donc désormais de 22 résidents ayant contracté le virus à ce jour, un proche aidant et deux membres du personnel.

L’Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins est toujours en veille d’éclosion, avec «moins de cinq» cas. On ne dénombre plus de personnes infectées dans les CHSLD de la région.

C’est aussi le statu quo en ce qui concerne le bilan dans les établissements scolaires. L’éclosion de cas à l’école secondaire Joseph-Hermas-Leclerc à Granby est encore en vigueur. Vingt-cinq personnes y ont contracté le virus. Les écoles Bee-Lingue (Farnham) et Haute-Ville (Granby) demeurent également sous surveillance.

 
 
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Il n'y a pas de vaccin contre la maltraitance
Le Devoir (aussi paru sur le web) P. A6 - 2021/02/23
 

Les révélations des journalistes sur les atrocités subies par les aînés au CHSLD Herron, à la résidence Manoir Liverpool et dans plusieurs autres établissements horrifient une fois de plus la population et soulèvent toujours les mêmes questions. Comment peut-on, durant d'aussi longues périodes, maltraiter tant de personnes vulnérables ?

Les enquêtes menées par les établissements, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), la coroner et les policiers mettront en lumière différentes facettes de ces échecs, allant des processus administratifs inefficaces aux gestes illégaux. Plusieurs recommandations non contraignantes seront communiquées au MSSS et au gouvernement pour éviter que les erreurs commises ne se répètent, et quelques individus pourraient même être sanctionnés.

Tout cela a du sens. Ce qui n'en a pas, c'est qu'en 2021 des aînés vulnérables sous la responsabilité de l'État continuent d'être victimes de mauvais traitements physiques et psychologiques.

Pendant que se jouent des drames humains dans des milieux de vie de substitution publics et privés, messieurs Legault, Dubé et Arruda demandent très justement à la population de protéger de la COVID les bâtisseurs du Québec. Des millions de citoyens responsables ont rempli leur part du contrat social. Il appartient maintenant au premier ministre d'honorer la sienne. Voici quatre chantiers que M. Legault pourrait confier dès maintenant à ses ministres de confiance :

- Procéder à un blitz national d'inspection au cours duquel tous les établissements qui accueillent des aînés en perte d'autonomie seraient rigoureusement évalués et au cours duquel les failles observées, les correctifs exigés et les problèmes réglés seraient du domaine public.

- Prendre légalement le contrôle des établissements dont la mauvaise gestion compromet la santé et la sécurité des aînés et en confier l'administration à une équipe externe, qui disposerait des leviers nécessaires pour redresser rapidement la situation et protéger les aînés.

- Préparer et appliquer un plan national de protection de l'intégrité physique et psychologique des aînés en perte d'autonomie, et l'accompagner des ressources financières et humaines suffisantes pour mettre fin à toute forme de maltraitance.

- Bonifier le panier de services de santé et de services sociaux accessibles aux personnes âgées et l'adapter à leurs besoins afin qu'ils puissent vivre le plus longtemps possible à domicile en toute sécurité.

Parce que les prédécesseurs de M. Legault ont été négligents, il y a beaucoup à faire, et ce programme, même incomplet, peut sembler ambitieux, mais on n'envoie tout de même pas un robot sur Mars. Le premier ministre et son équipe ont deux options : ils se mettent sérieusement à l'ouvrage ou ils attendent le prochain scandale pour ouvrir de nouvelles enquêtes.

Les personnes âgées en perte d'autonomie ont été vaccinées contre la COVID-19, pas contre la maltraitance.

 
 
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Notre choix ce soir
Le Devoir (aussi paru sur le web) P. B7 - 2021/02/24
 

La télé publique propose une soirée thématique avec un documentaire où l'humoriste Louis T. s'intéresse à la mouvance antivaccin, en ces temps de pandémie, puis une édition spéciale de son magazine médiatique consacrée à la santé publique avec Olivier Bernard, alias le Pharmachien, et le journaliste Aaron Derfel, qui dévoilera un peu les coulisses de son enquête sur le CHSLD Herron.

Aiguille sous roche, suivi de Dans les médias, Télé-Québec, dès 20 h

Telle mère, telle fille ?

Sous ses dehors de récit d'apprentissage adolescent plutôt classique aux allures de Gilmore Girls, parce qu'il met en vedette une grande fille « adulte » et sa maman encore un peu « ado » dans une ville chic de Nouvelle-Angleterre, cette série dramatique imparfaite mais divertissante flirte avec le polar et le drame social..

 
 
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Éclosion dans un CHSLD malgré la vaccination
La Presse + P. Actualités 14 - 2021/02/24
 

Tous les résidants infectés présentent peu ou pas de symptômes

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Le centre d'hébergement Lionel-Émond, en Outaouais, où la quasi-totalité des résidants a été vaccinée, est aux prises avec une nouvelle éclosion de COVID-19. L'efficacité de la vaccination pourrait-elle être remise en question ?

Au contraire, la situation semble plutôt démontrer un certain effet de la vaccination, puisque tous les résidants infectés ont peu ou pas de symptômes, soutient le Dr Nicholas Brousseau, médecin-conseil à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Il indique que, normalement, une grande majorité des personnes âgées ayant contracté la maladie présentent des symptômes importants et qu'une proportion élevée d'entre elles doit être hospitalisée, ou en meurt. « C'est vraiment exceptionnel de voir des gens qui ont si peu de symptômes. »

L'éclosion, touchant 23 résidants d'un même secteur, a été découverte par hasard au cours de la fin de semaine, a expliqué lundi le CISSS de l'Outaouais en point de presse. Un signalement a permis de déclencher une enquête et de faire un dépistage systématique. « Probablement que si on n'avait pas fait ce dépistage systématique, on n'aurait jamais trouvé ces cas-là, parce que ce sont des gens qui n'ont pas de symptôme », indique la Dre Carol McConnery, médecin-conseil à la Direction de santé publique au CISSS de l'Outaouais.

Depuis le début de la pandémie, il y a un an, 64 cas et 17 morts ont été recensés dans cet établissement. À l'heure actuelle, 96 % des résidants du centre ont reçu leur première dose de vaccin contre le virus.

Cependant, à peine 41 % des travailleurs de l'établissement ont accepté d'être vaccinés. Le Dr Brousseau juge que le taux de vaccination des travailleurs au Québec est encore trop bas.

« C'est important d'encourager les travailleurs de la santé à se faire vacciner. »

— Le Dr Nicholas Brousseau, médecin-conseil à l'INSPQ

Il rappelle que la vaccination des travailleurs de la santé va aider à contribuer à réduire le risque de propagation du virus dans les milieux vulnérables.

Peut-on transmettre le virus même si on est vacciné ?

« La réponse courte, c'est oui », affirme d'emblée Alain Lamarre, expert en immunologie et en virologie à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS). Cela dit, si le vaccin rend une personne asymptomatique, sa charge virale risque d'être moins grande, donc son risque de transmission pourrait être diminué, explique la Dre Maryse Guay, professeure à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke. Il est toutefois tout à fait possible qu'une proportion des gens vaccinés, qui sont exposés au virus, puissent quand même présenter une infection légère et le transmettre à d'autres personnes, explique le Dr Brousseau.

Chez les personnes jeunes et en santé, l'efficacité maximale du vaccin est atteinte environ deux ou trois semaines après l'administration. Toutefois, le délai peut atteindre 28 jours chez les personnes âgées, indique la Dre Guay. Bien que la durée de protection du vaccin ne soit pas encore connue, les données québécoises indiquent que la protection ne semble pas diminuer avec le temps, soutient le Dr Brousseau.

Une dose seulement, est-ce efficace ?

Une nouvelle étude écossaise prépubliée lundi dans le British Medical Journal a montré que quatre semaines après l'administration des premières doses, le risque d'hospitalisation lié à la COVID-19 a chuté de 85 % pour le vaccin de Pfizer-BioNTech et de 94 % pour celui d'Oxford-AstraZeneca. « C'est très encourageant. C'est rassurant de voir qu'on obtient ces résultats dans une étude de vie réelle, plutôt que dans une étude clinique, qui est vraiment plus surveillée et contrôlée », indique Alain Lamarre.

« Ça concorde avec l'efficacité d'environ 80 % qu'on a observée au Québec et avec ce qu'on voit en Israël », renchérit le Dr Brousseau. En effet, les dernières données disponibles au Québec montrent une efficacité de 80 % après une première dose, selon les résultats préliminaires de l'INSPQ dévoilés jeudi dernier. « On semble réduire de cinq fois le risque de maladie sévère, ce n'est pas rien », se réjouit-il.

Alain Lamarre ajoute qu'à l'échelle provinciale, il y a de plus en plus de signes qu'il y a une diminution des infections symptomatiques dans les CHSLD. « Ça indique qu'il y a un effet réel de la vaccination », affirme-t-il.

 
 
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Le CIUSSS prépare sa campagne de vaccination grand public
Le Quotidien (tablette) - 2021/02/24
 

La vaccination de la population générale commencera avec les personnes de 85 ans et plus dans la semaine du 8 mars et s’accélérera au rythme des livraisons de vaccins, avec en prime, le début de l’inoculation de la deuxième dose selon le calendrier mis en place depuis la fin décembre.

Le directeur de la Santé publique au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Donald Aubin, est confiant d’entreprendre cette nouvelle phase de vaccination même si, pendant cette semaine, les équipes du CIUSSS devront compléter l’opération dans les résidences pour personnes âgées (RPA) et d’autres groupes d’employés du réseau régional de la santé et des services sociaux.

« À ce moment, nous allons avoir procédé à la vaccination de 14 000 à 15 000 personnes », insiste le médecin, qui rappelle que jusqu’à maintenant, le vaccin n’a eu aucun effet secondaire important relevé par les équipes de vaccination.

Le CIUSSS n’a pas encore établi avec précision sa capacité de vaccination sur une base quotidienne. Il devrait être en mesure de le faire dans les prochains jours, mais l’intention est de mettre en place une structure capable de vacciner massivement la population pour atteindre l’immunité de masse.

« Nous allons avoir besoin d’une bonne capacité, puisqu’il est assuré que plus nous allons avancer dans le temps, plus nous allons recevoir de vaccins avec les commandes qui ont été annoncées par le gouvernement canadien », explique Donald Aubin.

Jusqu’à maintenant, les équipes du CIUSSS ont vacciné 9000 personnes avec le produit de Pfizer-BioNTech et 2000 avec le vaccin du fabricant Moderna.

Dans le cadre de la campagne de vaccination au sein de la population générale, les citoyens auront l’obligation de se rendre dans les centres de vaccination en raison des particularités du vaccin Pfizer-BioNTech, lequel doit être conservé à une température très froide. Donald Aubin admet qu’il y aura un enjeu pour le CIUSSS de permettre à des personnes âgées de se déplacer vers les centres.

« On a au moins l’avantage que le virus circule beaucoup moins dans la région. Il ne faut pas oublier que certaines personnes sont dans leur résidence depuis un an et qu’elles peuvent avoir peur de sortir. La faible circulation du virus va permettre de rassurer les gens. »

Le directeur régional de la Santé publique a participé aux discussions sur l’enjeu de l’accélération de la vaccination dans la région de Montréal. Il endosse cette décision qui sera en fin de compte bénéfique pour tout le Québec et principalement dans la lutte aux variants qui est devenue une priorité pour le gouvernement.

« C’est à Montréal et en périphérie qu’il faut éteindre le feu. Il ne faut pas oublier que plus il y a de transmission, plus il y a de chances qu’un nouveau variant se développe ou que ceux qui se propagent en ce moment gagnent du terrain. Si on réussit à limiter la propagation à Montréal, on évite que la transmission se répercute ailleurs dans la province. »

La région n’a enregistré aucun nouveau cas de COVID-19, mardi, et tous les lits dédiés à la maladie sont vides dans les hôpitaux. Malgré ces statistiques réjouissantes, Donald Aubin rappelle aux gens la nécessité de maintenir avec rigueur les mesures de distanciation sociale et le lavage des mains comme aux pires moments de la crise.

Depuis le début de la pandémie, le virus a démontré qu’il pouvait facilement reculer et revenir avec force.

Le réseau régional de la santé a reçu le matériel nécessaire pour débuter le criblage des tests de dépistage afin de vérifier si le virus est un variant problématique comme celui d’Angleterre. Donald Aubin n’était pas en mesure de donner le nombre de tests soumis au criblage jusqu’à maintenant, si ce n’est qu’aucun variant n’a encore été confirmé au Saguenay-Lac-Saint-Jean. La région avait toutefois transmis des tests dans des laboratoires dotés du matériel nécessaire avant de recevoir les équipements de laboratoire.

 
 
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